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06/03/2019

Qu'est-ce que le national-anarchisme ?

La lecture attentive du texte de présentation suivant vous permettra de découvrir et de comprendre ce qu'est le national-anarchisme.

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Le national-anarchisme est une idée méta-anarchiste
et méta-nationaliste qui transcende l'anarchisme comme le nationalisme conventionnels.


 

Pourquoi méta ?
Méta est un préfixe qui provient du grec μετά (meta), et signifiant après, au-delà de. Il exprime donc, tout à la fois, la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà.


Le national-anarchisme transcende l'anarchisme conventionnel, puisque contrairement aux diverses écoles gauchistes se réclamant de l'anarchisme, il ne rejette pas les idées de nations et de frontières, et ne se veut ni apatride, ni "citoyen du monde". Une nation, selon les nationaux-anarchistes, est un groupe humain dont les membres s'associent de façon libre et volontaire selon différents critères qu'ils estiment  pertinents, lesquels peuvent être d'ordre biologique, culturel ou autres. L'idée de nation est donc ici clairement distincte et séparée de celle d'Etat, celui-ci ne constituant qu'une abstraction politique, juridique et  administrative sans lien concret avec la nation ou patrie organique. Cette conception de la nation en tant que collectivité naturelle d'êtres humains librement associés n'a toutefois rien d'une invention récente. Elle a en effet été développée de longue date au sein même des milieux anarchistes, sur la base des groupes affinitaires (ou groupes d'affinités), comme du droit inaliénable pour chaque peuple de s'autodéterminer et de préserver son identité.


Le national-anarchisme transcende le nationalisme conventionnel, puisqu'il s'oppose au centralisme étatique uniformisant , et qu'il tend vers un fédéralisme intégral, interne comme externe. D'une part, un fédéralisme interne qui, en favorisant le localisme et par le biais du principe de subsidiarité, assure une autonomie substantielle à chaque composante spécifique (région, province etc) de la nation. D'autre part, un fédéralisme externe permettant à la nation de s'insérer dans un ensemble fédéral voire confédéral plus vaste, en s'associant librement à d'autres nations sur des bases affinitaires (d'ordre ethnique, civilisationnel, culturel ou autre). Le national-anarchisme rejette le centralisme du nationalisme conventionnel qui prône l'unité forcée à l'échelon national , souvent sur la base de mythes fondateurs fallacieux, tout comme il rejette  le mondialisme qui n'est que l'aboutissement, à l'échelon mondial, de cette même logique de l'unité forcée.

La logique coercitive de l'unité forcée et du centralisme étatique mène inévitablement à l'assimilation, à l'uniformisation ou au « nettoyage ethnique », lesquels ne sont jamais que trois formes d'ethnocide. Elle constitue donc la négation de la diversité bio-culturelle humaine. Les nationaux-anarchistes soutiennent par conséquent l'ethnopluralisme (ou ethno-différentialisme), bien qu'ils ne considèrent pas tous le facteur biologique comme primordial et déterminant.

Les nationaux-anarchistes ne s'accordent pas nécessairement entre eux sur ce que doit être la méthode d'organisation idéale d'un groupe humain. En la matière, chaque communauté, chaque nation reste entièrement libre d'adopter le système politique qui lui semble le plus approprié. Certains nationaux-anarchistes se réclament des principes de la démocratie directe (d'inspiration athénienne, helvétique ou autre) ou de l'autogestion en matière d'organisation de la production et de l'économie, tandis que d'autres auront d'autres références, préfèreront suivre d'autres voies, voire expérimenter de nouvelles formules totalement inédites. C'est pourquoi le national-anarchisme, en sus d'être un «méta-anarchisme», se veut aussi un courant pragmatique et protéiforme, dont les applications concrètes peuvent se décliner de façons très diverses.



En complément des deux idées-forces mentionnées au début du présent texte, il est néanmoins possible d'identifier deux autres orientations essentielles qui font plus ou moins consensus au sein de la mouvance.

La première de ces orientations est commune à l'ensemble des anarchistes dignes de ce nom, puisqu'elle réside dans le refus du principe hiérarchique, et tout particulièrement dans le rejet des hiérarchies imposées par une autorité elle-même imposée, sur la base de critères plus ou moins subjectifs et arbitraires. L'anarchiste authentique ne pourra éventuellement reconnaître comme légitime que l'autorité choisie, fondée sur des compétences ou des connaissances  faisant objectivement autorité dans un domaine spécifique, et n'acceptera de se conformer à une quelconque discipline que dans la mesure du libre consentement. Pour paraphraser Robert Dun, qui avait su exprimer ce principe élémentaire en une formule concise, l'anarchiste [est un] homme d'ordre social consenti, respectueux des autres, mais qui refuse toute loi ne correspondant pas à sa loi intérieure et à sa raison.


La seconde de ces orientations réside dans le refus du dogme libéral-libertaire de la liberté absolue. Les termes d'anarchiste et de libertaire sont souvent perçus à tort comme synonymes, alors qu'il conviendrait pourtant de les distinguer. Les libéraux, dans les domaine économique comme sociétal, ont en commun avec les libertaires d'ériger la liberté en véritable dogme. Dogme de la liberté absolue d' "entreprendre" (donc de réaliser des profits de façon illimitée) pour les uns, dogme de la liberté absolue d'agir en tous lieux comme bon leur semble pour les autres, dogme d'une liberté absolue de circulation des biens comme des personnes pour tous. En conséquence de quoi libertaires et libéraux se rejoignent objectivement dans leurs velléités d'abolir les frontières et d'annihiler les identités et souverainetés nationales, perçues comme autant d'obstacles à l'exercice de ces prétendues "libertés". A contre-courant de ce dogme libéral-libertaire, le national-anarchiste est partisan, sans la moindre réserve ni aucun complexe, de restreindre la liberté de l'autre de lui causer du tort. La liberté n'est pas centrale à l'anarchisme, et l'anarchisme est antithétique avec la liberté absolue : la loi du plus fort n'est jamais qu'une hiérarchie de la force.

L'idéologie gauchiste dite "libertaire" n'est que l'aboutissement d'une confusion opérée entre le socialisme et la gauche, via le libéralisme. Lesdits "libertaires",  qui se prétendent anarchistes -alors qu'ils ne sont bien souvent que des marxistes qui s'ignorent- , ceux qui relèvent de ce que l'on appelle communément "l'extrême-gauche", ont dévié de l'anarchisme originel tel que prôné par Proudhon ou Bakounine, en incorporant dans leur pensée des poncifs libéraux. Par exemple, en prônant la polygamie, l'hypersexualisation et l'aberrante "théorie du genre", lesquels ne sont autres que des dogmes idéologiques inhérents au libéralisme sociétal.


La liberté, ce n'est pas le droit de faire tout et n'importe quoi de manière illimitée et inconditionnelle. La liberté réelle, authentique, réside dans la possibilité de refuser et d'exclure ce qui nous est nuisible, contraire à nos intérêts et/ou à notre philosophie de vie. Certains crieront dès lors à la discrimination. Les nationaux-anarchistes leur rétorqueront en toute sérénité que le droit à ladite discrimination devrait précisément figurer au premier plan des droits humains les plus fondamentaux, puisque discriminer, c'est choisir. En conséquence de quoi nous revendiquons ce droit élémentaire, au nom du principe non moins élémentaire de la liberté de choix.



CONCLUSION


Notre conviction est que toutes les nations, tous les peuples et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'autodéterminer.

Par conséquent, les nationaux-anarchistes ont pour but la création de communautés nationales décentralisées, au fonctionnement reposant sur l'association libre et volontaire d'individus se regroupant sur la base de leurs affinités organiques (ethno-culturelles, linguistiques), philosophiques et/ou spirituelles. Ils affirment avec force le principe de souveraineté nationale et populaire, en vertu duquel des individus librement associés en nations peuvent occuper leur propre territoire précisément délimité, et y vivre conformément à leurs propres choix, coutumes et principes. Ces espaces peuvent ainsi être régis de façon très différente les uns des autres, offrant à chacun un vaste éventail de possibilités en fonction de ses choix et aspirations, ainsi qu'une alternative véritable à la dictature de la majorité improprement nommée «démocratie» au sein des Etats-Nations contemporains. De surcroit, ces nations ou communautés autonomes peuvent éventuellement choisir de s'associer entre elles sur des bases affinitaires et se fédérer, pouvant même aller jusqu'à s'associer plus largement sous la forme de confédérations (fédérations de fédérations), respectant et préservant l'autonomie de chaque composante. Il s'agit là d'une alternative véritable à tous les dogmes centralistes de «droite» comme de «gauche». Une alternative qui respecte à la fois la liberté de l'individu, la liberté des collectivités volontaires d'individus, et la grande diversité du genre humain, richesse inestimable qu'il convient de préserver de toute uniformisation d'essence totalitaire.



Hans Cany


 

11/05/2017

Taxe foncière et Taxe d'habitation : Exigeons leur abolition

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  La prétendue "taxe d'habitation" et l'ignoble taxe dite foncière ont pour objet de rendre payant ce qui est théoriquement censé relever du droit inaliénable et fondamental de tout être humain. Ces deux "taxes", dignes héritières du scandaleux impôt sur les "portes et fenêtres" de l'Ancien Régime, consistent en effet, tout bonnement, à faire payer -et au prix fort- le simple fait d'habiter sous un toit !

  Peu importe que vous ayez la chance de posséder le logement et les terrains que vous occupez, ou que cette acquisition soit l'aboutissement de longues années de labeur et de sacrifices personnels. Vous devrez vous acquitter à ce titre d'une rançon conséquente, à laquelle s'ajoutera en sus l'inique "taxe d'habitation", qui frappe de façon arbitraire et inégale tous les citoyens, même les locataires les plus modestes, en fonction de la commune où ils résident.

   Et si vous ne payez pas, "ils" ont tout prévu : les "pénalités de retard", les saisies, et même jusqu'à l'expulsion, voire l'expropriation ! Comment est-il donc simplement possible qu' à notre époque, si peu de gens soient encore conscients de l'abjection que représente l'existence même de ces "taxes" ? Même les allocataires de minimas sociaux s'y retrouvent aujourd'hui assujettis. Faire payer le droit d'habiter sous un toit !! Certaines révolutions ont pourtant éclaté pour moins que ça...


Hans Cany

23:31 Publié dans Politique | Tags : hans cany, national-anarchisme, anarchisme | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | |

18/04/2016

Premier mai : célébration de la lutte des TRAVAILLEURS (et non "fête du travail")

 

 

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Malheureusement, peu de gens s'en souviennent : le premier Mai, en tant que jour férié et célébration revendicatrice dans le monde du travail, tire son origine de la commémoration du 1er Mai 1886, lorsqu'à Chicago (USA), la police ouvrit le feu sur les ouvriers grévistes. L'émeute qui s'ensuivit aboutit peu après à la condamnation à mort de huit  grévistes, dont quatre - tous anarchistes - furent effectivement pendus. Ces quatre socialistes libertaires avaient pour noms Spiess, Fischer, Parsons et Engel. Bien qu'abondamment récupérée par les marxistes et autres socio-démocrates, ce ne sont donc pas des martyrs issus de leurs rangs qui sont à l'origine de cette date emblématique.

Beaucoup plus tard en France, en 1941, le maréchal Pétain fit de la date du 1er Mai une fête officielle doublée d'un jour férié, mais en opérant un subtil glissement sémantique conforme aux valeurs de l'idéologie qu'il entendait promouvoir : de Fête des travailleurs, le 1er Mai devint ainsi..."Fête du travail". La nuance est de taille, même si elle a échappé et échappe toujours au plus grand nombre...

Aujourd'hui encore, nombreux sont les gens qui, relayant une altération sémantique parfaitement révélatrice de l'idéologie dominante, entretenue par les politiciens comme par les médias, continuent de parler en toute bonne foi de "fête du travail". Alors que cette appellation ne reflète en réalité qu'un détournement de son sens originel, le but recherché étant, bien évidemment, de lui ôter tout caractère véritablement revendicatif, et donc potentiellement subversif. Avril 2012 aura même vu une nouvelle tentative de récupération réactionnaire par la voix du machiavélique et démagogique Sarkozy, qui n'aura pas hésité à parler de prétendue fête du "vrai travail", opération de propagande électorale placée sous l'égide de son parti, l'UMP. Un soi-disant "vrai travail" que le sinistre sire entend sans doute opposer à un hypothétique  "faux travail", dans le but évident de diviser les travailleurs en les opposant les uns aux autres... Aux travailleurs, aux travailleuses de contrer aujourd'hui ce type de grossiers subterfuges. A eux, à elles de ne pas être dupes des exploiteurs capitalistes ni de leurs manoeuvres fallacieuses, et de permettre au 1er Mai de retrouver ses lettres de noblesse.  A commencer par sa signification initiale, sa nature originelle : celle d'une fête des TRAVAILLEURS, et non d'une vague fête "du travail", socialement neutralisée.

Le premier mai est donc historiquement un jour emblématique, symbolisant la lutte pour l'émancipation sociale. Si jadis celle-ci a pu prendre la forme d'un juste combat pour que le strict minimum soit au moins accordé aux salariés, il convient de nos jours de la faire accéder à un niveau supérieur. Il ne s'agit plus, à présent, de réclamer des salaires "plus justes" ou des conditions de travail décentes, lesquels ne sont jamais que le strict minimum, la moindre des choses pour celles et ceux qui y sont assujettis. Le nouvel enjeu de notre époque est d'exiger avec force et détermination une réduction significative du temps de travail, et, à terme, l'abolition pure et simple de l'esclavage salarié.

Hans CANY

 

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13:06 Publié dans Politique | Tags : national-anarchisme, hans cany, autogestion, anarchisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

19/02/2016

Non à l'idéologie du métissage généralisé

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L'idéologie du métissage, dont on nous rebat les oreilles 24h sur 24 à peu près partout, est aujourd'hui devenue une véritable pensée unique dont les politicards qui prétendent nous gouverner, de droite comme de gauche, se font toujours les plus fervents apôtres. A titre d'exemples, voici quelques citations on ne peut plus révélatrices, qui illustrent bien la parfaite connivence des différents acteurs du Système UMPS sur ce point précis, ce qui ne relève nullement du hasard :

 

. « il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir c’est le métissage... » (Julien Dray, PS)

 

. « Le métissage, je le dis ici, est une chance pour la France. Je serai la présidente de la France métissée et qui se reconnaît comme telle. » (Ségolène Royal, PS)


. « Notre avenir ? Une société métissée fière et énergique » (Valérie Pécresse, UMP)

 

. « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Nicolas Sarkozy, UMP)

 

. « L'objectif, c'est relever le défi de metissage. En relevant ce défi, la France est fidèle à son histoire. » (Nicolas Sarkozy¨, UMP)

 

. « Je crois que l'immigration, le métissage sont une chance pour l'Europe » (Jean-Michel Quillardet, Grand Maitre du Grand Orient de France)    


Face à la toute-puissance de cette pensée dominante qui transcende les faux-semblants des clivages politiques, les voix dissidentes sont fort heureusement de plus en plus nombreuses à se faire entendre. Même si, pour ce faire, elles se heurtent toujours au mur du terrorisme intellectuel ambiant, dont l'action consiste essentiellement à tenter d'étouffer toute expression d'opinions décrétées incorrectes par le sacro-saint catéchisme immigrationniste...

Le fait de rejeter l'idéologie du métissage serait-il donc fondamentalement "raciste", comme certains se plaisent à le crier sur tous les toits ? Pour ma part, je m'oppose à la haine raciale et aux thèses «suprémacistes», quelles qu'elles soient. Ma vision découle d'un attachement profond à ceux dont je me sens proche pour telle ou telle raison, et d'un sincère respect pour tous les autres. Cette position, que l'on peut désigner sous le nom d'ethno-différentialisme ou d'ethno-pluralisme, se situe totalement aux antipodes de la haine raciale, et se base fondamentalement sur le principe d'autodétermination pour tous les peuples et tous les groupes d'individus.


Dans l'absolu, il m'apparait qu'il n'existe pas plus de races "supérieures" que de races "inférieures". Le facteur racial ne peut à mon sens déterminer la valeur d'un individu de quelque façon que ce soit, ce qui est démontré de façon évidente par le simple fait que certains Noirs sont beaucoup plus estimables que certains Blancs, et vice-versa. Si je suis fondamentalement opposé à l'idéologie du "melting pot", je n'en souhaite pas moins établir des relations cordiales et d'estime réciproque, voire créer des liens d'affinités et d'amitié avec d'autres mouvements et individus, quelle que soit leur origine raciale ou ethnique. Je considère simplement le métissage global, à grande échelle, comme une menace très grave qui met en danger la diversité du genre humain en l'uniformisant peu à peu, de la même façon que la chasse intensive et la pollution menacent le monde animal et l'environnement.

Ensemble, avec nos camarades du monde entier, nous devons chercher à défendre nos identités respectives face aux ravages du déracinement cosmopolite. L'unité dans la diversité, telle est la clé de l'émancipation identitaire authentique : au sein d'une humanité uniformisée et indifférenciée, pas d'échanges possibles.


En soi, l'individu ne fait pas tout. Sa mentalité et sa vision du monde sont largement conditionnés par le milieu social, l'environnement physique et culturel au sein desquels il s'est construit.
S'il convient bien sûr de tenir  compte de l'individu unique en tant que tel, il n'en faut pas moins se garder de sombrer dans l'extrémisme inverse. Nier l'individu en le réduisant à une simple composante d'un groupe, ou à contrario nier le groupe dont il est issu pour ne prendre en considération que l'individu déraciné, "affranchi" de tout déterminisme et de tout héritage, c'est dans chaque cas faire preuve d'hémiplégie morale et intellectuelle.



En guise de conclusion, et de manière à invalider une bonne fois pour toutes le sophisme qui consiste à amalgamer abusivement le refus du métissage racial à une forme de xénophobie plus ou moins honteuse, je me contenterai d'ajouter qu'il suffit d'ouvrir le petit Larousse pour y lire la définition du mot "racisme", laquelle est sans équivoque :

RACISME n.m. 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races"; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes.


Il n'y a donc rien de commun entre le racisme et le simple fait de reconnaître l'existence évidente des races, qui constituent des subdivisions de l'espèce humaine, déterminées par les variations de combinaisons génétiques au sein de cette même espèce. Et le fait que le génome soit dans tout les cas globalement le même ne change rien à l'affaire, puisque  cette globalité n'exclut nullement la pluralité des formules qui la composent.

Refuser le métissage, c'est refuser l'uniformisation du genre humain, la destruction de sa diversité au moyen d'un mélange généralisé de toutes ses catégories et variations. Le racisme consiste pour sa part à établir des hiérarchies de valeur entre lesdites catégories et variations.
Que ceci plaise ou non à nos détracteurs, la nuance réside donc là. Et elle est de taille...
CQFD.

 

Hans CANY

 

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06/01/2016

Migrations de masse au crépuscule de l'empire

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Lorsqu'on constate qu'en ce mois de janvier 2016, diverses publications ont simultanément choisi de consacrer leurs dossiers centraux et leurs couvertures à la tragédie historique couramment désignée sous le nom de Grandes Invasions barbares, prélude à la chute imminente d'un Empire romain d'Occident en pleine déliquescence, on ne peut s'empêcher d'effectuer un inquiétant rapprochement entre ces évènements datés du IIIème  au Vème siècle de l'ère chrétienne, et ceux que nous avons aujourd'hui sous les yeux. Certes, l'an 2016 marque le 1540ème anniversaire de l'aboutissement de la longue agonie de l'empire, qui rendra l'âme le 4 septembre 476 avec la destitution par le Skire Odoacre de son ultime et pathétique dernier empereur, Romulus Augustule, un pré-adolescent âgé de quatorze ans. Ironique destin d'un empire qui aura vu le jour sous l'égide d'un mythique Romulus, en l'an 753 avant l'ère chrétienne, pour finir 1229 ans plus tard sous l'éphémère règne d'un autre Romulus, qualifié celui-ci non sans désinvolture d'Augustule, un "petit Auguste".

Néanmoins, au-delà de cet anniversaire qui du reste ne concerne pas spécialement le mois de janvier, on est en droit de se demander par quel curieux "hasard" toutes ces publications, du "Figaro Histoire" à "Historia", en passant par "Les Cahiers de Science & Vie" et plusieurs autres, ont axé leurs nouvelles livraisons respectives sur ce thème. La revue "L'Histoire", quant à elle, avait abordé ce sujet dès octobre 2015, en consacrant la couverture et le dossier central de son N° 416 à la chute de Rome. L'évidente analogie entre ces événements et ceux qui illustrent l'actualité immédiate est frappante, et il apparaît difficile de croire que ces parutions simultanées ne résultent pas d'un choix rédactionnel concerté, directement lié à leur contexte. On notera toutefois qu'au même moment  dans les kiosques, le hors-série "Histoire" de la revue catholique "La Vie" propose pour sa part au lecteur un dossier intitulé "Migrations : une aventure humaine"...

Aucun empire n'est éternel, et tous finissent tôt ou tard par s'effondrer. Il en fut ainsi de l'Empire Romain d'Occident, comme plus tard du Premier et du Second Empire français, de l'empire tsariste russe, de l'empire austro-hongrois, de l'empire ottoman, du Second et du Troisième Reich allemand, des divers empires coloniaux européens, de l'empire soviétique et de sa cohorte d'Etats satellites etc. Ainsi finissent tous les empires, sans exception. Tous se voulaient bâtis pour traverser les siècles voire les millénaires, mais tous se sont écroulés comme châteaux de cartes, parfois de façon soudaine, au bout de quelques siècles ou décennies, voire de quelques années.  Ceci s'observe et se vérifie systématiquement, dès lors qu'une quelconque structure impériale se retrouve à son point maximum de puissance expansionniste. Après l'ascension vient toujours la chute. L'empire se veut intrinsèquement supranational, et ce sont ses velléités tantôt suprémacistes et hégémoniques, tantôt universalistes et intégrationnistes, qui le minent littéralement de l'intérieur et  précipitent inéluctablement sa perte.

