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29/04/2023

BAKOUNINE : Discipline et Autorité

Il en est de la discipline et de la confiance comme de l'union. Ce sont des choses excellentes lorsqu'elles sont bien placées, funestes lorsqu'elles s'adressent à qui ne les mérite pas. Amant passionné de la liberté, j'avoue que je me défie beaucoup de ceux qui ont toujours le mot de discipline à la bouche. Il est excessivement dangereux surtout en France, où discipline, pour la plupart du temps, signifie, d'un côté, despotisme, et de l'autre, automatisme.

En France, le culte mystique de l'autorité, l'amour du commandement et l'habitude de se laisser commander ont détruit dans la société, aussi bien que dans la grande majorité des individus, tout sentiment de liberté, toute foi dans l'ordre spontané et vivant que la liberté seule peut créer. Parlez-leur de la liberté, et ils crieront aussitôt à l'anarchie ; car il leur semble que du moment que cette discipline, toujours oppressive et violente, de l'État, cessera d'agir, toute la société doit s'entredéchirer et crouler. Là gît le secret de l'étonnant esclavage que la société française endure depuis qu'elle a fait sa grande révolution. Robespierre et les Jacobins lui ont légué le culte de la discipline de l'État. Ce culte, vous le retrouverez en entier dans tous vos républicains bourgeois, officiels et officieux, et c'est lui qui perd la France aujourd'hui. Il la perd en paralysant l'unique source et l'unique moyen de délivrance qui lui reste : le déploiement libre des forces populaires ; et en lui faisant chercher son salut dans l'autorité et dans l'action illusoire d'un État, qui ne représente plus rien aujourd'hui qu'une vaine prétention despotique, accompagnée d'une impuissance absolue.

Tout ennemi que je sois de ce qu'on appelle en France la discipline, je reconnais toutefois qu'une certaine discipline, non automatique, mais volontaire et réfléchie, et s'accordant parfaitement avec la liberté des individus, reste et sera toujours nécessaire, toutes les fois que beaucoup d'individus, unis librement, entreprendront un travail ou une action collective quelconques. Cette discipline n'est alors rien que la concordance volontaire et réfléchie de tous les effort individuels vers un but commun. Au moment de l'action, au milieu de la lutte, les rôles se divisent naturellement, d'après les aptitudes de chacun, appréciées et jugées par la collectivité tout entière : les uns dirigent et commandent, d'autres exécutent les commandements. Mais aucune fonction ne se pétrifie, ne se fixe et ne reste irrévocablement attachée à aucune personne. L'ordre et l'avancement hiérarchiques n'existent pas, de sorte que le commandant d'hier peut devenir subalterne aujourd'hui. Aucun ne s'élève au-dessus des autres, ou s'il s'élève, ce n'est que pour retomber un instant après, comme les vagues de la mer, revenant toujours au niveau salutaire de l'égalité. Dans ce système, il n'y a proprement plus de pouvoir. Le pouvoir se fond dans la collectivité, et il devient l'expression sincère de la liberté de chacun, la réalisation fidèle et sérieuse de la volonté de tous ; chacun n'obéissant que parce que le chef du jour ne lui commande que ce qu'il veut lui-même. Voilà la discipline vraiment humaine, la discipline nécessaire à l'organisation de la liberté.

Telle n'est point la discipline prônée par vos républicains hommes d'État. Ils veulent la vieille discipline française, automatique, routinière et aveugle. Le chef, non élu librement et seulement pour un jour, mais imposé par l'État pour longtemps sinon pour toujours, commande, et il faut obéir. Le salut de la la France, vous disent-ils, et même de la liberté de la France, n'est qu'à ce prix. L'obéissance passive, base de tous les despotismes, sera donc aussi la pierre angulaire sur laquelle vous allez fonder votre république.