Aujourd'hui, l'empire occidental, dominé par le poids lourd états-unien, bat de l'aile. Il se trouve à la fois pris au piège des conséquences de ses propres actes, et contrarié dans ses projets par la spectaculaire résurgence de la Russie en tant que superpuissance sur la scène internationale, mettant un terme salutaire à vingt-cinq ans de diktat unipolaire. L'Union Européenne (UE), vassale des Etats-Unis dans le cadre de l'empire occidental, se voit elle aussi menacée d'effondrement global. Tout comme l'empire romain, elle croule aujourd'hui sous le poids de ses contradictions, comme sous celui des inévitables conséquences de ses propres agissements, tant extérieurs qu'intérieurs. Et tout comme l'Empire romain, l'empire occidental, à commencer par l'UE, est en train de succomber sous les assauts conjugués d'une triple crise économique, migratoire et civilisationnelle, crise d'une ampleur sans précédent qui ne pourra in fine qu'avoir raison de lui et des pseudo-valeurs qu'il incarne. Ses principes moraux, ses dogmes économiques, son colonialisme culturel et ses prétentions universalistes, associés à un immigrationnisme et à un ethno-masochisme forcenés, ne pourront, au terme du processus mortifère en cours, que le mener là où on fini tous ses prédécesseurs.

A la suite de Paul Valery, nous savons que toutes les civilisations sont mortelles. Celle qu'incarne aujourd'hui le modèle occidental n'échappe nullement à la règle. Nous le savons pareillement, l'empire romain s'est effondré pour des causes non seulement économiques, sociales et politiques, mais aussi -et peut-être avant tout- pour des raisons d'ordre ethnique. Ceci a brillamment été exposé de façon détaillée par, entre autres, l’autodidacte André Lama, dans les deux volumes de son étude magistrale intitulée "Des Dieux et des Empereurs" [1], et publiée pour la première fois en 1998. Cette chose que l'on peut qualifier d'empire occidental, comprenant l'UE via la nébuleuse atlantiste, est elle aussi en train de dépérir pour des raisons analogues.

 Force est de constater en effet que les similitudes entre les deux situations historiques sont pour le moins troublantes. A commencer par le contexte social. L'empire occidental comme l'empire romain ont rapidement étendu leurs territoires respectifs, avec pour principale préoccupation d'en faire de vastes blocs commerciaux, capables de rivaliser avec les grandes puissances économiques de leurs époques. L'un comme l'autre s'efforce sans relâche de déresponsabiliser ses citoyens, et surtout de les tenir à l'écart de la chose publique, chasse gardée d'une petite caste d'oligarques dont beaucoup n'ont jamais été élus. Pour ce faire, les notables, les politiciens, les sénateurs et jusqu'à l'empereur lui-même ont fort généreusement pratiqué le clientélisme à outrance, achetant littéralement la plèbe avec du pain et des jeux, les fameux Panem et Circenses, afin qu'elle se tienne tranquille et applaudisse ses tribuns sans véritablement comprendre les arcanes de leurs jeux politiques. Les pouvoirs en place, dans les divers pays de l'empire occidental -et donc de l'UE-, ne procèdent pas autrement, en gavant leurs populations de programmes TV débilitants et de propagande médiatique orwellienne, de culte du consumérisme, de footballâtrie et autres anesthésiants tous plus abrutissants les uns que les autres. Dans les deux cas, le but recherché est fondamentalement le même : réduire le citoyen ordinaire, le peuple, au silence, ou tout au moins à l'impuissance politique. Lorsque les pouvoirs en place ne peuvent plus se maintenir qu'en usant de tels subterfuges, nous pouvons avoir la certitude que nous assistons à la fin de quelque chose, à la fin d'un monde. Non pas à la fin du monde, mais à celle d'un certain monde. 

 En proie à une crise spirituelle majeure, doublée d'une pénétration culturelle étrangère de plus en plus conséquente, l'empire romain constituera un terreau idéal pour la transplantation de cultes exotiques [2], qui prospèreront en consommant la rupture avec la tradition religieuse de l'empire, et donc avec une part importante des fondements de son identité. L'activité de ces diverses sectes agira comme un puissant dissolvant de la romanité originelle, et l'une d'elle contribuera de manière décisive à l'acculturation de Rome  [3].  L'empire occidental moderne, quant à lui, est si obnubilé par l'esprit marchand et le matérialisme qu'il s'est produit en son sein une véritable désertion spirituelle, ses églises et ses temples se vidant à mesure que les mosquées se remplissent. Les pays de l'Union Européenne, notamment, connaissent bien ce phénomène. Il est le symptôme du nihilisme ambiant, de l'absence d'idéal et de foi instiguée par le consumérisme et la "réussite" matérielle érigés en valeurs sacrées toutes-puissantes par la ploutocratie libérale triomphante.

Mais les analogies ne se limitent toutefois pas à cela, tant s'en faut. Il suffit, pour s'en convaincre, d'énumérer plusieurs autres rapprochements qui parlent d'eux-mêmes.

A l'instar de l'Empire romain décadent, le moderne empire occidental, au premier rang duquel les USA et leurs vassaux de l'Union Européenne, est une structure parvenue à l'apogée de sa puissance et de son expansion, et qui amorce aujourd'hui une inéluctable spirale de déclin.

Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont, au cours des 40 dernières années, axé leur politique sur le mirage de l'insertion, de l'intégration, voire de l'assimilation, avec les résultats catastrophiques que nous connaissons à présent [4].

Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne bradent littéralement leur nationalité administrative, en la réduisant à une simple citoyenneté de convention qu'elle accorde à une proportion croissante d'éléments allogènes [5].
  
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont permis, par calcul autant que par irresponsabilité,  l'accueil d'une multitude de réfugiés de guerre et autres "migrants". A peine les nouveaux venus passés plus ou moins en force, l'engrenage infernal s'est aussitôt activé, la première vague de "migrants" appelant mécaniquement la suivante, et ainsi de suite [6].

Comme l'Empire romain, l'Union Européenne doit faire face à un flux  migratoire de provenances diverses, d'ampleur inédite, avec pour corollaire tous les "effets collatéraux" qui en découlent : tensions ethniques et religieuses, émeutes communautaires, explosion de l'insécurité et des violences (agressions, viols, meurtres, destructions de biens privés et publics, terrorisme etc), multiplication des zones de non-droit où l'Etat, démissionnaire, renonce à exercer son autorité [7] etc.

Comme l'Empire romain, l'Union Européenne accueille en son sein un véritable cheval de Troie qui le perdra. Rome avait cru judicieux de fédérer les peuples "barbares" en les incorporant en masse à son armée, d'abord sous la forme de troupes auxiliaires, puis directement en les intégrant à ses légions. Ces contingents étrangers se retourneront contre elle, et ce seront eux qui, au Vème siècle, donneront le coup de grâce à l'empire qui les avait abrités. L'Union Européenne, elle, est submergée par une invasion galopante qui la perdra aussi, en raison de l'arrivée et de la présence sur son sol de dizaines de millions d'allogènes, dont certains, animés d'intentions conquérantes ou terroristes, passent d'ores et déjà à l'action. Au rythme où vont les choses, combien de temps faudra-t-il encore avant que des villages d'Europe voire des régions tout entières tombent aux mains des nouveaux barbares des années 2000 ?

L'Union Européenne, on est en droit de le redouter, n'a pour l'heure encore connu que les prémices de ce qui l'attend. Submergé de toutes parts, le monde romain, à l'aube du Vème siècle, est déjà exsangue. La suite du processus sera cataclysmique, et sonnera finalement le glas de l'Empire romain d'Occident. En 410, Rome est prise par le Wisigoth Alaric. La Ville éternelle, cœur de l'empire, est mise à sac et livrée au pillage par ses troupes quatre jours durant. Pillages, destructions, meurtres et viols s'abattent sur les Romains, qui  en resteront durablement traumatisés. Détail savoureux :  les Goths, convertis au christianisme -à l'hérésie arienne- ont eu la délicatesse d'épargner les églises, alors qu'ils mettaient la cité à feu et à sang. Miracle d'un monde qui ne se voulait plus divisé entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens".  Dès 455, le même scénario se reproduit, sous l'égide cette fois de Genséric, roi des Vandales et des Alains. Ceux-ci, surgissant par la Méditerranée de l'Afrique du Nord où le royaume vandale s'étaient implanté, apportent avec eux des hordes hétéroclites en provenance du continent africain, qui ravagent de plus belle la ville quinze jours durant. Genséric rapportera en Afrique un butin considérable, laissant derrière lui une Rome dévastée qui n'était désormais plus que l'ombre d'elle-même.

Le répit fut pourtant de courte durée, puisque la mégalopole romaine fut reprise et mise à sac à peine vingt-et-un an plus tard par les troupes d'Odoacre, un Skire [8] à la tête d'une coalition de contingents barbares de l'armée romaine qui se soulevaient contre le pouvoir impérial. Ceux-ci lui portèrent cette fois un coup fatal. Le coup de grâce fut définitivement porté à la vieille Rome chancelante lorsque Odoacre déposa le dérisoire dernier empereur, Romulus Augustule, et renvoya symboliquement les insignes impériaux à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient depuis la séparation entre celui-ci et Rome en 395. L'Empire romain d'Occident avait vécu. Les aqueducs tombèrent à sec. Les voies romaines, jadis régulièrement entretenues, ne  le furent plus. Et ce qui subsistait des monuments, profanés ou désaffectés, tomba en ruines au fil du temps. Le souvenir de ce que fut autrefois la romanité n'exista dès lors plus qu'à travers ce que les envahisseurs avaient consenti à s'attribuer. Sur les ruines encore fumantes d'un empire déchu et démantelé, se bâtit un nouveau monde fragmenté en une kyrielle de royaumes barbares rivaux aux frontières mouvantes. Plusieurs siècles d'obscurité, de violences et de désordre consécutifs à cette chute d'une civilisation tout entière allaient laisser pour longtemps l'Europe en état de choc. Celle-ci mettra, à vrai dire, de nombreux siècles à se remettre d'une crise qui aura eu raison du plus puissant des empires du continent.

 Depuis 2015, l'Union Européenne, déjà minée depuis des années par l'incursion continue d'un nombre indéterminé d'immigrés clandestins, en sus de l'immigration légale, se trouve confrontée à une crise migratoire d'une ampleur sans précédent. En conséquence de sa politique  interventionniste irresponsable menée depuis 2011 en Libye puis en Syrie, un phénomène migratoire de masse submerge littéralement ses frontières méditerranéennes et sud-orientales. Ce sont des dizaines, des centaines de milliers et même des millions de "migrants" allogènes qui affluent vers l'UE, non seulement en provenance de Syrie et d'Irak, pépinières de réfugiés et de dangereux terroristes, mais aussi de Libye, du Maghreb, du Pakistan, d'Afghanistan, et de divers pays d'Afrique subsaharienne. Il est mal aisé de faire la part entre ce qui relève des conséquences de la politique criminelle des Etats de l'UE, et  en particulier de ceux qui sont membres de l'OTAN, et ce qui relève d'un plan d'invasion migratoire concerté, correspondant à la fois aux visées des islamistes conquérants, et aux besoins plus ou moins avoués du mondialisme libéral. L'ineffable Jacques Attali, chantre d'une gouvernance mondiale, n'a-t-il pas osé affirmer que la France avait besoin de 300 000 immigrés supplémentaires ? Les technocrates criminels de Bruxelles n'ont-ils pas entériné l'ethnocide généralisé des peuples européens autochtones, en décrétant que l'UE se devait d'accueillir plus de 15 millions de "migrants" d'ici à 2025 ? L'impact ethnique et social de cette vague migratoire inouïe, en plus de représenter un danger énorme d'infiltration d'éléments hostiles, voire terroristes, sera bien évidemment considérable sur l'ensemble du continent. Quarante années de politique immigrationniste irresponsable auront fortement érodé le vieil édifice. Quelques années d' invasion migratoire à l'échelon continental auront raison de lui, et lui porteront le coup fatal qui le feront s'effondrer. Son évolution démographique, sa composition ethnique, s'en trouvent d'ores et déjà profondément bouleversés.  Il faut s'y résigner, ou plutôt avoir le courage de faire face à une nouvelle réalité : l'Europe, du fait de la politique suicidaire menée par les dirigeants de l'UE, ne sera plus jamais l'Europe européenne qu'elle fut jadis.

L'empire occidental moderne, et notamment l'Union Européenne, connaîtra-t-il le funeste sort du défunt Empire romain ? Seul l'avenir nous le dira, même si les signes les plus alarmants se trouvent à présent réunis pour nous permettre raisonnablement d'envisager le pire. Bien sûr, depuis le Vème siècle, les temps ont changé. Mais là où, à l'exception notable des Huns, les "barbares" Wisigoths, Ostrogoths, Francs, Burgondes, Vandales, Suèves et autres Bretons appartenaient tous, malgré tout, au même creuset civilisationnel indo-européen que les Romains, les populations extra-européennes qui s'installent massivement sur notre sol à la faveur du grand chambardement actuel relèvent quant à elles de socles ethno-culturels et religieux fondamentalement  différents de ceux qui prévalent dans les "pays d'accueil". Ce hiatus est à la source de complications supplémentaires, qui en font donc en fait un facteur aggravant.

Ainsi que l'avait déjà perçu Robert Dun voici déjà près de trente ans, nous n'avons rien à attendre ni à espérer de la part des criminels devenus fous qui prétendent nous gouverner. Tel un virus né à l'aube des années 2000 dans la poussière des tours jumelles de New York, le poison d'un islam rétrograde et plus conquérant que jamais, dopé par les succès de ces nouveaux barbares que sont les fondamentalistes avec leur cortège d'indicibles atrocités, étend à présent son ombre menaçante sur le monde entier. Notre vieille terre d'Europe n'est elle-même plus épargnée par cette gangrène, et ce d'autant moins que ce sont précisément ceux qui ont œuvré à sa naissance et à son développement qui y tiennent les rênes du pouvoir. Il ne sert donc évidemment à rien de s'en remettre à la bonne volonté, toujours feinte, de ces traitres patentés. Ceux-ci poursuivent en réalité des buts diamétralement opposés aux intérêts des peuples du Vieux Continent. 

Quelle peut donc être l'attitude à adopter en ces temps de crise aiguë, nous qui, en tant qu'autochtones européens, perpétuons de par notre sang l'esprit et l'héritage de nos ancêtres non seulement gréco-latins, mais aussi Germains, Celtes, Slaves et autres ? Ainsi que l'a récemment pointé Troy Southgate dans le cadre d'un article [9], trois possibilités se présentent à première vue. La première est de céder aux sirènes du fatalisme ambiant, en se résignant à l'invasion migratoire par défaitisme ou au nom de la mondialisation, et donc en acceptant l'idée d'une mort lente de nos ethnies, dans un grand magma de métissage généralisé. La seconde consiste à s'opposer physiquement à l'invasion, en se préparant concrètement à des années de retranchement et de guerre civile interethnique. La troisième consiste à faire confiance aux partis politiques qui prétendent s'opposer à l'immigration et aux gouvernances suicidaires qui prévalent dans nos pays. A l'instar de Troy Southgate, je considère pour ma part qu'aucune de ces trois voies n'est de nature à nous mener vers une solution pacifique, ni acceptable. Car dans le premier cas, c'est du suicide pur et simple. Dans le second cas, le risque est gros de perdre la vie dans un conflit inepte, dans lequel les hommes libres n'ont pas leur place. Et dans le troisième cas, l'illusion aveugle hélas encore un grand nombre de fils et filles d'Europe, qui ne réalisent pas que toute tentative en ce sens est de toute façon vouée d'avance à l'échec par un système totalement verrouillé.

L'effondrement des valeurs occidentales est en cours, et avec lui celui des institutions politiques et financières qui en sont l'émanation concrète. Dans cette phase de déclin accéléré, notre continent connaît de profonds bouleversements. Que nous le voulions ou non, nous devons accepter de voir la réalité en face, et cette réalité est que l'Europe, en tant que zone territoriale, n'est déjà plus peuplée uniquement d'Européens. Nous finissons par nous sentir étrangers dans des zones de plus en plus nombreuses de nos propres pays, de nos propres villes, et la tendance générale, qui est à la crispation de plus en plus vive des communautarismes, promet d'aller crescendo. Nous devons reprendre à notre compte, pour notre plus vital intérêt, ce communautarisme ambiant. Lui seul nous permettra de faire front à l'adversité, en remettant à l'honneur ciment identitaire commun, tout en assurant la pérennité de nos peuples en tant qu'entités organiques. Nous pouvons le faire en devenant, pour reprendre l'expression de Robert Dun, des missionnaires, c'est-à-dire en nous faisant les dépositaires d'un héritage culturel, biologique, spirituel et moral dont il nous incombe de transmettre et de perpétuer la flamme, quoi qu'il advienne. Car l'Europe n'a de sens et n'existe que là où se trouvent des Européens, pleinement conscients d'eux-mêmes et de leurs racines, de leurs identités.

La civilisation occidentale mourante, fondée sur les valeurs matérielles du cosmopolitisme, du consumérisme et du profit, ne vaut pas la peine que nous nous battions pour elle, ni que nous en sauvegardions les bases. Le conflit de civilisations en cours ne doit pas nous entraîner dans sa déferlante d'hystérie collective, pas plus que l'empire occidental ne doit nous entraîner dans sa chute, et il est dans notre intérêt d'éviter le combat autant que possible.  Comme l'a préconisé Robert Dun sous forme d'un cri d'alerte [10] nous mettant en garde contre le chaos qui s'annonce, il importe en effet de ne nous battre qu'en cas d'absolue nécessité, uniquement pour nous défendre si nous sommes personnellement agressés.

A l'heure où, tels Néron, les psychopathes et les criminels qui gouvernent l'Occident se contentent de regarder Rome brûler tout en jouant de la lyre, l'essentiel est bien sûr avant toute chose de survivre, mais aussi de demeurer nous-mêmes et de faire honneur à l'esprit de résistance opiniâtre qui fut celui de nos lointains aïeux. Car ce n'est qu'en sachant d'où l'on vient que l'on peut véritablement choisir où l'on va. 

L' heure tourne. Commençons sans tarder à nous regrouper par petites collectivités soudées, formées en fonction des liens affinitaires entre celles et ceux qui les composeront, et fédérées, par alliances, à d'autres collectivités analogues, formant ainsi une puissante chaîne de solidarités inter-communautaire. L'entraide fera la force, jetant les bases d'une nouvelle conception de  l'européanité, et l'Europe existera véritablement partout où se trouveront des Européens.  De la sorte,  nous serons en mesure de faire front et de survivre à la longue nuit qui s'annonce, sans jamais cesser d'espérer et d'attendre le retour inévitable du soleil triomphant, qui se produira tôt ou tard.

Qui peut dire ce qu'il adviendra au terme de la crise internationale actuelle ? Qui sait si l'Occident connaîtra un répit in extremis, ou si sa chute est véritablement imminente ? La seule certitude est qu'il finira par sombrer, et que nous sommes aujourd'hui, bon gré mal gré, témoins de sa lente agonie. Nous ne savons pas, à vrai dire, si nous connaîtrons ou non l'aboutissement de ce processus de dépérissement. Et quand bien même, si nous y survivons, qui sait si nous vivrons suffisamment longtemps pour connaître le retour de la lumière ? Qu'importe, l'essentiel étant de garder une foi inébranlable, et d'œuvrer sans relâche, à tous niveaux pour anticiper et favoriser ce retour.  Le sort de l'empire occidental ne sera probablement guère différent, à court ou moyen terme, de celui de l'Empire romain d'Occident. D'autant plus que nous ne devons pas écarter la menace d'une nouvelle crise financière imminente, laquelle pourrait bien précipiter sa chute. Qui vivra verra, comme dit l'adage.  Mais tant que nous ne confondrons pas l'Europe multimillénaire avec l'Union qui se prétend européenne, tant que nous ne lierons pas le destin de la première au sort de la seconde, nous resterons les héritiers et les gardiens d'une force plurimillénaire qui, demain comme hier, finira inévitablement par triompher des ténèbres et de l'adversité. 

Haut les cœurs. Nous vivons la fin d'un âge sombre, mais le jour nait du plus profond de la nuit. Apollon, Bélénos et Balder reviendront, et cette fois, ce sera pour toujours.

 

Hans CANY
5 janvier 2016 E.V.



NOTES :

[1] : "Des Dieux et des Empereurs - Mélanges romains" par André Lama, Tomes I et II, 1998 et 2003, édité par la Société des écrivains. Réédité en 2010 par les éditions Dualpha, en un seul volume intitulé "Causes ethniques de la chute de l'empire romain".

[2] : Peuple superstitieux et soucieux de ne pas s'attirer les foudres éventuelles des divinités honorées par d'autres populations, les Romains se sont toujours montrés tolérants et pragmatiques en matière de croyances, allant jusqu'à pratiquer le syncrétisme en intégrant des divinités étrangères à leur propre panthéon. Dans un contexte de plus en plus généralisé de confusion ethnique, de perte des repères et de grand déracinement spirituel, les cultes allogènes d'importation exotique, tels que ceux de Mithra, d'Isis et autre Cybèle trouvèrent un terreau fertile dans lequel prospérer, et participèrent eux aussi à la dissolution de la romanité telle qu'elle avait été conçue jusqu'alors.