Mikhaïl BAKOUNINE
(L'Empire knouto-germanique et la Révolution sociale, 1870)
 

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19:43 Publié dans Histoire, Politique | Tags : bakounine, socialisme libertaire, anarchisme | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Facebook | | |

06/01/2016

Migrations de masse au crépuscule de l'empire

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Lorsqu'on constate qu'en ce mois de janvier 2016, diverses publications ont simultanément choisi de consacrer leurs dossiers centraux et leurs couvertures à la tragédie historique couramment désignée sous le nom de Grandes Invasions barbares, prélude à la chute imminente d'un Empire romain d'Occident en pleine déliquescence, on ne peut s'empêcher d'effectuer un inquiétant rapprochement entre ces évènements datés du IIIème  au Vème siècle de l'ère chrétienne, et ceux que nous avons aujourd'hui sous les yeux. Certes, l'an 2016 marque le 1540ème anniversaire de l'aboutissement de la longue agonie de l'empire, qui rendra l'âme le 4 septembre 476 avec la destitution par le Skire Odoacre de son ultime et pathétique dernier empereur, Romulus Augustule, un pré-adolescent âgé de quatorze ans. Ironique destin d'un empire qui aura vu le jour sous l'égide d'un mythique Romulus, en l'an 753 avant l'ère chrétienne, pour finir 1229 ans plus tard sous l'éphémère règne d'un autre Romulus, qualifié celui-ci non sans désinvolture d'Augustule, un "petit Auguste".

Néanmoins, au-delà de cet anniversaire qui du reste ne concerne pas spécialement le mois de janvier, on est en droit de se demander par quel curieux "hasard" toutes ces publications, du "Figaro Histoire" à "Historia", en passant par "Les Cahiers de Science & Vie" et plusieurs autres, ont axé leurs nouvelles livraisons respectives sur ce thème. La revue "L'Histoire", quant à elle, avait abordé ce sujet dès octobre 2015, en consacrant la couverture et le dossier central de son N° 416 à la chute de Rome. L'évidente analogie entre ces événements et ceux qui illustrent l'actualité immédiate est frappante, et il apparaît difficile de croire que ces parutions simultanées ne résultent pas d'un choix rédactionnel concerté, directement lié à leur contexte. On notera toutefois qu'au même moment  dans les kiosques, le hors-série "Histoire" de la revue catholique "La Vie" propose pour sa part au lecteur un dossier intitulé "Migrations : une aventure humaine"...

Aucun empire n'est éternel, et tous finissent tôt ou tard par s'effondrer. Il en fut ainsi de l'Empire Romain d'Occident, comme plus tard du Premier et du Second Empire français, de l'empire tsariste russe, de l'empire austro-hongrois, de l'empire ottoman, du Second et du Troisième Reich allemand, des divers empires coloniaux européens, de l'empire soviétique et de sa cohorte d'Etats satellites etc. Ainsi finissent tous les empires, sans exception. Tous se voulaient bâtis pour traverser les siècles voire les millénaires, mais tous se sont écroulés comme châteaux de cartes, parfois de façon soudaine, au bout de quelques siècles ou décennies, voire de quelques années.  Ceci s'observe et se vérifie systématiquement, dès lors qu'une quelconque structure impériale se retrouve à son point maximum de puissance expansionniste. Après l'ascension vient toujours la chute. L'empire se veut intrinsèquement supranational, et ce sont ses velléités tantôt suprémacistes et hégémoniques, tantôt universalistes et intégrationnistes, qui le minent littéralement de l'intérieur et  précipitent inéluctablement sa perte.

Aujourd'hui, l'empire occidental, dominé par le poids lourd états-unien, bat de l'aile. Il se trouve à la fois pris au piège des conséquences de ses propres actes, et contrarié dans ses projets par la spectaculaire résurgence de la Russie en tant que superpuissance sur la scène internationale, mettant un terme salutaire à vingt-cinq ans de diktat unipolaire. L'Union Européenne (UE), vassale des Etats-Unis dans le cadre de l'empire occidental, se voit elle aussi menacée d'effondrement global. Tout comme l'empire romain, elle croule aujourd'hui sous le poids de ses contradictions, comme sous celui des inévitables conséquences de ses propres agissements, tant extérieurs qu'intérieurs. Et tout comme l'Empire romain, l'empire occidental, à commencer par l'UE, est en train de succomber sous les assauts conjugués d'une triple crise économique, migratoire et civilisationnelle, crise d'une ampleur sans précédent qui ne pourra in fine qu'avoir raison de lui et des pseudo-valeurs qu'il incarne. Ses principes moraux, ses dogmes économiques, son colonialisme culturel et ses prétentions universalistes, associés à un immigrationnisme et à un ethno-masochisme forcenés, ne pourront, au terme du processus mortifère en cours, que le mener là où on fini tous ses prédécesseurs.