 [3] : Le moins que je puisse faire ici est de mentionner le travail de sape effectué  par la subversion chrétienne avec la volonté délibérée de mettre à bas l'empire, en le minant de l'intérieur. Le christianisme, implanté à Rome à partir du IIème siècle, est une secte d'importation proche-orientale, issue d'une hérésie du judaïsme. Elle ne cache pas sa franche hostilité à l'empire païen et à ses institutions. Persécutée pendant un temps, non pas du fait de ses conceptions religieuses, mais en tant que groupe séditieux représentant un danger pour l'ordre public, la secte chrétienne contribuera néanmoins à diffuser chez les classes les plus modestes de la population un messianisme "révélé" aux forts accents universalistes. Elle exercera progressivement une influence intellectuelle et politique telle qu'elle finira par gagner les cercles de pouvoir, et même par  s'imposer à partir de 380, date de l'adoption officielle du christianisme en tant que religion d'Etat. Dès lors, le monde ne se concevait plus comme une opposition entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens", ouvrant la porte à un universalisme qui allait in fine mener Rome à sa perte. Après avoir lui-même pratiqué le colonialisme culturel à outrance, l'empire se voyait à son tour colonisé moralement et spirituellement par une secte professant une doctrine monothéiste étrangère à sa tradition religieuse. Le bouleversement fut si profond qu'aujourd'hui encore, la quasi-totalité des nations d'Europe reste marquée par cette acculturation initiale.

[4] : L'expansion de l'Empire romain s'est fondée sur l'intégration de plus en plus poussée des étrangers.  Ceux-ci, d'origines diverses, sont souvent pétris de romanité, les uns par choix, les autres par nécessité ou calcul. Ils accéderont rapidement à tous les postes administratifs, y compris dans l'armée, de plus en plus coûteuse et composite. De plus en plus d'éléments allogènes intègreront les légions romaines, et en occuperont les plus hauts grades. A la fin du IIème siècle, déjà, pas moins de la moitié des sénateurs et des chevaliers est issue de notables "barbares" romanisés. De la fin du IIIème siècle jusqu'à la chute de Rome, en 476, les recrues d'origine étrangère finiront par représenter la moitié des effectifs de l'armée romaine. Une armée qui pèse de plus en plus lourd sur les finances de l'empire, qui doivent supporter le paiement de soldes conséquentes afin d'assurer la loyauté d'unités entières, toujours promptes à se mutiner, voire à faire sécession. 

[5] : En l'an 212 de l'ère chrétienne, l'empereur Caracalla, par un édit, accorde systématiquement la citoyenneté romaine à tout habitant libre de l'Empire romain. Une décision lourde de conséquences qui, sous couvert d'intégration et même d'assimilation, fonctionnera comme une véritable pompe aspirante, contribuera fortement à la désagrégation de l'identité romaine originelle, et finira par annihiler l'autorité et la puissance de Rome en intégrant de plus en plus d'éléments étrangers, jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir politique et militaire.
Dans la quasi-totalité des pays de l'Union Européenne, c'est le "droit du sol" qui prévaut. Un dogme juridique qui octroie automatiquement la nationalité d'un pays à quiconque nait sur son sol, ce qui revient à dire qu'un cheval est une vache s'il est né dans une étable, pour reprendre un bon mot. Au nom de ce sacro-saint principe droits-de-l'hommiste, les "nationalités" de papier se multiplient, sans même parler des phénomènes d'octroi de doubles nationalités, de "régularisations" en catimini de contingents de clandestins qualifiés par la novlangue de bois de "sans-papiers", ni de la submersion inédite que subissent à l'heure actuelle les frontières du Vieux Continent, sous la pression colossale d'un flot ininterrompu de prétendus "migrants", venus qui de Syrie ou d'Irak, qui du Pakistan, ou de divers pays d'Afrique subsaharienne.

[6] : L'an 370 marque pour l'Empire romain le début d'une vaste crise migratoire, qui ne fera que s'amplifier et le fragiliser jusqu'à sa chute . Les Goths, poussés par les Huns qui envahissent leurs territoires, se ruent en masse sur les frontières de l'empire, afin de s'y réfugier. Littéralement submergées par cet afflux subit, les autorités romaines, prises au dépourvu, peinent à l'endiguer. Devant le fait accompli, l'empereur Valens se résigne bon gré mal à "accueillir" cette vague de "réfugiés", songeant néanmoins à utiliser ces Goths contre les Perses. Leurs armes leur sont donc laissées à cet effet. En 376, ils sont des dizaines de milliers, peut-être une centaine de milliers, nombre considérable pour l'époque, qui se pressent aux portes de l'empire. Une fois de plus, ce dernier cède. Mais ces "réfugiés" Goths pourtant romanisés en apparence, devenus nombreux, ne tardent pas à se soulever contre l'autorité impériale. En 378, ils infligent une cuisante défaite militaire aux légions romaines à Andrinople, en Turquie actuelle.  C'est ainsi que dès 382, les Goths, s'imposant de plus en plus, obtenaient de l'empire un traité reconnaissant et garantissant leur autonomie. Le ver était dans le fruit, et cette capitulation romaine face à ce qu'il faut bien nommer une invasion migratoire allait par la suite fonctionner comme une véritable pompe aspirante, incitant toujours et encore plus de groupes de populations barbares à se ruer sur le juteux gâteau romain. Le limes ne suffit plus à contenir l'élément étranger à l'extérieur des frontières, et le caractère cosmopolite de l'institution impériale ne peut que s'en accroître. Le processus de dissolution étant enclenché, l'empire ne sera dès lors plus jamais le même, et ne s'en relèvera finalement pas.

[7] : A mesure que la crise majeure qu'il traverse s'éternise et s'amplifie, l'Empire romain, surtout à partir de la fin du IVème siècle, se voit contraint de renoncer à son autorité sur un nombre sans cesse croissant d'enclaves , contrôlées sur son territoire par des groupes barbares divers et variés. Au Vème siècle, la situation économique et militaire devient si critique que ce sont des provinces et des colonies entières dont il doit se retirer, faute de moyens militaires suffisants pour en assurer le contrôle. C'est ainsi que nombre de territoires de l'Empire romain, tantôt conquis par les armes, tantôt abandonnés par nécessité, tombent aux mains des envahisseurs, et  l'affaiblissent toujours davantage.


[8] : Les Skires étaient un peuple germanique originaire des rivages de la mer Baltique.

[9] : "La race est la nation, et la nation est la race" par Troy Southgate, novembre 2015. Texte en ligne : http://national-anarchisme.hautetfort.com/archive/2015/12...

[10] : "Camarade, ne te trompe pas d'ennemi" par Robert Dun, In "L'HOMME LIBRE, fils de la Terre" , Juin 1995. Texte en ligne : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2015/11/24/cama...






 

01:14 Publié dans Histoire, Politique | Tags : hans cany, national-anarchisme, races et ethnies | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | |

04/12/2015

ELECTIONS : Voter pour le "moindre mal", c'est perpétuer la servitude volontaire

hans cany,national-anarchisme,démocratie directe

Le bétail électoral des "bons citoyens", le populo-girouette, pousse les hauts cris face aux diverses exactions du pouvoir en place, et, disons-le d'emblée, il a parfaitement raison de le faire. Serait-ce donc là le signe d'une certaine prise de conscience du caractère fondamentalement abject et criminel du Système établi, quels que soient les hiérarques placés à sa tête ?... Hélas, que nenni ! L'esprit primaire de l'électeur moyen ne remet nullement en question la bêtise crasse dont il a su faire preuve pour la énième fois en se déplaçant aux urnes, lors des précédentes escroqueries électorales. Et tout ceci se reproduira. Encore une fois, l'électeur -animal grégaire et conformiste s'il en est- saisira la prochaine occasion de se choisir de nouveaux maîtres, feignant de croire dur comme fer à l'avènement d'une "autre politique", tout comme le religieux s'en remet à la venue d' un "messie" providentiel ou à l'intervention divine... La RELIGION des urnes bat son plein, et de tous bords, les représentants de ce culte infâme peuvent se frotter les mains.

A coup sûr, si la droite sortait victorieuse de la prochaine échéance, nous serions témoins, dans un avenir plus ou moins proche, d'un certain "réveil" des "mouvements sociaux", voire peut-être même d'un énième et naïf "mouvement étudiant". Le tout serait bien entendu orchestré par des forces "de gauche" (sic) et d'extrême-gauche qui n'auraient comme véritables objectifs que leurs propres intérêts de contrôle et de pouvoir, en profitant de l'affligeante crédulité des masses. Et l'ensemble de cette grotesque mascarade s'éteindra bien entendu comme feu de paille dès le prochain changement hiérarchique, sans jamais s'attaquer aux fondements du Système... Quelle sinistre farce ! Grâce à la bétise, au conformisme, et au réformisme corporatiste de cet amas de larves égoïstes, les exploiteurs et les tyrans de toutes tendances peuvent dormir tranquilles, forts de l'image "respectable" de "démocrates" élus au suffrage universel qui leur a été ainsi offerte sur un plateau !...

Ceci dit, on sent poindre un vent de contestation. Enfin !
Elles sont de plus en plus nombreuses -et c'est tant mieux-, les voix qui s'élèvent ça et là contre le système établi et contre les élections sur lesquelles il prétend s'appuyer. Mais le gros souci, c'est que même parmi les gens qui dénoncent la pseudo "démocratie" parlementaire indirecte - dite "représentative" - comme la falsification qu'elle est, beaucoup continuent malgré tout de participer au cirque électoral, par réaction et/ou conditionnement. Ils choisissent par dépit de voter pour le "moins pire", pour le "moindre mal" faute de mieux. Or, c'est un non-sens total, puisque c'est précisément leurs votes qui perpétuent indéfiniment l'imposture...

Voter pour un quelconque "représentant" de quelque bord que ce soit, c'est abdiquer, renoncer à la souveraineté populaire en distribuant des chèques en blanc à des "élus" potentiels. Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande électorale, l'abstention sert à quelque chose : c'est le plus puissant moyen de contestation, et l'abstention est comptabilisée, contrairement aux votes blancs et nuls. Plus le pourcentage d'abstention est important, moins l'élection d'un quelconque parti ou quidam est légitime, c'est mathématique. Et moins il y a de participants qui cautionnent l'imposture, plus cette dernière est remise en question, et plus il y a moyen de faire entendre des propositions alternatives, pour une VRAIE démocratie, directe et participative.


Leur prétendue "alternance" n'est qu'un leurre, et le plus pernicieux des pièges. Elle donne l'illusion du contrôle populaire et du libre choix, alors que dans les faits il n'en est rien. Les fondements du Système resteront inchangés, quels que soient les imposteurs de drauche ou de goite qui seront "élus". Au nom d'une dictature de la majorité des voix exprimées sur la minorité, qui plus est. Toutes relatives que puissent être la différence entre les deux, ou même la participation au processus électoral. Réveillez-vous. Vous croyez naïvement vivre en "démocratie", alors qu'il ne s'agit au mieux que de démocrature, la plus subtile des dictatures qui se dissimule derrière un faux nez "démocratique" !

L'imposture de ce système est exposée de façon concise dans l'extrait de texte suivant :

"La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature. Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les « battus », cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes dictatoriaux."

 

De temps à autres, certaines et certains, parmi nous, succombent aux sirènes de l'électoralisme en essayant de nous convaincre du bien fondé de voter pour tel parti ou tel candidat -généralement pour contrer tel autre-, voire même de l'opportunité pour notre mouvance de nous constituer en parti politique et de présenter notre candidature lors de consultations électorales.
Je ne saurais trop les renvoyer  à cette citation, entre autres :

"Le parti est la dictature contemporaine. Il est "l'appareil de gouvernement" de la dictature d'une fraction sur l'ensemble. Il est de nos jours le dernier en date des appareils dictatoriaux. Et comme le parti n'est pas un individu, il reflète une démocratie apparente en forgeant des assemblées ou des commissions, sans compter la propagande à laquelle se livrent ses membres. Le parti n'est nullement un appareil démocratique, parce qu'il se compose des gens qui ont les mêmes intérêts... ou les mêmes vues... ou la même culture... ou font partie d'une même région... ou ont la même idéologie... et qui se regroupent en un parti pour assurer leurs intérêts ou imposer leurs vues, ou étendre le pouvoir de leur doctrine à la société toute entière. L'objectif d'un parti est de parvenir au pouvoir au nom de l'exécution de son propre programme. Il n'est pas démocratiquement admissible qu'un parti gouverne le peuple tout entier car celui-ci est constitué d'intérêts, d'opinions, de tempéraments, d'idéologies ou d'origines différents."

 

C'est pourquoi il n'y a pas - et il ne doit pas y avoir - de parti politique jouant le jeu "démocratique" du Système tout  en prétendant en combattre les fondements. Ce que certain(e)s, malheureusement, ont encore du mal à comprendre... De telles élections s'inscrivent dans le cadre de la fausse "démocratie" indirecte et parlementaire, avec dictature d'une prétendue "majorité" à la clé. Or, notre propos, c'est précisément tout l'inverse : la vraie démocratie, c'est à dire DIRECTE et participative, sans prétendus "représentants", sans substituts au pouvoir du peuple, et donc sans partis. Car qui dit parti dit partie, et confiscation de la souveraineté populaire au profit exclusif d'une caste, quelle que soit cette dernière. La démocratie directe constitue un principe fondamental du national-anarchisme.

 

Au sujet de cette démocratie directe que nous prônons, la citation suivante résume bien de quelle façon le peuple a été détourné de son idée même par l'oligarchie régnante :

"La démocratie directe, quand elle est mise en pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelle que soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d' « appareils de gouvernement » successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti."

A vous, à nous tous de redonner son sens initial et véritable au mot Démocratie, et de ne plus cautionner sa grossière contrefaçon en nous rendant aux urnes pour nommer de quelconques oligarques.

En guise de conclusion, vous vous demanderez sans doute de qui sont les citations qui émaillent cet article, et d'où elles sont extraites. Il était important de vous en laisser apprécier la pertinence sans préjugés. Mais le moment est venu de dévoiler le nom de leur auteur : Mouammar Kadhafi. Tous ces passages sont extraits  du Livre Vert, et plus précisément de sa première partie, consacré à la question démocratique. Pour en savoir plus, vous pourrez accéder à l'intégralité de cette première partie en cliquant ici : Le Livre vert, Première partie.

Hans CANY

 

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03/12/2015

ELECTIONS : Notre consigne de vote ? Le BOYCOTT !

 

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"Si tu ne votes pas, ne te plains pas", nous disent parfois certains, convaincus de la justesse et de la logique imparables de leur bon mot. Nous serions pourtant tentés de leur répliquer, de façon tout aussi catégorique : "Si tu votes pour des escrocs, des imposteurs et des charlatans, alors ne viens pas te plaindre ensuite d'être entubé à qui mieux-mieux" !...

Voter pour un quelconque "représentant" de quelque bord que ce soit, c'est abdiquer, renoncer à la souveraineté populaire en distribuant des chèques en blanc à des "élus" potentiels. Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande électorale, l'abstention sert à quelque chose : c'est le plus puissant moyen de contestation, et l'abstention est comptabilisée, contrairement aux votes blancs et nuls.

Plus le pourcentage d'abstention est important, moins l'élection d'un quelconque parti ou quidam est légitime, c'est mathématique. Et moins il y a de participants qui cautionnent l'imposture, plus cette dernière est remise en question, et plus il y a moyen de faire entendre des propositions alternatives, pour une VRAIE démocratie, directe et participative. Le système actuel, qui usurpe de façon éhontée l'appellation de "démocratie", est en réalité tout le contraire de la Démocratie véritable. Il s'agit tout simplement d'une oligarchie.

 Ce que le Système craint le plus, ce n'est pas le vote pour untel ou untel -même pour des "extrêmes" ou de pseudo "rebelles" institutionnalisés-, mais c'est bel et bien l'ABSTENTION... Car l'abstention consciente et "militante", le boycott total, signifie à terme la mort de ce système de dupes, et l'avènement potentiel d'autre chose. Tant qu'il restera assez de naïfs pour jouer le jeu, ne serait-ce que celui du "moindre mal", on ne sera pas près de voir avancer le schmilblick.

Ne vous laissez plus berner, refusez de vous faire confisquer votre souveraineté, refusez de plébisciter untel ou untel sous prétexte de "moindre mal", alors que le ou la candidat(e) en question n'incarne nullement vos aspirations profondes et réelles, et qu'une fois élu(e), vous ne pourrez plus exercer le moindre contrôle sur ses agissements ni sur ceux de ses acolytes.

Ceux qui vous disent qu'en ne votant pas, vous laisseriez les autres choisir et décider à votre place vous mentent, ou au mieux se trompent. Ils ne font qu'entretenir l'illusion du libre choix et donc de la légitimité de ce système fallacieux. Ne les écoutez pas, cessez de vous faire avoir. Comme le dit fort judicieusement l'adage, si les élections pouvaient réellement changer les choses, elles seraient purement et simplement interdites, et ce depuis longtemps. Ne l'oubliez jamais.

La seule solution qui soit réellement efficiente , c'est l'objection de conscience permanente et généralisée, et donc le boycott, l'abstention consciente et révolutionnaire. Au contraire, contestez. Refusez de jouer le jeu. Informez vous, instruisez vous, découvrez des alternatives radicales, et faites-les connaître autour de vous. Le vrai changement, ce ne sont pas eux, ni leurs soi-disants rivaux dans la course à la gamelle. Le vrai changement, c'est vous, c'est nous. Car nous sommes le Peuple.

 

Concernant la prochaine mascarade électorale et la fausse alternance qu'elle prétend vous proposer, nous autres, les nationaux-anarchistes authentiques, ne pouvons mieux faire que de vous recommander de toujours garder à l'esprit cette brillante formule de Michel Audiard : Cocu pour cocu, je préfère ne pas être consentant. Alors, je ne vote pas.

D'ailleurs, un homme ou une femme libre ne vote pas. Désigner ses maîtres, c'est le propre des esclaves.

Hans CANY

 

 

TOUTE "REPRESENTATION" POLITIQUE EST UNE IMPOSTURE !

PAS DE SUBSTITUT AU POUVOIR DU PEUPLE !

PAS DE DEMOCRATIE REELLE EN DEHORS DE LA DEMOCRATIE DIRECTE ET PARTICIPATIVE !

PAS DE DEMOCRATIE SANS CONGRES POPULAIRES ET COMITES POPULAIRES !

EXIGEONS DES CONGRES POPULAIRES PARTOUT !

 

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25/10/2015

LE MYTHE DE L'HEXAGONE : un livre essentiel contre le jacobinisme

Peu importe que l'on juge favorablement ou défavorablement les engagements et les prises de positions de cette figure historique du mouvement breton que fut Olier Mordrel; figure historique tout aussi controversée que "maudite" et "sulfureuse", dès lors qu'elle est vue à travers le prisme du politiquement correct et du parti pris  idéologique. Là ne se situe pas la question.

"LE MYTHE DE l'HEXAGONE", paru en 1981 chez l'éditeur Jean Picollec, constitue un ouvrage de référence fondamental, au propos d'une valeur intemporelle, et que je ne saurais trop vous conseiller de lire, de relire, de faire lire, de découvrir ou de redécouvrir. Comme son titre l'indique, Mordrel y démonte point par point, sous la forme d'un magistral rappel historique concernant chacune de ses régions,  le mythe du prétendu "Hexagone", ce mythe tenace sur lequel prétendent s'appuyer les diverses chapelles du nationalisme français, et auquel s'accrochent plus largement tous les adeptes de la croyance jacobine en une prétendue nation "une-et-indivisible".

Ainsi que le rappelle l'auteur avec brio, celle-ci ne constitue en aucune manière une nation digne de ce nom, puisqu'elle est en réalité composé d'au moins vingt nations très différentes -qualifiées de façon dévalorisante de "régions"-, annexées sous la contrainte au prix d'une acculturation intensive et d'une confiscation de leurs prérogatives légitimes, sur fond de centralisme administratif aux relents impérialistes, voire colonialistes.

Du reste, ces annexions ne remontent bien souvent pas à la nuit des temps, contrairement à une croyance trop largement répandue. Ce n'est en effet qu'en 1532 qu'un traité d'union a été conclu entre la France et la Bretagne, cette dernière étant restée autonome jusqu'en 1789, date de la suppression de son autonomie et de son annexion pure et simple. Ce n'est qu'avec le traité des Pyrénées, en 1659, que le "Nord-Pas de Calais" fut en grande partie annexé par la France, la conquête militaire ayant été parachevée vingt ans plus tard, en 1679. Ce n'est que depuis 1769 que la Corse a été annexée par la France. Quant au Comté de Nice et à la Savoie, ils n'ont pour leur part été annexés qu'en...1860 ! Etc etc. Les exemples sont légion, et en réalité, peu nombreuses sont les régions qui sont "françaises" de très longue date.

Ce constat vient nous rappeler l'importance capitale de la seule alternative permettant de respecter réellement l'autonomie, l'identité et la diversité des peuples et des nations réels : celle d'un fédéralisme intégral, interne comme externe, non seulement à l'échelle des actuels Etats-Nations, mais aussi, beaucoup plus largement, à l'échelle continentale tout entière.