A la suite de Paul Valery, nous savons que toutes les civilisations sont mortelles. Celle qu'incarne aujourd'hui le modèle occidental n'échappe nullement à la règle. Nous le savons pareillement, l'empire romain s'est effondré pour des causes non seulement économiques, sociales et politiques, mais aussi -et peut-être avant tout- pour des raisons d'ordre ethnique. Ceci a brillamment été exposé de façon détaillée par, entre autres, l’autodidacte André Lama, dans les deux volumes de son étude magistrale intitulée "Des Dieux et des Empereurs" [1], et publiée pour la première fois en 1998. Cette chose que l'on peut qualifier d'empire occidental, comprenant l'UE via la nébuleuse atlantiste, est elle aussi en train de dépérir pour des raisons analogues.

 Force est de constater en effet que les similitudes entre les deux situations historiques sont pour le moins troublantes. A commencer par le contexte social. L'empire occidental comme l'empire romain ont rapidement étendu leurs territoires respectifs, avec pour principale préoccupation d'en faire de vastes blocs commerciaux, capables de rivaliser avec les grandes puissances économiques de leurs époques. L'un comme l'autre s'efforce sans relâche de déresponsabiliser ses citoyens, et surtout de les tenir à l'écart de la chose publique, chasse gardée d'une petite caste d'oligarques dont beaucoup n'ont jamais été élus. Pour ce faire, les notables, les politiciens, les sénateurs et jusqu'à l'empereur lui-même ont fort généreusement pratiqué le clientélisme à outrance, achetant littéralement la plèbe avec du pain et des jeux, les fameux Panem et Circenses, afin qu'elle se tienne tranquille et applaudisse ses tribuns sans véritablement comprendre les arcanes de leurs jeux politiques. Les pouvoirs en place, dans les divers pays de l'empire occidental -et donc de l'UE-, ne procèdent pas autrement, en gavant leurs populations de programmes TV débilitants et de propagande médiatique orwellienne, de culte du consumérisme, de footballâtrie et autres anesthésiants tous plus abrutissants les uns que les autres. Dans les deux cas, le but recherché est fondamentalement le même : réduire le citoyen ordinaire, le peuple, au silence, ou tout au moins à l'impuissance politique. Lorsque les pouvoirs en place ne peuvent plus se maintenir qu'en usant de tels subterfuges, nous pouvons avoir la certitude que nous assistons à la fin de quelque chose, à la fin d'un monde. Non pas à la fin du monde, mais à celle d'un certain monde. 

 En proie à une crise spirituelle majeure, doublée d'une pénétration culturelle étrangère de plus en plus conséquente, l'empire romain constituera un terreau idéal pour la transplantation de cultes exotiques [2], qui prospèreront en consommant la rupture avec la tradition religieuse de l'empire, et donc avec une part importante des fondements de son identité. L'activité de ces diverses sectes agira comme un puissant dissolvant de la romanité originelle, et l'une d'elle contribuera de manière décisive à l'acculturation de Rome  [3].  L'empire occidental moderne, quant à lui, est si obnubilé par l'esprit marchand et le matérialisme qu'il s'est produit en son sein une véritable désertion spirituelle, ses églises et ses temples se vidant à mesure que les mosquées se remplissent. Les pays de l'Union Européenne, notamment, connaissent bien ce phénomène. Il est le symptôme du nihilisme ambiant, de l'absence d'idéal et de foi instiguée par le consumérisme et la "réussite" matérielle érigés en valeurs sacrées toutes-puissantes par la ploutocratie libérale triomphante.

Mais les analogies ne se limitent toutefois pas à cela, tant s'en faut. Il suffit, pour s'en convaincre, d'énumérer plusieurs autres rapprochements qui parlent d'eux-mêmes.

A l'instar de l'Empire romain décadent, le moderne empire occidental, au premier rang duquel les USA et leurs vassaux de l'Union Européenne, est une structure parvenue à l'apogée de sa puissance et de son expansion, et qui amorce aujourd'hui une inéluctable spirale de déclin.

Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont, au cours des 40 dernières années, axé leur politique sur le mirage de l'insertion, de l'intégration, voire de l'assimilation, avec les résultats catastrophiques que nous connaissons à présent [4].

Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne bradent littéralement leur nationalité administrative, en la réduisant à une simple citoyenneté de convention qu'elle accorde à une proportion croissante d'éléments allogènes [5].
  
Comme l'Empire romain, les pays phares de l'Union Européenne ont permis, par calcul autant que par irresponsabilité,  l'accueil d'une multitude de réfugiés de guerre et autres "migrants". A peine les nouveaux venus passés plus ou moins en force, l'engrenage infernal s'est aussitôt activé, la première vague de "migrants" appelant mécaniquement la suivante, et ainsi de suite [6].

Comme l'Empire romain, l'Union Européenne doit faire face à un flux  migratoire de provenances diverses, d'ampleur inédite, avec pour corollaire tous les "effets collatéraux" qui en découlent : tensions ethniques et religieuses, émeutes communautaires, explosion de l'insécurité et des violences (agressions, viols, meurtres, destructions de biens privés et publics, terrorisme etc), multiplication des zones de non-droit où l'Etat, démissionnaire, renonce à exercer son autorité [7] etc.

Comme l'Empire romain, l'Union Européenne accueille en son sein un véritable cheval de Troie qui le perdra. Rome avait cru judicieux de fédérer les peuples "barbares" en les incorporant en masse à son armée, d'abord sous la forme de troupes auxiliaires, puis directement en les intégrant à ses légions. Ces contingents étrangers se retourneront contre elle, et ce seront eux qui, au Vème siècle, donneront le coup de grâce à l'empire qui les avait abrités. L'Union Européenne, elle, est submergée par une invasion galopante qui la perdra aussi, en raison de l'arrivée et de la présence sur son sol de dizaines de millions d'allogènes, dont certains, animés d'intentions conquérantes ou terroristes, passent d'ores et déjà à l'action. Au rythme où vont les choses, combien de temps faudra-t-il encore avant que des villages d'Europe voire des régions tout entières tombent aux mains des nouveaux barbares des années 2000 ?

L'Union Européenne, on est en droit de le redouter, n'a pour l'heure encore connu que les prémices de ce qui l'attend. Submergé de toutes parts, le monde romain, à l'aube du Vème siècle, est déjà exsangue. La suite du processus sera cataclysmique, et sonnera finalement le glas de l'Empire romain d'Occident. En 410, Rome est prise par le Wisigoth Alaric. La Ville éternelle, cœur de l'empire, est mise à sac et livrée au pillage par ses troupes quatre jours durant. Pillages, destructions, meurtres et viols s'abattent sur les Romains, qui  en resteront durablement traumatisés. Détail savoureux :  les Goths, convertis au christianisme -à l'hérésie arienne- ont eu la délicatesse d'épargner les églises, alors qu'ils mettaient la cité à feu et à sang. Miracle d'un monde qui ne se voulait plus divisé entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens".  Dès 455, le même scénario se reproduit, sous l'égide cette fois de Genséric, roi des Vandales et des Alains. Ceux-ci, surgissant par la Méditerranée de l'Afrique du Nord où le royaume vandale s'étaient implanté, apportent avec eux des hordes hétéroclites en provenance du continent africain, qui ravagent de plus belle la ville quinze jours durant. Genséric rapportera en Afrique un butin considérable, laissant derrière lui une Rome dévastée qui n'était désormais plus que l'ombre d'elle-même.