"LE MYTHE DE L'HEXAGONE" d'Olier Mordrel est malheureusement épuisé depuis longtemps, et n'a hélas  encore fait l'objet d'aucune réédition à ce jour. Chose infiniment déplorable, eu égard à la grande qualité de l'ouvrage, ainsi qu'à la portée du message qu'il délivre. Espérons vivement qu'un éditeur prendra prochainement l'excellente initiative de remédier à ce très regrettable état de fait. En attendant, vous pourrez toujours, moyennant quelques efforts de recherche et un peu de chance, faire l'acquisition de l'objet à prix variables chez les bouquinistes, via Internet ou ailleurs.

Pour conclure cette rapide présentation, rien de mieux que de reproduire ici cette fort pertinente citation de Pierre-Joseph PROUDHON, qui conserve aujourd'hui toute sa valeur : « La nation française actuelle se compose d’au moins vingt nations distinctes, et dont le caractère observé dans le peuple et chez les paysans est encore fortement tranché… Le Français est un être de convention, il n’existe pas… Une nation si grande ne tient qu’à l’aide de la force. L’armée permanente sert surtout à cela. Ôtez cet appui à l’administration et à la police centrales, la France tombe dans le fédéralisme. Les attractions locales l’emportent » .

Hans CANY

 


"LE MYTHE DE L'HEXAGONE" est à présent lisible en ligne ici (format PDF) :
https://docs.google.com/file/d/0B7USO7GnDdyLSHNiLVEtQ0g1N...

 

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Quatrième de couverture :

 
Tout au cours de l'Histoire, il apparait toujours deux Frances, face à face, qui se haïssent au point souvent de s'entretuer. Rien de tel dans les autres pays européens : ils ont tous connu des conflits internes, mais pas ce perpétuel antagonisme.
Le spectacle de la France, par ailleurs, proclame la même absence d'unité, qu'il s'agisse des appartenances historiques de la moitié de ses provinces, des orientations géographiques de ses diverses parties, des cultures populaires qu'on y rencontre, des types humains...
Par contre, le système et les institutions politiques que Paris a imposés aux peuples que réunit l'Hexagone depuis les débuts de la monarchie, loin d'exprimer sa diversité fondamentale, sont les plus unifiés du monde et, même quand il est question de décentralisation, l'Etat fait un tabou de son "une-et-indivisibilité" !
C'est cette conclusion choquante dont Olier Mordrel -l'homme qui a derrière lui soixante ans de lutte pour les libertés bretonnes- découvre les origines et les causes. En arrachant à l'ombre et au silence les réalités vivantes que comprime l'Hexagone, en faisant justice des légendes apologétiques qui prétendent justifier le tabou, il jette sur la France une lumière qui en découvre la vraie nature, et autorise l'espoir d'une renaissance que paralysent aujourd'hui les idées stéréotypées et sclérosées.
Il faut reléguer aux archives le mythe de l'Hexagone et rendre la parole à la diversité, synonyme de vie et de liberté.
Ce livre traite du problème et de l'histoire de toutes les contrées de l'Hexagone : de la Flandre à la Guyenne, de la Corse à la Normandie, de la Franche-Comté au Pays Basque, de la Bourgogne au Languedoc, de l'Alsace à la Bretagne, de la Savoie au Pays Toulousain.
 

14/08/2015

Antisémitisme, antisionisme : Pour en finir avec le confusionnisme

 Aujourd'hui, on a très vite fait de passer au pilori de l' "antisémitisme". Les pères fondateurs d'idéologies de libération sociale, bien qu'ayant vécu au XIXème siècle, n'y échappent même plus. Beaucoup de figures historiques de l'anarchisme sont aujourd'hui stigmatisées par les tenants du politiquement correct, sous prétexte qu'elles défendaient des positions et tenaient des propos prétendument « antisémites » : Proudhon, Bakounine, Emile Pouget, Makhno, Fourier, ou même des socialistes révolutionnaires comme Blanqui, etc. C'est oublier bien vite que leur « antisémitisme » n'en était en fait pas véritablement un, puisqu'il était à fondements sociaux et religieux, et non raciaux.

Les nationaux-anarchistes que nous sommes, pour leur part, ne font en tout cas pas profession d'antisémitisme, puisqu'ils réduisent la « question juive » à un problème RELIGIEUX. Les juifs et autres israélites sont tout simplement ceux qui professent la religion juive, rien de plus. Il n'existe pas de type racial spécifiquement juif. Il existe certes des juifs d'ethnies sémitiques, mais aussi des juifs européens/blancs, noirs/africains, etc etc. Il existe même des juifs japonais !

En revanche, il n'est tout simplement pas admissible de se voir interdire toute attaque du Judaïsme en tant que religion, sous peine d'être aussitôt taxé d' « antisémitisme ». Et il ne l'est pas davantage de se voir interdire toute critique du sionisme (= nationalisme juif pro-israélien) sous peine d'encourir le même type de condamnation de la part des bonnes consciences de service, voire même d'individus moins bien intentionnés...

Notre national-anarchisme entend rejeter et combattre le Judaïsme exactement au même titre qu'il rejette et combat les autres religions dites « révélées », ou « Religions du Livre » : Christianisme et Islam. A nos yeux, les trois Religions du Désert (Christianisme-Judaïsme-Islam) ne constituent qu'une seule et même hydre à trois têtes que nous n'hésitons pas à qualifier d' Ennemi millénaire. On ne peut combattre efficacement l'une de ces trois têtes tout en ménageant les autres, et nous réclamons pour toutes ces institutions religieuses une égalité de traitement. 

Ceci étant, il est bien évident qu'à nos yeux, une personne « d'origine juive » qui n'adhère pas ou plus aux dogmes de la religion mosaïque cesse par là-même d'être juive : aucun facteur d'essence raciale ou biologisante n'intervient dans notre refus du judéo-christianisme, et les apostats de tous horizons ne nous posent aucun problème, tant s'en faut. Précisons en outre que notre combat contre les grandes religions dites « révélées » ne vise en aucun cas les croyants en tant qu'individus, mais l'objet de leurs croyances, ainsi que leurs institutions cléricales.

Ajoutons enfin que l'emploi dans son acception actuelle du mot "antisémitisme" est tout aussi fallacieux qu'abusif. On désigne en effet comme Sémites non pas les Hébreux seuls, mais tout un ensemble d'ethnies distinctes qui parlent une langue apparentée. Sont donc sémites également les Assyro-babyloniens, les Amorites, les Azaméens, les Phéniciens, les Hébreux, les Ethiopiens, et les...Arabes. 

Pour conclure, nous tenons à rappeler la distinction claire qu'il convient d'opérer entre les concepts d'antisémitisme, d'antijudaïsme et d'antisionisme, lesquels ne sauraient décemment pas être confondus :

 

. ANTISIONISME : Opposition au nationalisme juif pro-israélien  (==> POLITIQUE)

 

. ANTIJUDAÏSME : Opposition à la religion judaïque et à ses fondements (==> RELIGIEUX)

 

. ANTISEMITISME : Haine des personnes juives et/ou d'origine sémitique, basée sur des considérations et critères ethno-raciaux (==> RACISME)

 

L'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire impose donc de reconnaître cette évidence des plus criantes : le premier et/ou le second n'implique(nt) pas nécessairement le troisième.

Se réclamer de l'antisionisme et/ou de l'antijudaïsme n'implique aucunement l'antisémitisme, et être antisioniste ou antijuif, ce n'est pas être antisémite.

Toute assimilation de principe de l'antisionisme à l'antisémitisme relève donc de raccourcis abusifs d'essence tyrannique, et à visées éminemment liberticides.
Le  devoir sacré de tout esprit libre est d'opposer une farouche et irréductible résistance à tous ceux qui tenteraient d'imposer leur loi sur les bases d'un tel sophisme.


Hans Cany



 

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24/07/2015

L'abolition des frontières : une idée irresponsable

 

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La question des frontières entre différents territoires donne aujourd'hui lieu à des débats passionnés. Bien évidemment, les frontières politiques des actuels Etats-Nations, ne tenant aucun compte des réalités historiques, linguistiques, culturelles, et régionales sont non seulement arbitraires, mais relèvent même parfois de la plus criante aberration. Seulement, allez demander aux Amérindiens, aux Palestiniens, ou aux Aborigènes d'Australie ce qu'ils pensent de l'absence totale de frontières reconnues, à la lumière de leurs tragiques expériences !...

 Qu'est-ce donc qu'une frontière, au juste ? Une frontière, c'est ce qui définit la territorialité, le droit pour un groupe d'individus d'être souverain chez lui, au même titre qu'un individu a droit à l'intimité et à la souveraineté en son propre domicile. Un individu insécurisé, non souverain chez lui, ne serait assurément pas libre. Il en va bien évidemment de même pour toute communauté, toute nation, sur le territoire délimité qui constitue son cadre de vie.

 Une frontière, c'est tout simplement ce qu'implique le droit à l'autodétermination, à l'autonomie et à l'indépendance pour tous les peuples et collectivités humaines. Sans territoires définis, sans délimitations précises, les notions d'autodétermination et de souveraineté/indépendance ne signifient plus rien.

 Une frontière, c'est ce qui marque la délimitation entre deux nations distinctes, c'est-à-dire entre deux groupes humains ayant chacun une identité ethno-culturelle qui lui est propre.

Par nation, au sens où l'entendent les  nationaux-anarchistes et autres fédéraux-socialistes, il faut comprendre entité ethno-culturelle ou culturelle , et non entité politique. La nation ne doit en aucun cas être être assimilée ou confondue avec l'Etat-Nation, qui pour sa part est d'essence politique, administrative et donc coercitive. L'ennemi, c'est l'Etat, et son avatar abstrait l'Etat-Nation. Mais pas le sentiment national réel, concret, qui en soi ne constitue aucunement un facteur aliénant et liberticide , ni n'implique le racisme, pas plus que la xénophobie. Le fait national est tout simplement un fait naturel, reposant sur la transmission héréditaire, d'individus à individus, de liens génétiques et  socio-culturels, ainsi que sur l'adhésion volontaire de chacun.

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 Des esprits se voulant généreux et  pétris d'équité conçoivent apparemment que la suppression des frontières constituerait la panacée contre la xénophobie et le racisme, et qu'elle représenterait, à travers le prisme déformant d'une sorte d'idéologie de la repentance et de la rédemption éternelles, le juste prix à payer pour répondre collectivement de fautes commises jadis par nos aïeux. En d'autres termes, on attend des "réparations" de la part de gens qui n'ont personnellement commis aucune faute, au bénéfice de gens qui, pour leur part, n' en ont jamais subi préjudice. Double non-sens, fondé sur le sophisme de la culpabilité collective et héréditaire.
D'autres souhaitent simplement ouvrir les portes des pays industrialisés et traditionnellement impérialistes à l'immigration en masse des populations pauvres.

En réalité, outre son caractère dangereusement irresponsable, cette idée de libre circulation totale et sans entrave, si généreuse qu'elle puisse sembler a priori, ne tient aucun compte d'un fait pourtant évident : les problèmes sociaux, économiques, politiques, culturels et religieux des pays du Tiers-Monde ne seront nullement résolus par une fuite en masse de leurs ressortissants vers les pays dits "riches". Bien au contraire, serait-on même tenté d'ajouter.

 Pour les pays d'accueil, l'impact sur l'environnement social comme écologique d'un flux migratoire aussi colossal serait catastrophique. Et nul n'est besoin de mentionner le cataclysme économique et le déséquilibre ethno-démographique qu'il engendrerait.

Néanmoins, quelles que soient les politiques d'immigration à venir, l'Occident devra tôt ou tard faire face aux conséquences de son exploitation permanente des nations d'Afrique, d'Asie, et d'Amérique latine. La véritable solution aux conditions misérables que subissent les peuples de ces trois continents réside, comme pour tous les autres peuples, dans une véritable révolution sociale émancipatrice, dans leur affranchissement des carcans obscurantistes et théocratiques, dans la préservation et la mise en valeur de leurs particularismes ethno-culturels les plus enrichissants.

 La suppression des frontières est un thème très répandu à l'heure actuelle dans la propagande des mouvements "radicaux", que ceux-ci soient de sensibilité libertaire ou d'extrême-gauche. Pourtant, ce concept, outre sa dimension hautement utopique, implique de possibles développements racistes, impérialistes, et écologiquement dévastateurs qui ne sont que fort rarement analysés. 

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 Les libéraux, désireux d'asseoir leur domination politico-économique sur le monde entier par la mondialisation du capitalisme, ne tendent-ils pas, eux aussi, à nier les frontières et à encourager l'uniformisation ?... 

L'objectif plus ou moins avoué du libéralisme économique et sociétal, c'est le grand magma planétaire indifférencié. C'est la poursuite d'une uniformisation toujours plus globalisante voire totalitaire, pour qu'à force de brassages et de mélanges les identités et les particularismes disparaissent. Pour faire de l'humanité une armée de zombies indifférenciés,  de consommateurs-clones malléables et redevables à merci, identiques de Los Angeles à Vladivostok comme de Reykjavik à Tombouctou , ou encore de Paris à Pékin, le grand rêve de l'ultralibéralisme a toujours été de s'affranchir de l'autorité des  frontières.

Le capitalisme libéral est par essence cosmopolite, apatride. Les seules lois et les seules valeurs qui le régissent sont  les prix de revient et les bénéfices. Il n'a que faire des nationalités, des souverainetés populaires et des frontières, et souhaite continuellement les affaiblir et les faire disparaître, consacrant ainsi le triomphe de l'économique sur le politique.

Effacer les frontières, détruire les indépendances nationales, c'est l'objectif ultime du grand Capital multinational et apatride. Prôner l'abolition des frontières, c'est objectivement jouer le jeu des libéraux, en leur servant d'idiots utiles, manipulables à volonté.

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 Des frontières se sont créées puis sont tombées dans le passé, d'autres tomberont ou se créeront dans le futur, et les composantes ethniques de diverses régions du globe continueront à subir des changements plus ou moins accentués : tels sont les impératifs de l'Histoire. L'internationalisme anti-étatique est bien entendu partagé par tous les anarchistes et les socialistes anarchisants, pour qui la notion de solidarité internationale n'est généralement pas un vain mot.

 Les problèmes qu'implique le maintien des frontières actuelles sont hélas particulièrement criants pour des peuples sans souveraineté reconnue comme les Basques, les Bretons, les Flamands, les Corses, les Kurdes, ou encore beaucoup de peuples africains, américains et asiatiques dont les terres ont été spoliées, escamotées par des lignes tracées sur une carte.

Les gouvernements et les Etats ne doivent pas s'interposer sur le chemin de l'autodétermination des peuples et des individus. Et il ne doit pas y avoir de frontières limitant la solidarité, l'entraide, et la coopération volontaire. Pour autant, la négation des frontières et des nationalités constitue le piège ultime qu'il convient d'éviter, sous peine de scier la branche sur laquelle on est assis, et de se faire l'instrument du cancer mondialiste.

Ainsi donc, le combat internationaliste doit être compris et appliqué dans le sens le plus équitable : pas de frontières limitant la solidarité, et pas de frontières imposées contre leur gré à des groupes humains sans souveraineté. En revanche, pourquoi nier le droit des peuples et des groupes humains à l'autodétermination et à la souveraineté territoriale ? Le choix individuel des "apatrides" volontaires, en soi, est certes respectable. Mais il cesse de l'être à partir du moment où ils entendent l'imposer de façon universelle, en refusant aux autres le droit de se constituer en entités collectives souveraines.
 

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 Par le refus de toute logique génocidaire ou assimilationniste , il convient de lutter pour le pluralisme, car la diversité ethnique, culturelle, et linguistique est le fondement même de la richesse de l'humanité. Par la solidarité de tous les peuples en lutte contre l'impérialisme de par le monde, il convient donc d'opter pour un inter-nationalisme véritable qui, au lieu de nier et de rejeter les différences, au lieu de détruire les souverainetés et les autonomies, les reconnaît et œuvre à leur préservation.

 L'internationalisme consiste à mon sens en la solidarité internationale de tous les peuples opprimés et des exploités en lutte contre leurs oppresseurs et leurs exploiteurs, et non en une sorte de mondialisme massifiant, uniformisant et négateur de toutes les frontières.

 Il ne s'agit pas ici de plaider en faveur des rivalités et de la division du genre humain, mais bien au contraire pour L'UNITE DANS LA DIVERSITE, sur des bases fédéralistes. Car l'autodétermination, l'autonomie, l'indépendance et la souveraineté sont tout simplement des questions de LIBERTE. Liberté de choix, liberté d'association.

 

Hans CANY

 

 

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QUELQUES CITATIONS AU SUJET DES CONCEPTS DE NATIONS, DE NATIONALITES, D' INDEPENDANCES NATIONALES ET DE PATRIES :

 

"Les différences nationales sont des facteurs de première importance pour les réalisations à venir de l'humanité, pour ceux qui savent distinguer de l'abominable violence étatique le fait vigoureux, beau, et pacifique de la Nation."

 

 Gustav LANDAUER (1870-1919)

 

 

"L'Etat n'est pas la patrie. C'est l'abstraction, la fiction métaphysique, mystique, politique, juridique de la patrie. Les masses populaires de tous les pays aiment profondément leur patrie; mais c'est un amour réel, naturel. Pas une idée : un fait... Et c'est pour cela que je me sens franchement et toujours le patriote de toutes les patries opprimées."

 

 Mikhaïl BAKOUNINE ("Circulaire à mes amis d'Italie", 1871)


"Si, en 1840, j’ai débuté par l’anarchie, conclusion de ma critique de l’idée gouvernementale, c’est que je devais finir par la fédération, base nécessaire du droit des gens européen, et, plus tard, de l’organisation de tous les Etats."

Pierre-Joseph PROUDHON
, 1862



"La force motrice de l'histoire humaine est le facteur social, c'est-à-dire le facteur national. Le lien social qui assure la cohésion de chaque groupe humain, de la famille à la tribu et à la nation, est le fondement même de la dynamique de l'Histoire."


Mouammar KADHAFI (in le Livre vert, 3ème partie)



"Nous croyons que tous les peuples, toutes les nations et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'auto-déterminer. Non seulement le Nouvel Ordre Mondial (NOM) projette de détruire toutes les indépendances nationales et populaires, mais le Capital lui-même s'emploie sans interruption à éroder l'identité et la diversité des cultures, des nations et des peuples, afin d'imposer une monoculture globale basée sur le négoce. Il faut lutter de toutes nos forces contre cette homogénéisation de l'humanité."

Raven's Banner Collective (collectif anarchiste, USA)

 

 

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04/07/2015

Notre fédéralisme va bien au-delà du principe de subsidiarité

 

Le fédéralisme intégral dont nous autres, nationaux-anarchistes, nous nous réclamons, se projette plus loin que le fameux principe de  subsidiarité  auquel se réfèrent  les uns comme les autres.

Pour résumer la problématique  en peu de mots, disons simplement que le principe de subsidiarité consiste en une certaine "décentralisation", en ceci qu'il entend permettre aux localités de décider et d'appliquer ce qu'il est "possible de faire" localement.

En clair, la subsidiarité se borne donc à la délégation d'une partie des pouvoirs du centre vers la périphérie, sans remettre en question le moins du monde la prédominance de ce pouvoir central. A contrario, le fédéralisme intégral auquel nous nous référons implique une réelle autonomie des collectivités locales, et une authentique émancipation des individus-citoyens. Il n'entend pas juste déléguer une partie des prérogatives du centre suzerain vers une périphérie vassale, mais bel  et bien affranchir ladite périphérie  de la tutelle du centre, en  lui donnant des prérogatives réelles et qui ne se limitent pas à des questions d'ordre plus ou moins secondaire.

En somme, la subsidiarité, même si elle peut éventuellement être perçue comme une étape, une avancée dans un sens positif, ne saurait en aucune manière être un but en soi. L'objectif réel, à ne jamais perdre de vue, étant l'autonomie substantielle, via le principe fédératif, et dans un cadre fédéral, voire confédéral.


La préface au "Principe fédératif" de Proudhon, dont je reproduis le texte plus bas, développe cette distinction essentielle qu'il convient d'opérer entre simple subsidiarité -accommodable à plus ou moins toutes les sauces- et fédéralisme authentique.

Hans CANY


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Préface au "Principe fédératif" de Pierre-Joseph PROUDHON
(Editions ROMILLAT)

 

Du PRINCIPE FÉDÉRATIF au PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ


Fédéraliste, anarchiste, utopiste : il n'en faut pas plus pour vous déconsidérer à tout jamais auprès des gens sérieux. Jugez-en par vous-mêmes en tentant l'expérience suivante: au cours d'une réunion entre amis, proposez de débaptiser la République Française, et de la renommer République Fédérale de France. Le résultat est garanti.
On vous menacera des pires catastrophes, on vous annoncera la fin de la France, on dénoncera sa germanisation accélérée ou son américanisation inéluctable... Comme si l'adoption d'une Constitution fédérale nous promettait le démembrement du territoire national, l'indépendance des bretons, des corses, des basques et pourquoi pas le retour de Nice et de la Savoie à quelque Padanie indépendante !

Proudhon notait déjà: « Le peuple français se démoralise, faute d'une idée. L’intelligence de l'époque et de la situation lui manque : il n'a conservé que l'orgueil d'une initiative dont le principe et le but lui échappent. Aucun des systèmes politiques qu'il a essayés n'a pleinement répondu à son attente, et il n'en imagine pas d'autre.»

Qu'opposerait-il à cette démoralisation?

 

PRINCIPE FÉDÉRATIF versus PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ


Si l'on s'avise à chercher à quels éléments théoriques se réfèrent aujourd'hui les partis politiques français se revendiquant de l'idée fédéraliste - malicieux, Proudhon, à qui on ne fait pas facilement prendre des vessie pour des lanternes, souligne à ce propos « que de fois le moyen-âge ,n'a-t-il pas vu les Gibelins se faire Guelfes, et les Guelfes se changer en Gibelin! » -, on trouvera que tous mettent en avant le principe de subsidiarité.

On ne sait pas toujours que ce principe ressort de la doctrine sociale de l’Église catholique. Que dit l’Église ? Qu'un dirigeant ne doit pas faire ce que ses subordonnés ont la capacité et le pouvoir de réaliser eux-mêmes. Elle condamne non seulement l'abus de pouvoir, mais dénonce cette action comme péché dont le dirigeant se rend coupable. Transposé au plan politique, la Région ne doit pas faire ce que peut faire la Commune, et l’État ce que peux faire la Région. Encore que l'on sache mal ici, lorsqu'il y a faute, quelle est la sanction.

Peu de références dans les discours à la théorie fédérative.

L'idée de Fédération semble donc en France définitivement corrompue d'anarchie. C'est la Gaule avant César, la Fronde, la Gironde et la Commune acharnées à la perte de la Nation. Parler de Proudhon ne fait dès lors que mettre le feu aux poudres. Et pourtant...

Revenons un instant au principe de subsidiarité. S'opposant à toutes les formes de collectivisme, l’Église catholique, qui se qualifie ici d'«experte en humanité», stipule à ce sujet que « ni l’État ni aucune société ne doivent jamais se substituer à l'initiative et à la responsabilité des personnes et des communautés intermédiaires au niveau où elles peuvent agir, ni détruire l'espace nécessaire à leur liberté.»   ( Congrégation pour la doctrine de la foi, Instruction sur la liberté chrétienne et la libération, septembre 1984).

On ne peux qu'approuver, reconnaitre le chemin parcouru depuis Vatican II, juger favorablement l'éloignement des théories ultra-montaines qui étaient encore celle de l’Église au siècle dernier - même si l'oubli semble venir un peu vite laver le passé anti-humaniste des anciens «expert en humanité» ...

Certes. Mais refuser que l’État ou la société ne s'immiscent indûment dans la sphère privée, c'est encore admettre l’assujettissement de l'homme à un pouvoir qui lui est extérieur. C'est préjuger d'une organisation verticale hiérarchisée de la société où, si l'on dénonce comme péché l'abus de pouvoir, on encourage la subordination des citoyens. Le peuple souverain se voit reconnu son droit de déléguer librement et démocratiquement son pouvoir aux élus et à l’État ; il leur doit en retour une tranquille obéissance.

Rien de tel chez Proudhon.

Ce n'est pas à l’État ou un monarque qui délègue son pouvoir de haut en bas à chaque étage de la hiérarchie sociale, mais à l'inverse un échange contractuel, où l'on se délègue de souveraineté que si s'avère indispensable à l’exécution d'un projet commun.

Il veut l'homme libre. Il écarte sans hésiter la discipline coercitive. Pas de "lendemains qui chantent" ou d'impératifs religieux auxquels asservir l'individu.

 

LE CONTRAT


L'idée de contrat est pour lui l'idée dominante de la politique. Seul le contrat peut équilibrer l'Autorité et la Liberté, qui pour l’État en désordre et ruine, pour les citoyens en oppression et misère.

Le contrat social par excellence est le contrat de fédération « dont l'essence est de réserver toujours plus aux citoyens qu'à l’État, aux autorités municipales et provinciales plus qu'à l'autorité centrale.»

C'est par contrat - on voudrait pouvoir écrire, de puissance à puissance - que s'organisent les délégations des citoyens entre eux, d'eux à la commune et à la région, de la région à la fédération.

Contrats révisables, soumis au contrôle permanent des parties, et bien sûr dénoncés dès lors qu'il y aurait rupture des termes contractuels.

Ainsi « les contractants se réservent toujours une part de souveraineté et d'action plus grande que celle qu'ils abandonnent. Juste le contraire de ce qui a lieu dans les anciens systèmes, monarchiques, démocratiques et constitutionnels, où, par la force des situations et l'entrainement des principes, des particuliers et les groupes sont censés abdiquer entre les mains d'une autorité imposée ou élue leur souveraineté tout entière, et obtiennent moins de droits, conservent moins de garantie et d'initiative, qu'il ne leur incombe de charges et de devoirs.»

 

Rien non plus qui puisse donner prise à la bureaucratisation :

« Dans une société libre, le rôle de l’État ou Gouvernement est par excellence un rôle de législation, d’institution, de création, d'inauguration, d’installation ; - c'est le moins possible, un rôle d’exécutif, par lequel on désigne un des aspects de la puissance souveraine qui a singulièrement contribué à fausser les idées. L’État n'est pas un entrepreneur de services publics, ce qui serait l'assimiler aux industriels qui se chargent à forfait des travaux de la cité. L’État, soit qu'il édicte, soit qu'il agisse ou surveille, est le générateur et le directeur suprême du mouvement ; si parfois il met la main à la manœuvre, c'est à titre de première manifestation, pour donner l'impulsion et poser un exemple. La création opérée, l’installation ou l'inauguration faite, l’État se retire, abandonnant aux autorités locales et aux citoyens l’exécution du nouveau service. »

 

06/06/2015

6 juin 1944 : ATTENTION ! Un occupant peut en cacher un autre...

Si un Européen d'aujourd'hui avait la curiosité d'ouvrir un manuel d'histoire américain, il aurait la surprise d'y constater que le fameux événement survenu sur les plages de Normandie le 6 juin 1944 n'y est pas désigné sous le nom de "débarquement", ni même comme le coup d'envoi d'une prétendue "libération" du continent, mais bel et bien sous le nom fort explicite d' "INVASION".

Reconnaissons à l'historiographie US le mérite, sur ce point précis, d'appeler les choses par leur nom, sans tourner autour du pot ni chercher à travestir la réalité.

En effet, il est absolument nécessaire de bien comprendre que ce n'est nullement par philanthropie, ni par attachement passionné à la prétendue "démocratie" (sic) face à la "barbarie nazie" (re-sic), que les hordes alliées anglo-saxonnes, et notamment états-uniennes, se sont ruées ce jour-là sur les côtes du Vieux continent.

Il s'agissait bel et bien, en effet, d'une invasion pure et simple, dont l'objectif avoué plus ou moins ouvertement était une véritable vassalisation, pour ne pas dire colonisation de nos contrées. Colonisation qui débuta bien entendu par une occupation militaire en bonne et due forme, laquelle se poursuit aujourd'hui encore, puisque certains pays d'Europe, privés de souveraineté véritable, hébergent toujours sur leur sol, bon gré mal gré, des bases militaires US. Occupation militaire qui se poursuit aussi, de façon indirecte mais tout aussi effective, par le biais de l'OTAN, alliance militaire supervisée par les USA, et à laquelle sont inféodés de nombreux pays d'Europe, ainsi privés de facto de leur souveraineté en matière de politique étrangère et de relations diplomatiques internationales.

De même, il est absolument nécessaire de bien saisir le fait que les armées anglo-saxonnes, perçues et présentées de façon fallacieuse comme "libératrices", ne considéraient nullement la France comme un pays allié qu'il s'agissait de libérer, mais bel et bien comme une nation ENNEMIE et vaincue, dans lequel il convenait  de se comporter comme en territoire conquis. De là les exactions en tous genres commises dans le cadre de cette prétendue "libération", allant des crimes de guerre que furent les bombardements de terreur des populations civiles, ayant carrément rayé de la carte de nombreuses métropoles hexagonales, jusqu'aux viols de masse et au pillages en règle commis notamment par les troupes US, en passant par les tortures, les procès truqués,  les exécutions sommaires, les assassinats commis en toute impunité par des "résistants" de la dernière heure, et même l'imposition d'une monnaie d'occupation sans la moindre valeur réelle.

Le Général de Gaulle lui-même, que l'on pourra difficilement suspecter d'intelligence avec l' "Ennemi", ne s'y était d'ailleurs pas trompé, lui qui refusa toujours tout net de participer à la mascarade des commémorations du 6 juin. En bute à l'hostilité avouée des Roosevelt, Churchill, Eisenhower et autres Truman, il a su déceler très tôt les intentions réelles de ces tristes sires qui, selon ses propres termes, ont traité la France "comme un paillasson". Sans la fermeté et la vigilance du Général, dont la détermination sans faille aura au moins permis de limiter les dégâts, il y a fort à parier que la colonisation anglo-saxonne de la France, pourtant déjà conséquente, aurait atteint un stade que l'on peine à imaginer...

Néanmoins, pour le plus grand malheur des peuples de l'Hexagone, le colonialisme US a pris racines durablement sur notre sol. Si ses manifestations les plus flagrantes, comme l'occupation militaire, y ont depuis longtemps disparu, la trahison des efforts du Général par tous ses successeurs, à force de capitulations et de renoncements graduels, n'aura jamais fait que parachever la perte de souveraineté de l'Etat-Nation français. La colonisation américaine de l'Europe en général, et de la France en particulier, a aujourd'hui pris des formes d'autant plus pernicieuses qu'elles se révèlent plus subtiles, au point qu'elles ne sont que peu visibles pour les moins clairvoyants et les moins avertis d'entre nous.

Il y a en premier lieu cette vassalisation militaire qui perdure sous la forme de l'OTAN, véritable Organisation TERRORISTE de l'Atlantique Nord qui porte régulièrement la mort et la destruction aux quatre coins du globe, et dont l'alibi de départ, celui d'une réponse à la menace que représentait censément le Pacte de Varsovie, a pourtant disparu corps et âme depuis belle lurette. Et il y a aussi, par-dessus tout, ce poison mortel, ce véritable cancer de l'Europe contemporaine que représente de nos jours l'impérialisme culturel, économique  et politique des Etats-Unis d'Amérique.


Refusons en bloc de nous associer à la commémoration de l'arrivée sur notre sol des véritables ennemis de l'Europe. Refusons de commémorer ce qui fut perçu -à tort- comme une "libération" par certains, au moment même où ce tragique évènement fut perçu comme un véritable cataclysme et comme le début d'un interminable cauchemar pour des dizaines, des centaines de millions de nos compatriotes européens.

La vérité crue est que le 6 juin 1944, l'Europe, notre chère Europe, n'a nullement été "libérée" : elle a tout simplement changé d'Occupant, et nous sommes toujours, depuis lors, sous sa botte.
A présent que la "menace" soviétique a disparu, à quoi peuvent bien encore servir l'OTAN, et les dizaines de milliers de soldats yankees qui sont toujours présents sur le sol de l'Europe ? Au nom de quoi les politiques économiques, culturelles et diplomatiques de nos pays  sont-elles toujours inféodées aux intérêts états-uniens ?...  Le temps de l'Occupation est fini ! Hors d'Europe, l'Oncle Sam. Aujourd'hui, nous ne voulons plus subir sa tyrannie, ni sa tutelle. Contre l'Occupant, contre l'oppresseur : Résistance ! Résistance et rébellion tous azimuts !

Hans CANY

 

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01/06/2015

Pourquoi nous sommes païens

 Texte extrait du site du National-Anarchist Movement
( www.national-anarchist.net )

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Algiz, la "Rune de Vie"

 

Que voyons-nous dans le paganisme ?
Pourquoi sommes-nous inspirés par les traditions séculaires des anciens peuples germaniques ?
Dans cet article nous allons tenter de l'expliquer brièvement.



Le paganisme germanique nous offre une cosmogonie qui englobe tous les aspects de la vie humaine. Cependant, il ne s'agit pas d'un dogme rigide, mais d'une vision du monde qui prend forme dans le cadre d'un certain nombre de normes et de valeurs d'ordre éthique. Celles-ci sont narrées dans l'Edda, qui est le seul recueil d'écrits anciens se rapportant au paganisme germanique. Dans l'Edda, on trouve  une collection de versets mythiques et héroïques du Xème siècle, dans lesquels est décrit le monde tel que les tribus germaniques le voyaient.


À la base de cette éthique germanique se trouve l'action humaine ; la sagesse éternelle qui proclame que le pouvoir sur nos vies réside dans nos propres mains. Contrairement aux religions monothéistes modernes telles que le christianisme, ce paganisme ne promet pas un au-delà merveilleux et parfait après une existence terrestre vide et désolée, mais présente l'homme comme le maître de son âme propre. En d'autres termes, le paganisme germanique appelle à embrasser la félicité ici et maintenant. En conséquence de nos propres actions, nous connaissons le bonheur que nous créons et gagnons dans cette vie, puis l'emportons avec nous dans l'au-delà. Le paganisme germanique souligne notre responsabilité personnelle ici et maintenant . Cette éthique germanique est clairement exposée dans le Hávamál, contenu dans l' Edda. Cette compilation de versets expose tout un ensemble de sagesse et de conseils se rapportant aux relations humaines.

 

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Certains païens nous reprochent d'êtres impliqués au niveau politique. Mais comment pourrait-on séparer les deux dimensions, à partir du moment où l'on se réfère à une cosmogonie qui expose des lignes directrices pour tous les aspects de la vie humaine ? Le paganisme germanique nous fournit une alternative politique claire. Il nous enseigne que les gens ne sont pas des moutons passifs qui n'ont qu'à suivre aveuglément la classe dirigeante, mais qu'au contraire, ils peuvent et doivent faire leurs propres choix. Cela se constate d'ailleurs dans l'organisation politique des tribus germaniques, où la noblesse dirigeante existait seulement par la grâce du peuple, et où chaque Teuton participait démocratiquement au "Thing" (prononcer "Ting" : assemblée générale - NDT) , administré par un Lögsögumad (président temporaire élu par le peuple, et doté de prérogatives juridiques et religieuses - NDT). Tout cela a été décrit en détails par  Tacite dans son ouvrage "La Germanie". Le paganisme ne nous propose pas un dieu qui nous blâme pour nos imperfections. Les dieux païens nous apprennent à vivre nos propres vies sur la base d'exemples, comme ceux qui sont consignés dans l'Edda. Ils nous enseignent que seules des valeurs telles que l'honneur, la loyauté, le courage et la justice peuvent nous apporter le bonheur et la prospérité. De nobles valeurs qui semblent malheureusement avoir complètement disparu dans le monde moderne.

Dans un monde en proie à une pollution de l'environnement sans précédent, et où la Nature est détruite par l'homme moderne à un rythme jamais vu auparavant, le paganisme nous offre également des lignes directrices claires pour une interaction responsable avec l'environnement et l'écosystème. Dans le paganisme germanique, la Nature est une réalité globale : une structure de mondes interconnectés, tissés les uns autour des autres, liés entre eux, et se répondant l'un à l'autre. Le paganisme est le culte de la nature et de tous les êtres vivants. Il désapprouve la cupidité et suggère la modestie dans tous les aspects de la vie. La culture germanique ancienne était immergée dans différents creusets naturels qui déterminent la vie quotidienne. Elle constituait la reconnaissance de ces fondements, lesquels ont attiré l'attention sur les dieux et sur les pouvoirs qu'ils possédaient. Le paganisme germanique nous enseigne que nous avons une relation ancienne et durable avec le monde naturel qui nous entoure.

Par conséquent, le paganisme germanique ne constitue pas à nos yeux un passé depuis longtemps perdu, ni un culte "new age" à la mode, mais une sagesse ancestrale et une tradition ancienne qui nous offre une ligne directrice claire pour la vie contemporaine. Nous ne préconisons pas le retour à un passé mythique et romantique. Nous sommes progressistes, nous voulons aller de l'avant. Cependant, avec le paganisme germanique, nous sommes en mesure de combler le vide spirituel des temps modernes, et de nous réapproprier notre héritage dans un but révolutionnaire. Il promeut un monde dans lequel la communauté et la famille occupent une place  centrale, et dans lequel chaque individu a la capacité de penser, de choisir et d'agir pour lui-même. Il nous offre la vision du monde révolutionnaire dont nous avons besoin dans le vide social du XXIème siècle. Il nous apprend que c'est seulement à travers la communauté que nous pouvons reconstruire tout ce qui a de la valeur, et que c'est seulement par la communauté que nous pouvons déterminer de nouveau ce qu'est le «bien» et ce qu'est le «mal». Un regard sur notre passé païen nous offre un regard sur un autre avenir.

 

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En cette ère de mondialisation et d'aliénation généralisée, le peuple a été de multiples manières coupé de sa sagesse ancestrale. C'est seulement en se réappropriant cet héritage et en le rétablissant que nous pourrons ouvrir la voie vers une vie meilleure, plus exaltée et plus épanouissante. Cet héritage nous offre une cosmogonie alternative, libérée du dogmatisme oppresseur et du relativisme moral de notre époque moderne. Le paganisme germanique nous ouvre la voie vers un équilibre sain entre règles autoritaires et chaos incontrôlé, entre individualisme et collectivisme. Il constitue un bon guide pour la construction d'une société véritablement libre, pacifique et harmonieuse. Être païen signifie être en contact avec le monde autour de vous. Avec un sens des valeurs et de la communauté, il offre une réponse à la désillusion et à la monotonie d'un monde globalisé.

Bien que le paganisme germanique soit empreint d'une forte dimension particulariste, il revêt aussi une dimension universelle. Sous différentes formes, mais sensiblement de la même essence, nous retrouvons la sagesse du paganisme germanique chez toutes les autres religions de la Nature que le monde a connues et connaît encore. Les grandes migrations ont répandu les religions et les mythologies de l'Europe du Nord jusqu'à  l'Asie méridionale. Même les mythologies grecque et romaine affichent d'évidents parallèles avec le paganisme germanique. Même chez les autres religions de la Nature comme celles des tribus indigènes de certaines parties de l'Asie et de l'Amérique du Sud, qui ont maintenu leur style de vie primordial jusqu'à aujourd'hui, on peut déceler de fortes ressemblances avec la foi germanique. C'est parce que toutes ces religions de la Nature ont en commun le fait qu'elles puisent leur inspiration et leur vitalité dans les forces élémentaires de la nature. Toutes sont basées sur la réalité métaphysique que la Nature nous offre. Ainsi,  les peuples et des cultures de ce monde, dans leur grande diversité, ont chacun leurs propres sources ancestrales, au sein desquelles les sagesses de base nécessaires pour une vie en harmonie avec la Nature sont conservées. C'est seulement par l'apprentissage et par la connaissance de notre lointain passé que nous pourrons garantir un futur alternatif non seulement à nous-mêmes, mais aussi à l'humanité tout entière.

 Source : http://www.national-anarchist.net/2014/01/why-we-are-paga...

Traduction et adaptation par Hans Cany (31 mai 2015 EV)

 

 

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Wotan / Wodan / Woden / Odhinn / Odin 
Roi des Ases, dieu suprême du panthéon mythologique germano-nordique. Divinité borgne, il a perdu son œil gauche et s'est mortifié en se suspendant à l'arbre sacré, l'if Yggdrasil, qui prend racines dans les trois mondes de Jotunheim, de Niflheim, et de Asaheim. Il est entouré de ses deux corbeaux Huginn et Muninn (Pensée et Mémoire), qui chaque jour survolent le monde pour informer Wotan de ce qui s'y passe. Wotan, porteur de la lance, son attribut, est aussi flanqué de ses deux loups Geri et Freki.
- Hans Cany -

 

 

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28/04/2015

1er Mai, fête des TRAVAILLEURS, et non "fête du travail" !

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Malheureusement, peu de gens s'en souviennent : le premier Mai, en tant que jour férié et célébration revendicatrice dans le monde du travail, tire son origine de la commémoration du 1er Mai 1886, lorsqu'à Chicago (USA), la police ouvrit le feu sur les ouvriers grévistes. L'émeute qui s'ensuivit aboutit peu après à la condamnation à mort de huit  grévistes, dont quatre -tous anarchistes- furent effectivement pendus. Ces quatre socialistes libertaires avaient pour noms Spiess, Fischer, Parsons et Engel. Bien qu'abondamment récupérée par les marxistes et autres socio-démocrates, ce ne sont donc pas des martyrs issus de leurs rangs, qui sont à l'origine de cette date emblématique.

Beaucoup plus tard en France, en 1941, le maréchal Pétain fit de la date du 1er Mai une fête officielle doublée d'un jour férié, mais en opérant un subtil glissement sémantique conforme aux valeurs de l'idéologie qu'il entendait promouvoir : de Fête des travailleurs, le 1er Mai devint ainsi..."Fête du travail". La nuance est de taille, même si elle a échappé et échappe toujours au plus grand nombre...

Aujourd'hui encore, nombreux sont les gens qui, relayant une altération sémantique parfaitement révélatrice de l'idéologie dominante, entretenue par les politiciens comme par les médias, continuent de parler en toute bonne foi de "fête du travail". Alors que cette appellation ne reflète en réalité qu'un détournement de son sens originel, le but recherché étant, bien évidemment, de lui ôter tout caractère véritablement revendicatif, et donc potentiellement subversif. Avril 2012 aura même vu une nouvelle tentative de récupération réactionnaire par la voix du machiavélique et démagogique Sarkozy, qui n'aura pas hésité à parler de prétendue fête du "vrai travail", opération de propagande électorale placée sous l'égide de son parti, l'UMP. Un soi-disant "vrai travail" que le sinistre sire entend sans doute opposer à un hypothétique  "faux travail", dans le but évident de diviser les travailleurs en les opposant les uns aux autres... Aux travailleurs, aux travailleuses de contrer aujourd'hui ce type de grossiers subterfuges. A eux, à elles de ne pas être dupes des exploiteurs capitalistes ni de leurs manoeuvres fallacieuses, et de permettre au 1er Mai de retrouver ses lettres de noblesse.  A commencer par sa véritable nature, sa nature originelle : celle d'une fête des TRAVAILLEURS, et non d'une vague fête "du travail", socialement neutralisée.