Le répit fut pourtant de courte durée, puisque la mégalopole romaine fut reprise et mise à sac à peine vingt-et-un an plus tard par les troupes d'Odoacre, un Skire [8] à la tête d'une coalition de contingents barbares de l'armée romaine qui se soulevaient contre le pouvoir impérial. Ceux-ci lui portèrent cette fois un coup fatal. Le coup de grâce fut définitivement porté à la vieille Rome chancelante lorsque Odoacre déposa le dérisoire dernier empereur, Romulus Augustule, et renvoya symboliquement les insignes impériaux à Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient depuis la séparation entre celui-ci et Rome en 395. L'Empire romain d'Occident avait vécu. Les aqueducs tombèrent à sec. Les voies romaines, jadis régulièrement entretenues, ne  le furent plus. Et ce qui subsistait des monuments, profanés ou désaffectés, tomba en ruines au fil du temps. Le souvenir de ce que fut autrefois la romanité n'exista dès lors plus qu'à travers ce que les envahisseurs avaient consenti à s'attribuer. Sur les ruines encore fumantes d'un empire déchu et démantelé, se bâtit un nouveau monde fragmenté en une kyrielle de royaumes barbares rivaux aux frontières mouvantes. Plusieurs siècles d'obscurité, de violences et de désordre consécutifs à cette chute d'une civilisation tout entière allaient laisser pour longtemps l'Europe en état de choc. Celle-ci mettra, à vrai dire, de nombreux siècles à se remettre d'une crise qui aura eu raison du plus puissant des empires du continent.

 Depuis 2015, l'Union Européenne, déjà minée depuis des années par l'incursion continue d'un nombre indéterminé d'immigrés clandestins, en sus de l'immigration légale, se trouve confrontée à une crise migratoire d'une ampleur sans précédent. En conséquence de sa politique  interventionniste irresponsable menée depuis 2011 en Libye puis en Syrie, un phénomène migratoire de masse submerge littéralement ses frontières méditerranéennes et sud-orientales. Ce sont des dizaines, des centaines de milliers et même des millions de "migrants" allogènes qui affluent vers l'UE, non seulement en provenance de Syrie et d'Irak, pépinières de réfugiés et de dangereux terroristes, mais aussi de Libye, du Maghreb, du Pakistan, d'Afghanistan, et de divers pays d'Afrique subsaharienne. Il est mal aisé de faire la part entre ce qui relève des conséquences de la politique criminelle des Etats de l'UE, et  en particulier de ceux qui sont membres de l'OTAN, et ce qui relève d'un plan d'invasion migratoire concerté, correspondant à la fois aux visées des islamistes conquérants, et aux besoins plus ou moins avoués du mondialisme libéral. L'ineffable Jacques Attali, chantre d'une gouvernance mondiale, n'a-t-il pas osé affirmer que la France avait besoin de 300 000 immigrés supplémentaires ? Les technocrates criminels de Bruxelles n'ont-ils pas entériné l'ethnocide généralisé des peuples européens autochtones, en décrétant que l'UE se devait d'accueillir plus de 15 millions de "migrants" d'ici à 2025 ? L'impact ethnique et social de cette vague migratoire inouïe, en plus de représenter un danger énorme d'infiltration d'éléments hostiles, voire terroristes, sera bien évidemment considérable sur l'ensemble du continent. Quarante années de politique immigrationniste irresponsable auront fortement érodé le vieil édifice. Quelques années d' invasion migratoire à l'échelon continental auront raison de lui, et lui porteront le coup fatal qui le feront s'effondrer. Son évolution démographique, sa composition ethnique, s'en trouvent d'ores et déjà profondément bouleversés.  Il faut s'y résigner, ou plutôt avoir le courage de faire face à une nouvelle réalité : l'Europe, du fait de la politique suicidaire menée par les dirigeants de l'UE, ne sera plus jamais l'Europe européenne qu'elle fut jadis.

L'empire occidental moderne, et notamment l'Union Européenne, connaîtra-t-il le funeste sort du défunt Empire romain ? Seul l'avenir nous le dira, même si les signes les plus alarmants se trouvent à présent réunis pour nous permettre raisonnablement d'envisager le pire. Bien sûr, depuis le Vème siècle, les temps ont changé. Mais là où, à l'exception notable des Huns, les "barbares" Wisigoths, Ostrogoths, Francs, Burgondes, Vandales, Suèves et autres Bretons appartenaient tous, malgré tout, au même creuset civilisationnel indo-européen que les Romains, les populations extra-européennes qui s'installent massivement sur notre sol à la faveur du grand chambardement actuel relèvent quant à elles de socles ethno-culturels et religieux fondamentalement  différents de ceux qui prévalent dans les "pays d'accueil". Ce hiatus est à la source de complications supplémentaires, qui en font donc en fait un facteur aggravant.

Ainsi que l'avait déjà perçu Robert Dun voici déjà près de trente ans, nous n'avons rien à attendre ni à espérer de la part des criminels devenus fous qui prétendent nous gouverner. Tel un virus né à l'aube des années 2000 dans la poussière des tours jumelles de New York, le poison d'un islam rétrograde et plus conquérant que jamais, dopé par les succès de ces nouveaux barbares que sont les fondamentalistes avec leur cortège d'indicibles atrocités, étend à présent son ombre menaçante sur le monde entier. Notre vieille terre d'Europe n'est elle-même plus épargnée par cette gangrène, et ce d'autant moins que ce sont précisément ceux qui ont œuvré à sa naissance et à son développement qui y tiennent les rênes du pouvoir. Il ne sert donc évidemment à rien de s'en remettre à la bonne volonté, toujours feinte, de ces traitres patentés. Ceux-ci poursuivent en réalité des buts diamétralement opposés aux intérêts des peuples du Vieux Continent. 

Quelle peut donc être l'attitude à adopter en ces temps de crise aiguë, nous qui, en tant qu'autochtones européens, perpétuons de par notre sang l'esprit et l'héritage de nos ancêtres non seulement gréco-latins, mais aussi Germains, Celtes, Slaves et autres ? Ainsi que l'a récemment pointé Troy Southgate dans le cadre d'un article [9], trois possibilités se présentent à première vue. La première est de céder aux sirènes du fatalisme ambiant, en se résignant à l'invasion migratoire par défaitisme ou au nom de la mondialisation, et donc en acceptant l'idée d'une mort lente de nos ethnies, dans un grand magma de métissage généralisé. La seconde consiste à s'opposer physiquement à l'invasion, en se préparant concrètement à des années de retranchement et de guerre civile interethnique. La troisième consiste à faire confiance aux partis politiques qui prétendent s'opposer à l'immigration et aux gouvernances suicidaires qui prévalent dans nos pays. A l'instar de Troy Southgate, je considère pour ma part qu'aucune de ces trois voies n'est de nature à nous mener vers une solution pacifique, ni acceptable. Car dans le premier cas, c'est du suicide pur et simple. Dans le second cas, le risque est gros de perdre la vie dans un conflit inepte, dans lequel les hommes libres n'ont pas leur place. Et dans le troisième cas, l'illusion aveugle hélas encore un grand nombre de fils et filles d'Europe, qui ne réalisent pas que toute tentative en ce sens est de toute façon vouée d'avance à l'échec par un système totalement verrouillé.

L'effondrement des valeurs occidentales est en cours, et avec lui celui des institutions politiques et financières qui en sont l'émanation concrète. Dans cette phase de déclin accéléré, notre continent connaît de profonds bouleversements. Que nous le voulions ou non, nous devons accepter de voir la réalité en face, et cette réalité est que l'Europe, en tant que zone territoriale, n'est déjà plus peuplée uniquement d'Européens. Nous finissons par nous sentir étrangers dans des zones de plus en plus nombreuses de nos propres pays, de nos propres villes, et la tendance générale, qui est à la crispation de plus en plus vive des communautarismes, promet d'aller crescendo. Nous devons reprendre à notre compte, pour notre plus vital intérêt, ce communautarisme ambiant. Lui seul nous permettra de faire front à l'adversité, en remettant à l'honneur ciment identitaire commun, tout en assurant la pérennité de nos peuples en tant qu'entités organiques. Nous pouvons le faire en devenant, pour reprendre l'expression de Robert Dun, des missionnaires, c'est-à-dire en nous faisant les dépositaires d'un héritage culturel, biologique, spirituel et moral dont il nous incombe de transmettre et de perpétuer la flamme, quoi qu'il advienne. Car l'Europe n'a de sens et n'existe que là où se trouvent des Européens, pleinement conscients d'eux-mêmes et de leurs racines, de leurs identités.

La civilisation occidentale mourante, fondée sur les valeurs matérielles du cosmopolitisme, du consumérisme et du profit, ne vaut pas la peine que nous nous battions pour elle, ni que nous en sauvegardions les bases. Le conflit de civilisations en cours ne doit pas nous entraîner dans sa déferlante d'hystérie collective, pas plus que l'empire occidental ne doit nous entraîner dans sa chute, et il est dans notre intérêt d'éviter le combat autant que possible.  Comme l'a préconisé Robert Dun sous forme d'un cri d'alerte [10] nous mettant en garde contre le chaos qui s'annonce, il importe en effet de ne nous battre qu'en cas d'absolue nécessité, uniquement pour nous défendre si nous sommes personnellement agressés.