Hans CANY

 

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30/03/2015

Le national-anarchisme n'est pas un fascisme

L' "antifascisme" est très en vogue, chez la plupart de celles et de ceux qui se réclament de la gauche radicale, voire libertaire.
Mais le fascisme, qu'est-ce que c'est, au juste ?

 

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FASCISME : ce qu'implique réellement le terme

Contrairement à une idée reçue pour le moins simpliste -comme toutes les idées reçues- ce qui caractérise le fascisme n'est pas le racisme, ni la xénophobie, ni même un nationalisme exacerbé. Les fascistes n'ont en effet pas le monopole de tout ceci, et en outre, il a existé historiquement certaines formes de fascisme pour lesquelles la question raciale n'avait rien de fondamental. Non, c'est à un tout autre niveau que l'attention doit se porter.

 

Ce qui fait avant tout la spécificité du fascisme, c'est le fait de refuser de prendre en compte l'individu, écrasé au nom d'un "collectif" sacralisé, et c'est aussi un véritable culte du principe d'autorité et de la hiérarchie.

 Un système autoritaire renforcé, reposant sur une organisation pyramidale du "haut" vers le "bas", et comportant au sommet de cette pyramide hiérarchique un seul individu (ou un groupe restreint d'individus) supervisant tout. Etymologiquement, le mot italien "fascio", dont découle directement le terme de fascisme, désigne l'organisation en faisceau, et illustre de façon parfaite ce type de conception pyramidale. Le fascisme ne donne pas le moindre droit de cité à l'autonomie, que celle-ci soit l'autonomie de l'individu ou celle des associations d'individus. Aucune forme d'autonomie n'est possible dans un tel cadre. Car le fascisme, c'est au fond la négation pure et simple de presque toute liberté individuelle, au nom de la "collectivité". Il s'agit en réalité d'un système de gouvernement qui est d'essence non seulement très étatique, mais également collectiviste, au même titre que le socialisme marxiste.


Le germe fasciste est en fait omniprésent au sein de la société actuelle, entièrement basée sur les rapports de domination et sur l'inégalité de fait entre les citoyens et les institutions qui les gouvernent, ainsi qu'entre les citoyens eux-mêmes. Le fascisme commence en réalité avec tous ces gens du commun, de droite comme de gauche, qui considèrent que l'intérêt collectif doit toujours primer sur celui de l'individu, qui jugent "normal" voire "légitime" l'arbitraire du principe hiérarchique , et qui considèrent en outre le concept d'autorité comme quelque chose de quasi-sacré ou tout au moins d'absolument indispensable, quitte à le qualifier parfois de "mal nécessaire". Bien entendu, tous ces gens "comme il faut" n'ont pas le moins du monde le sentiment de se faire ainsi les chantres d'un modèle de société coercitif et liberticide, dont les fondements sont en réalité exactement les mêmes que ceux du fascisme qu'ils prétendent abhorrer. Tout simplement parce que, de fait, ils ne s'identifient aucunement à l'extrémisme de droite, qu'une habile propagande omniprésente, diffusée massivement et relayée très officiellement depuis plus de six décennies, leur fait entrevoir comme l'incarnation même du "mal absolu". Or, c'est précisément là, dans ce conditionnement pernicieux, que se situe le piège, que réside l'arnaque, pourrait-on même dire... Le fascisme n'est pas une sorte de déviation, de phénomène étranger et extérieur à la société actuelle, à ce système lui-même basé sur les principes d'autorité et de hiérarchie. C'est simplement la forme la plus radicale, extrême jusqu'à la caricature, de ce même système mortifère. Il n'est pas l'ennemi fondamental de ce système, il en représente juste l'aboutissement logique. Et qu'il cherche ou non à ne pas s'encombrer de faux semblants eux-mêmes liberticides, comme la pseudo "démocratie" indirecte et parlementaire, ne change rien à l'affaire.


Non aux ghettos idéologiques et à la diabolisation des "parias"

La loi du nombre, de la majorité, ne sera jamais que la dictature des uns sur les autres. Et qu'elle soit exercée par un seul ou plusieurs individus, que ce soit au nom de principes dictatoriaux ou "démocratiques", monarchiques ou républicains, la tyrannie restera toujours la tyrannie.
Quel que soit le masque derrière lequel elle se dissimule. Aujourd'hui, écoeurés et révoltés de façon souvent assez légitime par certains aspects du régime en place, certains se fourvoient dans des impasses diverses et variées, et se tournent vers de nouveaux messies providentiels qui posent parfois de bonnes questions, mais y apportent presque toujours de mauvaises réponses. Certains commettent même l'erreur de se tourner vers ce qui leur apparait faussement comme le nec plus ultra de la rébellion, à savoir les groupuscules se réclamant plus ou moins ouvertement du fascisme historique, voire même, pour certains d'entre eux, vers de médiocres ersatz racialistes du nazisme hitlérien. Ce type de dérives, aussi regrettables soient-elles, ne doivent pas nous faire perdre de vue que dans bien des cas, les individus qui s'y laissent prendre ne le font que par conditionnement et endoctrinement progressifs, exercés de manière si pernicieuse qu'ils n'ont souvent même pas conscience du processus de "contamination" auquel ils se trouvent soumis. Est-ce à dire qu'il ne s'agit là que d'un ramassis d'imbéciles qu'il convient juste de "baffer" ? Bien sûr que non. Comme dans tous les milieux, il existe au sein de ces groupements "maudits" des individus de qualité, honnêtes, intelligents, respectables et respectueux d'autrui, qui à un moment ou à un autre se sont retrouvés acculés par l'hostilité et l'intransigeance de "l'autre bord", et qui de ce fait n'ont trouvé d'issue qu'en se précipitant dans les bras accueillants du "fascisme". D'autres -et ils sont nombreux- ne l'ont fait que par bêtise et/ou ignorance, telle l'ultime transgression, lorsque leur engagement éphémère, pour les plus jeunes d'entre eux, ne relève pas tout simplement de la crise d'adolescence mal orientée. Dans chacun de ces cas, ce sont le dialogue et la main tendue qui seront susceptibles de leur ouvrir les yeux petit à petit, et certainement pas l'anathème, la délation, l'exclusion, ni les coups de barre de fer.


Certes, beaucoup trop de gens sont encore fourvoyés dans ce type d'impasses. Mais ce n'est en tout cas pas en baillonnant et en censurant ces gens-là que l'on mène un combat efficace contre leurs idéologies. On les a vus depuis déjà longtemps à l'oeuvre, tous ces vertueux combattants « antifas » à la petite semaine et autres flics de la pensée, avec leurs cohortes de groupuscules hystériques et monomaniaques. On les voit toujours à l'oeuvre de temps à autres dans les villes, leurs diverses milices d' « activistes » bornés, intolérants et ultraviolents, aux méthodes de délinquants, objectivement aussi « fascistes » que celles des « fafs » auxquels ils prétendent s'opposer... Attenter à la liberté d'expression et de réunion des « fafs », comme les agresser physiquement dans la rue pour simple délit de sale gueule, « crime de la pensée » ou autre délit d'opinion n'a qu'un seul résultat : les renforcer dans leur conviction d'incarner une élite hautement subversive et persécutée pour son combat, ce qu'ils ne manqueront d'ailleurs pas d'exploiter à des fins propagandistes. Ils se présentent ainsi -non sans raisons parfois- comme des victimes. Si tous ces « antifas » veulent réellement combattre le système capitaliste, pourquoi donc lâchent-ils la proie pour l'ombre ? Pourquoi donc le combattre à travers un « fascisme » plus ou moins fantasmé, incarné par des partis politiques réactionnaires et populistes mais ultra-minoritaires, ainsi que par d'insignifiants groupusculets folkloriques qui ne représenteront jamais rien, au lieu de le combattre directement à travers la pseudo- "démocratie" mondialiste et ploutocratique, qui est l'émanation même du capitalisme, et qui a avantageusement remplacé le fascisme pur et dur dans le monde entier ?...




Refusons la bêtise des "antifas"

Se focaliser à l'heure actuelle sur « les fafs », c'est employer vainement une énergie considérable à se battre contre des moulins à vent, contre des épouvantails faciles qui ne font que détourner l'attention du problème de fond : la prédominance du pouvoir, du principe autoritaire et de l'esprit hiérarchique. Il n'existe pas de réelle menace fasciste, de nos jours. Le fascisme stricto sensu n'est aujourd'hui au pouvoir nulle part sur le globe, et nulle part il ne se trouve en position de parvenir « aux affaires ». Le fascisme d'aujourd'hui est rampant, et ses germes se trouvent dans tous les rouages de notre société, du discours ultra-conformiste de Madame Michu ou des membres de nos familles à celui, plus navrant encore, des collègues de travail, jusqu'aux plus hautes institutions qui prétendent nous gouverner et nous imposer leurs lois.

L'antifascisme n'est pas, et ne peut en aucun cas être une fin en soi, ou alors il ne fait que servir les intérêts du Système établi, non seulement en détournant l'attention des véritables problèmes, mais aussi en contribuant à étoffer son arsenal législatif et répressif. Pour combattre efficacement le fascisme, il faut tout au moins éviter de renforcer le système tout en croyant le combattre... Nous pouvons être qualifiés d'antifascistes . Mais nous le sommes pleinement, au sens originel du terme, c'est-à-dire d' OPPOSANTS AU FASCISME. La forme dénaturée de la chose, celle qu' illustrent les diverses gesticulations plus ou moins violentes et paranoïaques de la plupart des « antifas » militants, ne nous intéresse pas.
 
Une opposition intelligente au fascisme doit se construire aux moyens de la propagande, de l'éducation, du dialogue et de la persuasion, ainsi que par la désobéissance et l'objection de conscience permanente et généralisée.
En combattant l'autorité et la hiérarchie sous toutes leurs formes, nous combattons évidemment les principaux fondements du fascisme.
A partir de ce simple constat, il apparait clair que tous les sophismes consistant à assimiler  le national-anarchisme à une quelconque forme de fascisme, néo ou pas, relèvent de la pure diffamation.

Les nationaux-anarchistes ne se laisseront avoir ni aux moyens de la culpabilité par association, de la reductio ad hitlerum, du terrorisme intellectuel et des intimidations diverses, ni au moyen de calomnies qu'il est toujours aisé de démonter, tant elles s'appuient sur de criantes et grotesques contre-vérités. Le national-anarchisme n'est pas un national-socialisme, mais plutôt un fédéral-socialisme.
 
L'antifascisme tel que nous le concevons est avant tout un phénomène historique et sociologique, clairement déterminé par son époque, par le contexte dans lequel il s'inscrivait. Si l'on veut de nos jours se prévaloir d'une partie au moins de son héritage, celui-ci ne doit pas être offensif, comme l'ont rendu certaines dérives d'essence autoritaire et gauchistoïde depuis les deux dernières décennies. L'antifascisme sera toujours, pour nous, un antifascisme défensif. Le jour où le fascisme pur et dur, celui qui a déjà régné historiquement, représentera de nouveau une menace réelle et immédiate, nous nous lèverons contre lui et nous le combattrons, au besoin les armes à la main s'il prétend nier l'expression de notre pensée et de notre volonté, ou s'il cherche à nous anéantir. Nous résisterons alors avec toute l'énergie nécessaire à ce rude combat contre un ennemi mortel, comme l'ont fait avant nous de nombreux dissidents des années 1930 et 1940, issus d'horizons idéologiques très divers. Mais nous sommes pour l'instant loin d'assister à ce cas de figure, et pour notre part, nous nous refusons catégoriquement à marcher au pas, aux côtés de toutes celles et de tous ceux qui croient très pertinent d'emprunter de simples voies de garage.



Hans CANY
 

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23/02/2015

Elections départementales françaises : APPEL AU BOYCOTT

La Ligue Nationale-Anarchiste appelle les opposants de tous bords au centralisme hexagon à boycotter, en s'abstenant, les "élections départementales" organisées les 22 et 29 mars 2015 par l'Etat-Nation jacobin.

Les nationaux-anarchistes, par principe, rejettent l'ensemble des scrutins orchestrés par le Système, considérant que ce système tout entier n'est qu'une vaste imposture. Il n'y a rien à attendre de la prétendue "démocratie" parlementaire indirecte dite "représentative", grossière falsification du principe démocratique lui-même, qui ne peut  trouver d'application réelle que dans le cadre de la Démocratie directe.
Les peuples doivent résister et lutter d'eux-mêmes, sans relâche, pour conquérir et leurs droits, et leur émancipation.

De surcroit, ces élections dites "départementales", appellation qui remplace celle des élections cantonales, se rapportent ici à une unité administrative contestable entre toutes : le département.

Les départements, imposés dans la tourmente de l'hystérie collective que fut la "révolution" bourgeoise de 1789, n'ont jamais eu d'autre but que de démembrer les "provinces" de l'Ancien Régime, autrement dit les régions, les nations réelles, de façon à faire perdre toute conscience d'une quelconque appartenance ethno-culturelle à leurs habitants. Le fameux principe consistant à diviser pour mieux régner n'a fait ici que trouver sa plus éclatante illustration.

Le résultat d'un tel morcellement territorial est patent. Sous couvert d' "unité nationale", il a, de facto, à la fois uniformisé  et divisé les peuples de l' "Hexagone". Il n'a en réalité fait que raviver les plus étroits esprits de clocher, amenant  plus ou moins les gens à se sentir quasiment étrangers d'un département à l'autre, au sein d'une même région historique. On ne pouvait rêver "mieux" en matière d'acculturation et de déracinement...


Manifestons une fois de plus notre objection de conscience permanente et généralisée, en ne nous rendant pas aux urnes les 22 et 29 mars prochains. Ne cautionnons pas, ne consacrons pas ce cirque électoral et cet état de fait en y participant.

BOYCOTT ET ABSTENTION CONSCIENTE sont les seuls "mots d'ordre" que nous souhaitons vous transmettre.
Exigeons la suppression pure et simple des départements français, et la renaissance de nos régions historiques. Le renouveau des nations réelles, des patries charnelles. Ne prêtons pas allégeance à leur négation.

Hans CANY

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15:22 Publié dans Politique | Tags : hans cany, national-anarchisme, fédéralisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

12/02/2015

Liberté d'expression en France : Vincent Reynouard condamné à 2 ans fermes pour révisionnisme !

En ce mercredi 11 février 2015, le tribunal de Coutances vient donc de prononcer le verdict de deux ans de prison ferme (!!) à l'encontre de Vincent Reynouard, pour "délit" de révisionnisme, ou "négationnisme" (sic), comme le disent les détracteurs du révisionnisme historique. 

Deux ans, en vertu de l'ignoble loi scélérate et liberticide dite "Loi Fabius-Gayssot". Eh oui, c'est bien en France, "patrie des Droits de l'Homme" et de la sacro-sainte liberté d'expression, que l'on emprisonne aujourd'hui des gens en raison de leurs opinions, de leurs écrits, de leurs travaux. 

Deux ans !! La condamnation est si lourde que même le procureur, qui endosse pourtant le rôle d'accusateur public, a jugé cette peine excessive. C'est donc lui qui a interjeté appel...  C'est dire.

Ah qu'elle est jolie, la "liberté d'expression" en Hexagonie...
Alors, tous les Charlie/charlots : où êtes-vous donc, à présent ???
Tas de vils hypocrites !

Je vous invite à présent à visionner la vidéo déjà réalisée par mon vieil ami Vincent, suite à cette décision de "Justice" digne de l'ère des procès staliniens. Rien à ajouter.

Hans CANY

hans cany,

19:11 Publié dans Histoire, Politique | Tags : hans cany | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

30/01/2015

OXYDANT et L.N.A. : nationaux-anarchistes et fiers

En ce 30 janvier 2015 de l'ère vulgaire, l'Alliance Nationale-Anarchiste (A.N.A.) change son nom pour celui de Ligue Nationale-Anarchiste (L.N.A.).

La L.N.A. n'est pas à proprement parler une organisation. C'est un réseau, une fédération d'esprits libres qui se reconnaissent, selon des tendances diverses et variées, dans l'idée nationale-anarchiste. Elle est avant tout un cercle de réflexion, un laboratoire d'idées, un "Think tank" comme disent les Anglo-Saxons, et un collectif diffusant du matériel de communication (articles, textes et écrits divers, visuels de propagande, diffusion d'idées etc).

Son blog officiel, qui fait office de site officiel de notre mouvance, prend dès à présent le nom d'OXYDANT. Car Occidental ne doit pas devenir une injure, et qualifier péjorativement une politique, une stratégie et un mode de vie consumériste honnis. Le mot est trop souvent associé aujourd'hui, à l'impérialisme militaire et économique, au capitalisme libéral, à l'odieux régime de prétendue "démocratie" parlementaire indirecte, qui n'a en réalité de démocratique que le nom. Mais l'Occident millénaire devient furieusement offensif lorsqu'il prend les accents d'un national-anarchisme radical. Corrosif par nature, il s'attaque au pseudo-ordre établi, à l'abject désordre hiérarchique, et s'emploie à l'oxyder, à l'user dans ses fondements mêmes, dans sa structure même, et entend ainsi contribuer à le détruire, pour préparer l'avènement d'un monde nouveau. Oxydants car dissidents, telle elle la devise de notre tribune nationale-anarchiste !

Venez découvrir et visiter OXYDANT ici :

http://national-anarchisme.hautetfort.com

 

Le national-anarchisme est à l' "anarchisme" conventionnel ce que sont respectivement le national-socialisme et le national-bolchevisme au "socialisme" et au bolchevisme conventionnels. En d'autres termes, on pourrait dire que le NA est à la FA ce que le NS est au PS. Il consiste en une alliance et une complémentarité entre les concepts de libération sociale et de conscience nationale. Nous n'avons rien à cacher, nous ne cherchons pas à tromper qui que ce soit, et nous ne sommes pas là pour vous faire des risettes hypocrites. C'est à prendre ou à laisser. Nous n'écrivons pas, nous ne communiquons pas pour vous faire plaisir, mais pour vous faire réfléchir. Nous estimons n'avoir ni leçons à donner, ni à recevoir de quiconque. Et encore moins de la part de ceux qui, de tous bords, se croient qualifiés pour décerner ou non des brevets d'anarchisme gauchistement corrects, et des diplômes de fréquentabilité dont sont naturellement privés tous les parias.  C'est-à-dire tous ceux qui "dévient" de leur ligne, de leur ornière idéologique, aveuglés qu'ils sont par leur propre parti pris, leur propre mauvaise foi, leur propre sectarisme politique.

La flamme de l'idéal national et de la conscience ethno-culturelle qui nous anime fait des nationaux-anarchistes des enracinés, mais aussi des fédéralistes intégraux, des autonomistes à tous niveaux. Nous ne sommes pas une masse indifférenciée de "citoyens du monde". Nous sommes nous-mêmes, et entendons le rester.

Pour les nationaux-anarchistes, L'Etat n'est pas la patrie, n'est pas la Nation. L'Etat-Nation est une formule qui a fait son temps, et qui a échoué. La Nation, oui. Mais l'Etat et les gouvernements, oligarchiques par nature, non. Surtout si l'Etat en question n'est même pas fédéral, mais centraliste... Il est grand temps de porter nos regards vers de nouveaux horizons.

Longue vie à OXYDANT !
Longue vie à la L.N.A. !
Longue vie au Mouvement National-Anarchiste mondial !

Hans CANY

 

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22:07 Publié dans Blog, Politique | Tags : national-anarchisme, hans cany | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

11/07/2014

Redécoupage territorial : de qui se moque-t-on ?

Le 4 juillet 2014, le soi-disant Sénat a -fort heureusement- rejeté le scandaleux plan de redécoupage régional voulu par Hollande, Valls et consorts. Un moment de répit passager, qui n'est peut-être en fait qu'un recul destiné à mieux sauter par la suite... Les hommes et les femmes aux racines profondes, qui conçoivent des identités solides relevant de leurs patries charnelles, les nations réelles, se doivent à présent de ne pas baisser la garde.


Voici l'inique plan de redécoupage administratif que ces crapules cherchaient originellement à imposer :

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La Bretagne même pas réunifiée, contrairement à ce qu'on pouvait légitimement espérer il y a peu... La Picardie arbitrairement rattachée à Champagne-Ardennes (Sur quelles bases historiques et culturelles ?!?). Une fusion avec le "Nord-Pas de ...Calais", comme prévue initialement, eut été moins aberrante)... Etc etc.  DE QUI SE MOQUE-T-ON ?!?

Voici à présent une proposition alternative, infiniment plus cohérente que le scandaleux et inacceptable "redécoupage régional" que veut imposer le gouvernement hexagon. Ainsi, au moins,  le redécoupage en question serait-il plus juste, plus équilibré, et donc beaucoup plus acceptable :

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Puisse cette dernière formule être finalement retenue, en lieu et place de l'ignoble projet initial.Même si on peut déplorer quelques imperfections. La Lorraine, par exemple, serait davantage de nature à fusionner avec l'Alsace qu'avec la région Champagne-Ardenne, entre autres.

Les jacobinards de tous poils, de gauche comme de droite, nient les particularismes ethno-culturels et l'héritage géographico-historique inhérents aux  prétendues "régions". Il semble donc que nous soyons encore loin, hélas, du respect du droit élémentaire des peuples à l'autodétermination, ou même de l'instauration d'un simple système fédéral préservant l'actuelle intégrité de l'Hexagonie.  La résistance est longue, la résistance est rude. Il s'agit de rester vigilants. On ne doit attendre des gouvernements qu'ils servent les intérêts des peuples ni aujourd'hui, ni demain. Les peuples doivent agir et lutter d'eux-mêmes, sans relâche, pour reconquérir et leurs droits, et leur émancipation, tant sociale que nationale.

Hans CANY

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26/05/2014

Le grand vainqueur des élections, c'est le parti de l'abstention

Voici la réalité de l'opinion publique et des comportements électoraux en Hexagonie. Notez la proportion des abstentionnistes et des non-inscrits. De quoi inspirer un peu d'humilité aux politicards qui prétendent nous gouverner, et de quoi relativiser très fortement la fausse "démocratie" dite "représentative", parlementaire et indirecte... Cette prétendue "démocratie" n'en est absolument pas une. Elle constitue même tout le contraire de la Démocratie réelle, c'est-à-dire directe et participative. L'idée progresse de plus en plus, et de moins en moins nombreux sont les citoyens et les citoyennes qui se laissent abuser par cette imposture qu'il convient de nommer comme ce qu'elle est : une oligarchie.

Hans CANY

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17:45 Publié dans Politique | Tags : hans cany, démocratie directe, national-anarchisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

21/03/2014

INTERVIEW : Hans CANY et le national-anarchisme

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Entretien exclusif avec Hans CANY, animateur de l' Alliance Nationale-Anarchiste, le 15 mars 2014.



 Propos recueillis par Betty Monde


Bonjour, Hans CANY. Vous êtes donc un des fondateurs d'origine du courant national-anarchiste ?


HC : Oui, j'ai contribué au lancement de cette mouvance à partir de la fin des années 1990 e.v., simultanément avec Troy Southgate au Royaume Uni, et Peter Töpfer en Allemagne. Töpfer est aujourd'hui hors course, car il s'est réorienté dans d'autres domaines. Troy Southgate et moi-même sommes aujourd'hui deux des trois fondateurs encore en piste.


Associer le national à l'anarchisme, n'est-ce pas quelque peu paradoxal ? Certains parlent d'oxymore...

HC : Ceux qui dénient le national-anarchisme sur cette base font totalement fausse route. L'idée nationale est bel et bien présente chez de grandes références de l'anarchisme, de Proudhon à Bakounine, en passant par Gustav Landauer ou même Nestor Makhno. Ceux qui font l'impasse sur cette réalité, soit ignorent les faits, dans le meilleur des cas, soient feignent de les ignorer, car cela heurte trop leurs dogmes idéologiques. Des anarchistes bakouninistes américains, au début des années 1990 e.v., sans encore utiliser le terme, étaient en quelque sorte des précurseurs, des proto-NA. Il faut bien comprendre que les nationaux-anarchistes ne sont en aucun cas des nationalistes, dans le sens où il rejettent totalement l'Etat-Nation. La nation n'est pas l'Etat. Une nation réelle, pour les nationaux-anarchistes, c'est fondé sur l'ancestralité et les particularismes culturels, ainsi et surtout que sur l'association libre et volontaire des peuples et des individus qui les composent. Ils peuvent choisir de se constituer en nations non-étatiques, sur la base d'affinités, que celles-ci soient d'ordre ethno-linguistique, philosophique, religieux, ou de quelque autre nature. De là vient notre fédéralisme intégral, interne comme externe. Le conditionnement idéologique gauchistoïde a fait de tels ravages en s'imposant partout que les mots "nation", "frontière", "souveraineté", "patrie" sont vilipendés, et voués aux gémonies par les chiens de garde du dogme. Leur viendrait-il à l'idée de s'en prendre aux Amérindiens, sous prétexte qu'ils se définissent en nation cheyenne, nation navajo, nation hopi, nation apache, nation mohicane, nation sioux etc ?? Et qu'attendent-ils donc pour remettre en question le nom de leur Confédération Nationale du Travail, tant que nous y sommes ??... Allons, soyons sérieux. L'idée nationale et l'idée anarchiste n'ont rien d'incompatible, et le national-anarchisme est loin d'être un oxymore, n'en déplaise aux endoctrinés de service.
La meilleure preuve en est que nous sommes là.



Vous parlez de bakouninistes américains. Qui étaient-ils ?


HC : Il s'agissait du Raven's Banner Collective, basé en Floride, et avec les membres duquel j'ai beaucoup correspondu et échangé, entre le début et le milieu des années 1990 e.v. Ceux-ci, avec aussi la publication britannique Alternative Green de feu Richard Hunt, m'ont beaucoup influencé, et c'est surtout à partir des idées qu'il développaient que j'ai commencé à élaborer ce qui allait devenir aujourd'hui ma propre vision du national-anarchisme. Le Raven's Banner Collective prônait l'autodétermination des peuples, les souverainetés nationales, les groupes d'affinités, l'anti-impérialisme, la démocratie directe, l'écologisme radical, l'autogestion. Alternative Green développait de son côté un écologisme radical, anarchiste, et enraciné. Tout ceci a beaucoup contribué à établir les fondations du mouvement national-anarchiste tel qu'il se présente actuellement.


Où vous situez-vous, au sein de la grande famille libertaire ?


HC : Je ne me hasarderais pas à qualifier cela de grande famille, à proprement parler. Certes, il y a les tenants de l'approche gauchiste de l'anarchisme qui font plus ou moins front contre les prétendus "confusionnistes" que nous sommes. Mais les confusionnistes ce sont eux, puisqu'ils cherchent par tous les moyens à faire taire tout ce qui sort des clous de leurs dogmes idéologiques, et qu'ils dissimulent au public l'existence d'une autre approche de l'anarchisme. Ni de gauche ni de droite, celle-ci. En outre, ils sont eux-mêmes morcelés en de multiples chapelles rivales qui s'entredéchirent. Ceci dit, ces gens ont raison de dire que nous ne sommes pas du même monde, et encore moins de la même famille... Nous n'avons que peu en commun. Les nationaux-anarchistes n'ont aucune velléité de s'infiltrer chez eux, qu'ils soient tranquilles. Et qu'ils laissent donc en paix leurs dissidents, au lieu de chercher à persécuter le premier brin d'herbe qui dépasse. De toute façon, le national-anarchisme, celui que je conçois, ne se situe ni à droite, ni à gauche du Système. Il se situe en dehors et en face. J'ajoute enfin que nous répugnons de plus  en plus à nous qualifier de "libertaires". Le mot libertaire est souvent utilisé comme synonyme d'anarchiste, mais c'est un tort. Les libertaires font un véritable dogme  de la liberté sans entraves, ce qui  est la porte ouverte à toutes les dérives, y compris libérales. Les anarchistes, eux, refusent certes l'état et l'autorité hiérarchique, mais restent conscients de la nécessité de certains garde-fous.


Les nationaux-anarchistes sont parfois décrits comme racistes, crypto-fascistes voire néonazis. Comment vous justifiez-vous, par rapport à tout cela ?

HC : Tout d'abord, il est pour le moins aberrant de devoir sans cesse se justifier face aux accusations calomnieuses de quelques excités fanatisés. Je suis totalement opposé à la haine raciale, au racisme. Ce n'est pas parce qu'on s'oppose à l'immigration massive, arme du Capital comme le disait Marx, ni parce qu'on s'oppose à l'idéologie du métissage généralisé, qui vise à transformer tous les peuples en consommateurs-clones indiférenciés, que l'on fait profession de racisme. Ces allégations sont d'une rare stupidité, et constituent un travestissement de la vérité qu'il faut dénoncer sans relâche. Les nationaux-anarchistes entendent préserver la diversité du genre humain, richesse irremplaçable qui disparaîtrait à tout jamais en cas de grand mélange généralisé et incontrôlé. Si nous controns l'idéologie dominante du métissage, c'est parce que cette tendance constitue un danger pour cette diversité. Mais le libre choix doit être laissé à chacun. A aucun moment il ne nous viendrait à l'idée de rejeter une personne métisse, d'origines mêlées, ou en couple dit mixte. En la matière, nous exposons, nous proposons, mais nous n'imposons rien. En outre, nous avons des camarades de toutes origines et de toutes ethnies, et parfois de remarquables amis. L'internationalisme consiste à mon sens en une solidarité internationale entre tous les peuples en lutte pour leur émancipation, et non en une espèce de mondialisme négateur de toutes frontières et de toutes identités nationales.
Concernant les sempiternelles accusations de néonazisme et de crypto-fascisme, qui valent chacune un bon point Godwin, on démonte sans problème toute leur ineptie en pointant deux points fondamentaux. Tout d'abord, le fascisme repose sur le culte de la hiérarchie, de l'autorité et de l'Etat. Le national-anarchisme combat la hiérarchie, est anti-autoritaire et anti-étatique. Et enfin, le nazisme n'ayant été rien d'autre qu'une variété raciste et racialiste du fascisme, le national-anarchisme, qui n'est pas raciste mais ethno-différentialiste, ne peut davantage être qualifié de nazi que de crypto-fasciste. Tout ceci n'est pourtant pas bien sorcier à capter. Après, bien sûr, les pires aveugles sont toujours ceux qui se refusent à voir...


Que répondez-vous à ceux qui assimilent votre antisionisme à de l'antisémitisme ?

HC : Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ce terrorisme intellectuel qui consiste à assimiler systématiquement toute opposition au sionisme à de l'antisémitisme. Ceci est une vaste escroquerie. Le sionisme, c'est le nationalisme juif pro-israélien. L'antisionisme se place donc en opposition au sionisme sur le plan politique. L'antijudaïsme, lui, concerne la religion. Et l'antisémitisme -terme impropre puisque les Arabes sont eux aussi sémites- est la haine et le rejet du juif d'un point de vue "racial". Il n'y a donc objectivement aucun lien entre opposition politique à une doctrine et à une entité, opposition religieuse, et racisme.
Il y a même de nombreux juifs antisionistes, et ceux-ci ne sont pas les moins radicaux. Ceux qui prétendent le contraire mentent, et le savent très bien au fond d'eux-mêmes. Les nationaux-anarchistes ne sont pas antisémites. Ils se réfèrent même, entre autres, à Gustav Landauer, anarchiste juif allemand assassiné en 1919 par les forces réactionnaires. Les mensonges, les calomnies et la diffamation doivent cesser.



Certains vous reprochent aussi votre soutien à Kadhafi et à son oeuvre...


HC : La grande majorité de ceux qui croient imbécilement m'asséner un élément à charge en pointant cela sont généralement de grands ignorants, qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Là encore, plus de 40 ans de propagande médiatique visant à diaboliser Kadhafi et "son régime" ont fait de sérieux ravages. Surtout sur les esprit faibles et les plus manipulables. J'en ai même vu qui en sont encore à confondre Kadhafi avec l'islamisme, alors que ce sont précisément les rats islamistes d'Al Qaïda et assimilés, soutenus par les criminels impérialistes de l'OTAN, qui ont tué la Jamahiriya libyenne ! Un comble !! Sans commentaires... Qu'ils passent outre leurs consternants préjugés, et qu'ils se donnent donc la peine de découvrir ce que sont vraiment les principes de la Troisième Théorie Universelle, du Socialisme vert. Ils auront ainsi la surprise de voir que tout repose sur la Démocratie directe, le socialisme non-marxiste, l'anti-impérialisme, l'abolition du salariat, la gratuité de nombreuses choses, le progressime sociétal etc. Tout ceci est parfaitement exposé dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi, que je conseille très vivement. S'il y avait un pays dont le système se rapprochait le plus du socialisme libertaire, c'était bien la Jamahiriya libyenne. Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même a plusieurs fois cité Proudhon, Bakounine et Kropotkine parmi ses propres influences. Ce n'est pas pour rien, et le Livre vert s'en ressent. Que l'on cesse donc de gober les mensonges des criminels impérialistes de 2011. Honte à ceux qui les ont approuvés ou qui sont restés indifférents.


Vous vous manifestez aussi dans les domaines de l'Ecologie profonde et de la défense des animaux. Ce combat est-il pour vous secondaire, par rapport à vos autres objectifs ?

HC : Pas du tout, tout est complémentaire. Pour les nationaux-anarchistes, la libération humaine, la libération animale et la libération de la Terre forment un tout indissociable. Ainsi que le proclamaient les camarades du Raven's Banner Collective en 1992 e.v., la conscience écologique, une conscience qui nous dit "Earth First !" -Terre d'abord- , doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires de la société. Il en va de même pour la cause de nos frères animaux. Pour paraphraser Bakounine, je dirais que je ne deviens vraiment libre qu'avec la liberté des autres. L'industrie de la viande, l'élevage, la vivisection, la chasse, la pêche, la corrida, les cirques et les zoos menacent l'animal, être sensible, au même titre que la pollution, l'urbanisation outrancière et la surexploitation avide de leurs ressources menacent l'environnement et la Terre Mère. De surcroit, la monstrueuse exploitation des animaux a un impact catastrophique sur le plan environnemental et sanitaire, et donc aussi sur les humains. Tout est lié.


On vous classifie comme régionalistes, aussi.

HC : Ce terme de régionalisme est impropre. Il renvoie à la notion de "région", de "province" dépendante d'un état central. Nous ne sommes pas non plus forcément indépendantistes, lorsque cela suppose l'instauration d'un nouvel Etat-Nation. Le terme le plus approprié concernant les nationaux-anarchistes est celui d'autonomistes. Autonomisme bien plus radical que le désuet régionalisme, mais sans l'étatisme qui démange certains nationalistes indépendantistes. La doctrine nationale-anarchiste prône l'éclatement des Etats-Nations actuels, pour en faire de multiples régions autonomes, fédérées entre elles par affinités, et pouvant se regrouper au sein de grandes confédérations, ou fédérations de fédérations, à l'échelle d'un Etat actuel voire même continentale, par exemple. Et même ces régions autonomes fédérées pourraient être amenées à se doter elles-mêmes de structures fédérales, à tous niveaux. Ceci pour garantir une autonomie maximale à tout un chacun.
C'est en cela que nous sommes des fédéralistes intégraux, car partisans du fédéralisme externe et interne. D'où notre soutien global à beaucoup de luttes de libération nationale et sociale, non seulement au sein du prétendu Hexagone, mais aussi dans le monde entier.


Vous allez voter, aux prochaines élections ?

HC : Jamais de la vie, que les dieux m'en préservent ! Je ne signerai pas de chèque en blanc à des escrocs qui cherchent juste à être califes à la place du calife, et qui usurpent la souveraineté populaire en se drapant pudiquement sous les plis d'une fausse "démocratie".
La démocratie, la vraie, n'a strictement rien à voir avec cette sinistre mascarade des élections et de la fausse alternance. Ce système a trop vécu, et a suffisamment abusé les masses. Son temps est fini, comme doit se terminer l'ère des gouvernements et des Etats-Nations. Place à une démocratie réelle, par les peuples et pour les peuples.


Vous prônez la démocratie directe ?

HC : Oui, tout à fait. La pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative", n'est qu'une grossière falsification de la Démocratie authentique, mot qui a été complètement dépouillé de sa signification originelle. Le régime actuel n'est en aucun cas une démocratie. On pourrait même dire que c'en est tout l'inverse. Il s'agit en réalité d'une oligarchie, dans laquelle seul un petit nombre exerce le pouvoir et maintient son contrôle. Les nationaux-anarchistes prônent la Démocratie directe, réelle, avec contôle populaire et révocation éventuelle des mandatés. De nombreuses pistes sont à étudier et à retenir dans ce sens. Il y a déjà la première des trois parties du Livre vert de Mouammar Kadhafi, qui est consacrée à cette question de la démocratie directe et de son organisation, ce qui est fait avec brio. On pourra aussi se référer avec profit à la démocratie athénienne, aux exemples suisse et vénézuélien, à des expériences historiques diverses, telles que la Commune de Budapest en 1956, les anarchistes de Catalogne durant la guerre civile espagnole, l'expérience des makhnovistes en Ukraine etc. Et on peut aussi se tourner vers les initiatives citoyennes en ce sens qui fleurissent un peu partout en Hexagonie et en Europe depuis quelques années. On pensera, par exemple et entre autres, à la mouvance pour une démocratie réelle qui gravite autour d'Etienne Chouard.


Quelle est la position nationale-anarchiste par rapport au révisionnisme historique ?

HC : Cette question reste à la libre appréciation de chacun, les opinions sur le sujet pouvant être diverses et variées, en fonction des individus. L'Alliance Nationale-Anarchiste n'a en tout cas pas vocation à s'engager dans le militantisme pour la cause des historiens révisionnistes et de leurs travaux. Néanmoins, elle prend clairement position pour la liberté de recherche, d'expression et de publication/diffusion pour les révisionnistes, et pour l'ouverture de libres débats publics. Elle appelle de ses voeux l'abrogation de la loi scélérate et liberticide dite loi Fabius-Gayssot.


Vous impliquez-vous dans des actions dites de terrain ? Prônez-vous l'action violente ?

HC : A titre personnel, pas du tout. Les milices supplétives du Système, ces idiots utiles de l'ordre bourgeois que sont les gauchistes et autres "antifas", ont trop profondément gangréné les mouvements sociaux et militants dans leur ensemble pour qu'il soit opportun de se faire de quelconques illusions à ce niveau. Du moins, dans l'état actuel des choses. De toute façon, je doute de la compétence et du degré de conscience politique de la classe ouvrière, et je ne crois pas aux vertus de la révolution violente. En bon proudhonien qui se respecte, j'aspire à une révolution "en douceur", au moyen de réformes radicales et graduelles. Et avant toute chose, c'est la révolution des esprits qui doit tout d'abord porter ses fruits. Nous condamnons fermement les violences et les dégradations commises par des hordes gauchistes et "antifas" décérébrées, récemment.


Merci pour cet entretien. Pour terminer, quel est l'état actuel de la mouvance nationale-anarchiste ? Vos attentes sont-elles satisfaites ?

HC: La section anglophone, le National-Anarchist Movement (N-A.M.) animée par Troy Southgate, est à ce jour la section la plus développée et qui a le plus vaste impact à l'échelon mondial. L'Alliance Nationale-Anarchiste enregistre une progression de plus en plus nette de son audience, à mesure que s'effondrent les murs du mensonge et de la calomnie. Des sections existent aux USA, en Espagne, en Catalogne, en Italie, au Portugal, en Pologne, en Russie, en Hongrie, au Canada, au Brésil, en Australie...et j'en oublie sans doute. Le courant national-anarchiste est en pleine expansion internationale, actuellement. Notre message est finalement passé et bien passé. Nos adversaires et nos ennemis de tous bords devront dorénavant -et de plus en plus- compter avec cette force d'avenir que nous incarnons.

 

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20/03/2014

VIDEO : Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ?

Voici la toute première vidéo nationale-anarchiste francophone de présentation.
A diffuser et partager massivement.

Sur Youtube :

 

Sur Dailymotion :


Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ? par Farkasember

 

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09/02/2014

Rennes, ville gangrénée par la racaille gaucharde "antifa"

La racaille "antifa" a fait des siennes samedi 8 février 2014 au soir, à Rennes, en marge d'un meeting du FN que ces grands démocrates entendaient empêcher. Vous pourrez visionner ci-dessous des vidéos qui témoignent de la violence des évènements, et qui, je pense, se passent de tous commentaires superflus.


Rennes manif anti FN guerilla urbaine par OuestFranceFR

 

 

Ces milices d'excités "antifas", de par leurs exactions à Rennes hier soir, auront à coup sûr réussi quelque chose : faire gagner des voix supplémentaires au FN lors des prochaines élections. Ah c'est sûr, ça valait vraiment la peine de se livrer à ce genre de facéties... Joli résultat. Bande de sombres abrutis.

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Et ce n'est pas tout. Car le mercredi 5 février 2014, toujours dans la même ville, c'est un conférencier de l'Université Populaire Celtique, dans un amphi de l'Université Rennes 2, qui a fait l'objet d'une agression au jet d'amoniaque, par le même type de nervis gauchistes :


Perchirin conférencier aspergé d'ammoniac... par OuestFranceFR

 

Que font donc la police de Monsieur Valls et la "Justice" de Madame Taubira, dans de tels cas ??...
Il n'échappera qu'aux gogos et autres lobotomisés de service que ces dangereux barbouzes qui sévissent dans une impunité quasi-totale sont de facto protégés et instrumentalisés par le pouvoir.
L'Etat français totalitaire montre - une fois de plus - son vrai visage...


Hans CANY

 

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12/12/2013

Bretagne : Bonnets rouges, oui. Mais encore ?...

 

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C'était à prévoir. Il aura donc suffi que le gouvernement hexagon "suspende" provisoirement la mise en application de la très contestée "Ecotaxe", et qu'il jette, tel un os à ronger,  un prétendu "pacte d'avenir" au molosse breton, pour que celui-ci accepte de reprendre le collier, et retourne docilement à sa niche. Le mouvement de masse surmédiatisé des "bonnets rouges" ne fait plus la une de l'actualité. Il a fait long feu, il s'essouffle. Oubliée, la Fronde populaire. Terminées, les manifestations de masse et les destructions de portiques. Déjà passés de mode, les incendies de radars routiers, expression d'une révolte légitime contre le racket institutionnalisé par l'Etat français. Et, même s'il convenait de ne se faire aucune illusion quant à cet énième feu de paille, force est de faire un amer constat.

Ce  triste constat, c'est que les masses populaires bretonnes restent profondément chloroformées. Le conditionnement colonial, l'amnésie programmée, l'abrutissement social et l'aliénation culturelle ont fait d'effroyables ravages. Le peuple breton, dans sa majorité, n'a encore qu'une conscience nationale fort limitée, ce qui le confine en quasi permanence à la myopie. Il ne consent à se soulever, périodiquement et de façon éphémère, que dans un cadre toujours bien délimité. Et surtout  sans jamais sortir de l'ornière imposée par la République jacobine. S'il se révolte sporadiquement, en brave peuple prolétaire, ce sera toujours sur la base de motivations d'ordre économique, et ceci dans un cadre plus ou moins corporatiste. Ici, ce sera contre le matraquage fiscal. Là, pour la sauvegarde du sacro-saint emploi dans la "région". Etc.

Jamais il ne fait preuve d'une vision plus large, d'une analyse et d'une compréhension plus globales des causes qui sont directement ou indirectement à l'origine des effets contre lesquels il s'insurge. Alors bien sûr, ici ou là, on pourra se réjouir d'entendre quelques individus, visiblement un peu plus lucides que la masse indifférenciée de leurs compatriotes, dénoncer le "centralisme parisien". Faute de mieux, c'est là le signe qu'au moins, tout ne semble pas irrémédiablement perdu. Les braises de Breizh sont là, toujours rougeoyantes. Aux esprits les plus éveillés -que nous voulons heureusement croire de plus en plus nombreux- de les entretenir comme il se doit, et de faire en sorte qu'à terme, la flamme éternelle de la Nation bretonne rejaillisse pleinement.


Les nationaux-anarchistes, bien qu'évidemment solidaires des mouvements de protestation populaires anti-fiscaux, insistent vigoureusement sur le fait que ce type de protestation ne saurait se suffire en soi.
Les nationaux-anarchistes, de toutes nations et de toutes régions, encouragent le peuple breton à reprendre pleinement conscience de lui-même, et à réaliser que les seules solutions d'avenir valables pour sa nation colonisée sont à rechercher du côté de ce que l'Occupant lui a toujours présenté mensongèrement comme des options soi-disant "irréalistes" et "extrémistes". Ces solutions passent au minimum par le régionalisme, et au mieux par l'autonomisme, voire par l'indépendance pure et simple. Mais dans tous les cas -et surtout- dans un contexte fédéral intégral, interne comme externe. Il ne faut en aucun cas reproduire les tares de l'Etat-Nation jacobin. Ensemble, sans faiblesse et avec détermination, luttons pour une Bretagne libre, fédérale, fédérée et autonome.

Hans CANY

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04/12/2013

Le National-Anarchisme : un oxymore ?

Notre conception du mot «Nation» ne se rapporte absolument pas à une quelconque entité étatique (nous rejetons et combattons évidemment l' «Etat-Nation»), mais se rapporte à une entité FACTUELLE, à une collectivité naturelle et organique d'individus, qui se regroupent volontairement sur la base d'affinités communes (ethniques, culturelles, linguistiques, idéologiques, philosophiques...), et constituent ainsi une NATION à part entière, au sens profond, réel et noble du terme. En quoi une telle conception de la Nation serait-elle donc soi-disant «incompatible» avec l'idée anarchiste, n'en déplaise à certains ?...

Refusez de croire les calomnies et les contre-vérités que certaines crapules déversent sans relâche sur notre dos, et donnez vous donc plutôt la peine de lire ce qui suit, pour découvrir ce que nous sommes réellement !

L'idée d'anarchisme « patriotique » ou « national » n'a rien d'une invention nouvelle.

Pour ne mentionner que quelques exemples historiques parmi d'autres, Proudhon et Bakounine affichaient une conscience nationale/ « identitaire » très marquée. Ce fut également le cas de Louis-Auguste Blanqui. Ce dernier, même s'il n'était pas anarchiste au sens strict du terme, se réclamait malgré tout d'un socialisme révolutionnaire dont certains aspects sont étroitement apparentés au socialisme libertaire, et il est aussi le père de la fameuse formule « Ni Dieu ni Maître », si chère aux  anarchistes athées. Le théoricien anarchiste allemand Gustav Landauer (1870-1919), qui était de tendance individualiste (Nietzsche/Max Stirner), n'hésitait pas lui non plus à affirmer son « nationalisme ». Il proclamait : "Les différenciations nationales sont des facteurs de première importance pour les réalisations à venir de l'humanité, pour ceux qui savent distinguer de l'abominable violence étatique le fait vigoureux, beau, et pacifique de la Nation." Par le terme de "nation", Landauer comme Bakounine se référait à une entité organique, factuelle, et non pas à une entité politique. Et comme Bakounine, il se positionnait en faveur de l'autonomie de tous les peuples, dans un contexte libertaire et anti-impérialiste. En Ukraine, pendant la révolution russe, Nestor Makhno a lui aussi brillamment incarné cette tendance pendant la légendaire épopée de la « Makhnovtchina » (1918-1921). L'anarchisme qu'il prônait savait faire la distinction entre les notions de patrie et d' Etat ("Etat-Nation"). Makhno et ses partisans étaient d'authentiques patriotes ukrainiens qui combattaient pour la Liberté, à la fois contre les tyrannies tsariste, bolchevique, et étatique. Leur combat revêtait aussi la dimension d'une lutte de libération nationale, et était empreinte d'un sentiment identitaire très prononcé. Le tout, bien sûr, sous les plis du drapeau noir. Beaucoup d' "anars" contemporains feraient mieux de s'inspirer de leur souvenir, au lieu de verser dans un "antipatriotisme" et un "internationalisme" marxistoïde bête et méchant, qui fait au final le jeu du libéralisme apatride, et donc du Système dominant... Et au lieu de rejeter systématiquement le "passé" sous le seul prétexte qu'il s'agit du passé ! La confusion savamment entretenue dont fait aujourd'hui l'objet le terme de "nation", systématiquement assimilé au concept d'"Etat-Nation", doit désormais être dénoncée.

Les Nationaux-Anarchistes ont pour but la création de communautés décentralisées, indépendantes de toute entité étatique, et reposant sur l'association libre et volontaire d'individus se regroupant sur la base de leurs affinités (ethniques, culturelles, philosophiques...). Rejetant toute forme de pouvoir imposé, ils lui opposent la notion de Souveraineté, en vertu de laquelle les individus librement associés peuvent occuper leur propre territoire précisément délimité, et y vivre selon leurs propres choix, coutumes et principes. Ces espaces peuvent ainsi être régis de façon très différente les uns des autres, offrant à chacun un vaste éventail de possibilités en fonction de ses choix et aspirations, ainsi qu'une alternative véritable à la dictature de la majorité improprement nommée «démocratie» au sein des Etats-Nations. De surcroit, ces communautés autonomes peuvent éventuellement choisir de s'associer entre elles sur la base de leurs propres affinités et se fédérer, pouvant même aller jusqu'à s'associer plus largement sous la forme de confédérations (fédérations de fédérations), respectant et préservant l'autonomie de chaque composante, à tous niveaux. Il s'agit là d'une alternative véritable à tous les dogmes idéologiques de «droite» comme de «gauche», que ceux-ci se veuillent «modérés» ou «extrêmes». Une alternative qui respecte à la fois la liberté de l'individu, la liberté des collectivités volontaires d'individus, et la grande diversité du genre humain, richesse inestimable qu'il convient de préserver de toute uniformisation d'essence totalitaire.

Au delà des clivages systémiques ineptes de la gauche et de la droite, le National-Anarchisme est à présent implanté dans de nombreux pays du monde. Le développement de notre mouvance est à présent inexorable, rien ne parviendra à le stopper. Et les manigances de ceux qui cherchent à la discréditer sur la base de sophismes fallacieux resteront pitoyablement vaines.

Hans CANY
 

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National-Anarchisme : Partagez ! Diffusez ! Impliquez-vous !

 Si ce blog officiel ainsi que la page Facebook affiliée [ https://www.facebook.com/alliancenationaleanarchiste ] viennent d'être créés, c'est parce que l'heure du développement d'une véritable mouvance nationale-anarchiste dans l'espace francophone a sonné. Nous comptons donc sur tous les sympathisant(e)s et militant(e)s pour contribuer à ce développement. Partagez et diffusez nos publications sur les réseaux sociaux et sur vos propres sites et blogs. "Likez" la page Facebook, et invitez-y vos contacts. Faites entendre le point de vue N-A, ouvertement ou non, dans le cadre de vos discussions en tous lieux (virtuels ou non), et en toutes occasions. Si vous écrivez vous-même des articles ou autres, n'hésitez pas à exprimer ces idées. Les possibilités d'agir utilement ne manquent pas. 

Nos initiatives ne sont pas destinées à flatter nos egos, et nous n'écrivons pas pour vous faire plaisir, mais pour vous faire réfléchir. Il va donc s'agir de ne pas se comporter uniquement en suiveurs passifs. Si nous nous efforçons aujourd'hui d'afficher les idées N-A au grand jour, c'est aussi parce que VOUS devez relayer nos efforts. Rien ne se construira sans la bonne volonté de toutes et de tous, dans la mesure, bien entendu, des moyens et des possibilités de chacun.

Le mouvement N-A francophone, ce n'est pas juste Hans Cany : c'est aussi et surtout VOUS. Nous comptons sur vous, pour qu'ensemble nous brisions le mur du silence, le carcan de la marginalisation, et les chaînes du terrorisme intellectuel imposé par nos ennemis de tous bords. Ils ne veulent à aucun prix que le national-anarchisme se "banalise" et soit "dédiabolisé". Car en vérité, notre existence même menace leurs monopoles et formatages idéologiques. Il craignent l'émergence de notre "concurrence".

A vous, à nous d'en finir avec cette chape de plomb, et de mettre à bas leurs mensonges en place publique. L'heure du réveil et du passage à l'offensive a sonné ! Pas de compromis ! Pas de capitulation ! Pas de résignation ! Assez de fatalisme et d'inaction ! La tyrannie des menteurs, des manipulateurs et des imposteurs touche à sa fin ! 
Merci à toutes et à tous de votre attention.

Hans CANY

 

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29/08/2013

SYRIE : Halte à l'agression impérialiste !

  

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Le fait, pour un Etat, d'attaquer militairement un autre pays sans que le peuple soit consulté, est d'essence dictatoriale. La moindre des choses devrait être de soumettre préalablement la question aux citoyens, au moyen d'un référendum. Ceci n'est qu'un exemple de plus du caractère foncièrement dictatorial du système de gouvernement que nous subissons. Voter pour ces crapules, ce n'est pas seulement abdiquer en renonçant à la souveraineté populaire. C'est aussi élire une clique d'assassins en puissance, et leur offrir sur un plateau toute latitude pour commettre leurs méfaits.

Hans CANY

 

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19/08/2013

MANIFESTE VERT & NOIR : pour un écologisme radical et enraciné

 

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 À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres conformistes de l’establishment politicard, et adoptent la vision du monde anthropocentrique (centrée sur l’être humain) de la “civilisation” industrielle et marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce type de “civilisation” sont anti-écologiques, spécistes, et liberticides.



Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature, ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain).


Par opposition à l’écologisme “humaniste”, qui n’engendre qu’un simple “environnementalisme” politiquement correct et mollasson, nous nous affirmons en tant que défenseurs d’une conception “naturaliste” de l’Ecologie: l’ ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu sous le nom d’ ECOLOGIE PROFONDE.

Considérant en outre que le combat écologiste va de pair avec le combat pour la libération sociale/nationale des individus et des collectivités d’individus, nous n’hésitons pas à pousser notre raisonnement jusqu’à ses conclusions logiques, et nous nous posons donc comme partisans d’un idéal écologiste libertaire, identitaire et fédéral : celui que nous prônons dans le cadre du NATIONAL-ANARCHISME.

Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique ainsi que sur le plan métaphysique. Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, la Terre-Mère, que nous ressentirons profondément les connexions existant entre elle et nous. La planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce grand “Tout”. Que nous soyons athées, agnostiques ou néopaïens/panthéistes, la défense de notre Terre devient de ce fait une véritable “guerre sacrée”, et nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion avec Mère Nature, sous les diverses formes que celle-ci peut revêtir.

Les nationaux-anarchistes rejettent tout compromis réducteur, en refusant de se situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” indirecte parlementaire et bourgeoise qu’ils combattent de toutes leurs forces. Ainsi,  ils ne se positionnent ni “à gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais EN-DEHORS ET EN FACE. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme “humanitariste” ni des dogmatismes “rouges”, “roses”, “bleus”, ou “bruns”. Elle doit simplement se parer d’un vert profond, et savoir s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.

Les fondements idéologiques et les principaux axes de lutte des nationaux-anarchistes verts & noirs reposent sur :

-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)

-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies renouvelables et alternatives, du recyclage, etc… (ECOLOGIE PRATIQUE )

-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales, politiques, et économiques à ce système honni: solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes d’échanges et de production, etc (ECOLOGIE SOCIALE, SOCIALISME LIBERTAIRE, SUBVERSION VERTE, ET ANTI-PLOUTOCRATIE)

-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES LOCALES ET FÉDÉRALISME)

-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples, communautés et groupes affinitaires, culturels ou ethniques, ainsi que la défense de leur droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur identité, leur diversité, et leurs particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux animaux (ECOLOGIE HUMAINE, LIBERATION NATIONALE, ANTI-IMPÉRIALISME, et SOLIDARITE INTERNATIONALE)

-Le rejet de toute logique anthropocentrée et nataliste, et la reconnaissance du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière (ECOLOGIE HUMAINE ET NEO-MALTHUSIANISME)

-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité spéciste, et pour la défense tous azimuts de nos frères animaux (LIBÉRATION ANIMALE, DEFENSE DES ANIMAUX, ANTI-SPECISME)

-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la liberté d’expression. Nous nous opposons résolument au hold-up idéologique et à l'accaparement de l'écologisme comme de l'anarchisme par les "antifas" et autres gauchistoïdes formatés de tous poils (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)

Notre projet de société, anti-autoritaire, en rupture totale avec le principe centraliste et oppressif de l’”Etat-Nation”, s’articule autour du concept libérateur des “groupes d’affinités”. Il vise à créer de petites collectivités d’individus librement associés, des petites villes, des villages et des régions autonomes regroupés en fédérations, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en assureraient la coordination. Ces diverses composantes s’administreraient elles-mêmes à travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.

Totalement libres et indépendants de toute structure hiérarchisée comme de tout parti politique, les nationaux-anarchistes verts & noirs entendent simplement oeuvrer à la diffusion et au développement des idéaux précités, par les moyens que chaque individu jugera appropriés à sa propre personnalité et à ses capacités.

Nous autres, nationaux-anarchistes, nous affirmons comme résolument écologistes, animalistes, enracinés, autonomistes, fédéralistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, et totalement indépendants des conventions véhiculées par les divers lobbies institutionnels et “bien-pensants”, de droite comme de gauche, et que ceux-ci se veuillent autoritaires ou non. Nous autres, nationaux-anarchistes, de toutes origines sociales et ethniques comme de toutes nationalités, entendons simplement lutter pour la défense de la VIE, du FUTUR DE LA PLANETE, de NOTRE FUTUR, de nos IDENTITES, et de la LIBERTE !


Hans CANY 

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15/08/2013

L'anarchie ? C'est l'ORDRE !

"L'anarchie, c'est l'ordre moins le pouvoir."

"Quoique très ami de l'ordre, je suis anarchiste"

Pierre-Joseph PROUDHON

 

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Petit rappel didactique à l'adresse de celles et de ceux qui emploient le mot "anarchie" comme synonyme de "désordre"...



 

L' ANARCHIE, QU'EST-CE QUE C'EST ? CELA SE RAPPORTE-T-IL AU CHAOS, A LA VIOLENCE ET A LA CONFUSION ?

ANARCHIE
: Absence de gouvernement. Refus et rejet de toute hiérarchie. Reniement, mépris de l'autorité et de l'envahissement basés sur la force et la coercition. Condition d'une société régulée par l'acceptation volontaire et l'entraide plutôt que par l'autorité et la contrainte.

ANARCHISME : La philosophie d'un nouvel ordre social basé sur une liberté non-restreinte par des lois créées par l'homme. Théorie selon laquelle toute forme de gouvernement repose sur la violence, et est par conséquent tout aussi erronée que néfaste et inutile. L'anarchisme implique l'adhésion aux principes fondamentaux de la démocratie directe, de l'autogestion, et de l'autodétermination.

ANARCHISTE : Un(e) adepte de l'anarchisme. Celui ou celle qui s'oppose à toute forme d'autorité envahissante et coercitive, à toute forme d'Etat-Nation, à toute forme de hiérarchie. Un partisan de l'Anarchie, ou absence de gouvernement, en tant qu'idéal de liberté politique et d'harmonie sociale. Quiconque nie l'autorité et la combat est anarchiste.


Donc, l'Anarchie implique-t-elle "le chaos", "la confusion", "la violence", ou "la loi du plus fort" ?... Certainement pas, bien au contraire ! La HIERARCHIE, c'est le DESORDRE dans la contrainte. L'ANARCHIE, c'est l'ORDRE dans la Liberté. L'ANARCHIE EST LA PLUS HAUTE EXPRESSION DE L'ORDRE ! Le chaos, par contre, peut être un moyen comme un autre, pour les anarchistes, de saboter la « Machine » afin de mieux parvenir à leurs fins. Les anarchistes, "nationaux" ou non, pensent tout simplement que la meilleure forme de gouvernement, c'est sa suppression. Cette conviction profonde se base sur un imparable constat. A de rarissimes exceptions près, lorsqu'ils exercent une quelconque autorité sur autrui, les gens honnêtes se révèlent tout aussi incapables que les gens malhonnêtes se révèlent nuisibles. Montesquieu n'avait certainement pas tort lorsqu'il affirmait, déjà, que « le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument » !

Hans CANY

 

Refuser l'idéologie du métissage : du racisme ?...

 

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L'idéologie du métissage, dont on nous rebat les oreilles 24h sur 24 à peu près partout, est aujourd'hui une véritable pensée unique dont les politicards qui prétendent nous gouverner, de droite comme de gauche, se font toujours les plus fervents apôtres. A titre d'exemples, voici quelques citations on ne peut plus révélatrices, qui illustrent bien la parfaite connivence des différents acteurs du Système UMPS sur ce point précis, ce qui ne relève nullement du hasard :

 

. « il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir c’est le métissage... » (Julien Dray, PS)

 

. « Le métissage, je le dis ici, est une chance pour la France. Je serai la présidente de la France métissée et qui se reconnaît comme telle. » (Ségolène Royal, PS)


. « Notre avenir ? Une société métissée fière et énergique » (Valerie Pécresse, UMP)

 

. « Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage. » (Nicolas Sarkozy, UMP)

 

. « L'objectif, c'est relever le défi de metissage. En relevant ce défi, la France est fidèle à son histoire. » (Nicolas Sarkozy¨, UMP)

 

. « Je crois que l'immigration, le métissage sont une chance pour l'Europe » (Jean-Michel Quillardet, Grand Maitre du Grand Orient de France)    


Le fait de rejeter l'idéologie du métissage serait-il fondamentalement "raciste", comme certains se plaisent à le crier sur tous les toits ?... Absolument pas. Pour ma part, je m'oppose à la haine raciale et aux thèses «suprémacistes». Ma vision découle d'un attachement profond à ceux dont je me sens proche pour telle ou telle raison, et d'un sincère respect pour tous les autres. Cette position, que l'on peut désigner sous le nom d'antiracisme différentialiste, se situe totalement aux antipodes de la haine raciale, et se base fondamentalement sur le principe d'autodétermination pour tous les peuples et tous les groupes d'individus. De plus, je le répète, je ne souscris aucunement aux doctrines de la suprématie blanche, pas plus que je ne souhaite imposer ma vision du monde aux autres.

Il n'existe pas de races "supérieures", ni de races "inférieures". De mon point de vue, le facteur racial ne peut déterminer la valeur d'un individu de quelque façon que ce soit, ce qui est démontré de façon évidente par le simple fait que certains Noirs sont beaucoup plus estimables que certains Blancs, et vice-versa. Je suis fondamentalement opposé à l'idéologie du "melting pot", mais je n'en désire pas moins créer des liens d'affinités et d'amitié avec d'autres mouvements et individus, quelle que soit leur origine raciale ou ethnique. Je considère simplement le métissage global, à grande échelle, comme une menace très grave qui met en danger la diversité du genre humain en l'uniformisant peu à peu, de la même façon que la chasse et la pollution menacent le monde animal et l'environnement.

Ensemble, avec nos camarades du monde entier, nous devons chercher à défendre nos identités respectives face aux ravages du déracinement cosmopolite. L'unité dans la diversité, telle est la clé : au sein d'une humanité uniformisée et indifférenciée, pas d'échanges possibles !...
En soi, l'individu ne fait pas tout. Sa mentalité et sa vision du monde sont largement conditionnés par le milieu social, l'environnement physique et culturel au sein desquels il s'est construit. Donc, prendre en compte l'individu unique en tant que tel, oui, mais pas seulement. Nier l'individu en le réduisant à une simple composante d'un groupe, ou à contrario nier le groupe dont il est issu pour ne prendre en considération que l'individu déraciné, "affranchi" de tout déterminisme et de tout héritage, c'est dans chacun de ces cas extrêmes faire preuve d'hémiplégie morale et intellectuelle.

Il suffit d'ouvrir le petit Larousse pour y lire la définition du mot "racisme", qui est on ne peut plus claire :

RACISME n.m. 1. Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les "races"; comportement inspiré par cette idéologie. 2. Attitude d'hostilité systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes.

Il n'y a donc rien de commun entre le racisme et le simple fait de reconnaître l'existence évidente des races, qui constituent des subdivisions, des catégories au sein de l'espèce humaine. Refuser le métissage, c'est refuser l'uniformisation du genre humain, la destruction de sa diversité au moyen d'un mélange généralisé de toutes ses catégories. Le racisme consiste pour sa part à établir des hiérarchies de valeur entre lesdites catégories. Nuance, et elle est de taille... CQFD.

 

Hans CANY
(2008)
 

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