A l'heure où, tels Néron, les psychopathes et les criminels qui gouvernent l'Occident se contentent de regarder Rome brûler tout en jouant de la lyre, l'essentiel est bien sûr avant toute chose de survivre, mais aussi de demeurer nous-mêmes et de faire honneur à l'esprit de résistance opiniâtre qui fut celui de nos lointains aïeux. Car ce n'est qu'en sachant d'où l'on vient que l'on peut véritablement choisir où l'on va. 

L' heure tourne. Commençons sans tarder à nous regrouper par petites collectivités soudées, formées en fonction des liens affinitaires entre celles et ceux qui les composeront, et fédérées, par alliances, à d'autres collectivités analogues, formant ainsi une puissante chaîne de solidarités inter-communautaire. L'entraide fera la force, jetant les bases d'une nouvelle conception de  l'européanité, et l'Europe existera véritablement partout où se trouveront des Européens.  De la sorte,  nous serons en mesure de faire front et de survivre à la longue nuit qui s'annonce, sans jamais cesser d'espérer et d'attendre le retour inévitable du soleil triomphant, qui se produira tôt ou tard.

Qui peut dire ce qu'il adviendra au terme de la crise internationale actuelle ? Qui sait si l'Occident connaîtra un répit in extremis, ou si sa chute est véritablement imminente ? La seule certitude est qu'il finira par sombrer, et que nous sommes aujourd'hui, bon gré mal gré, témoins de sa lente agonie. Nous ne savons pas, à vrai dire, si nous connaîtrons ou non l'aboutissement de ce processus de dépérissement. Et quand bien même, si nous y survivons, qui sait si nous vivrons suffisamment longtemps pour connaître le retour de la lumière ? Qu'importe, l'essentiel étant de garder une foi inébranlable, et d'œuvrer sans relâche, à tous niveaux pour anticiper et favoriser ce retour.  Le sort de l'empire occidental ne sera probablement guère différent, à court ou moyen terme, de celui de l'Empire romain d'Occident. D'autant plus que nous ne devons pas écarter la menace d'une nouvelle crise financière imminente, laquelle pourrait bien précipiter sa chute. Qui vivra verra, comme dit l'adage.  Mais tant que nous ne confondrons pas l'Europe multimillénaire avec l'Union qui se prétend européenne, tant que nous ne lierons pas le destin de la première au sort de la seconde, nous resterons les héritiers et les gardiens d'une force plurimillénaire qui, demain comme hier, finira inévitablement par triompher des ténèbres et de l'adversité. 

Haut les cœurs. Nous vivons la fin d'un âge sombre, mais le jour nait du plus profond de la nuit. Apollon, Bélénos et Balder reviendront, et cette fois, ce sera pour toujours.

 

Hans CANY
5 janvier 2016 E.V.



NOTES :

[1] : "Des Dieux et des Empereurs - Mélanges romains" par André Lama, Tomes I et II, 1998 et 2003, édité par la Société des écrivains. Réédité en 2010 par les éditions Dualpha, en un seul volume intitulé "Causes ethniques de la chute de l'empire romain".

[2] : Peuple superstitieux et soucieux de ne pas s'attirer les foudres éventuelles des divinités honorées par d'autres populations, les Romains se sont toujours montrés tolérants et pragmatiques en matière de croyances, allant jusqu'à pratiquer le syncrétisme en intégrant des divinités étrangères à leur propre panthéon. Dans un contexte de plus en plus généralisé de confusion ethnique, de perte des repères et de grand déracinement spirituel, les cultes allogènes d'importation exotique, tels que ceux de Mithra, d'Isis et autre Cybèle trouvèrent un terreau fertile dans lequel prospérer, et participèrent eux aussi à la dissolution de la romanité telle qu'elle avait été conçue jusqu'alors.

 [3] : Le moins que je puisse faire ici est de mentionner le travail de sape effectué  par la subversion chrétienne avec la volonté délibérée de mettre à bas l'empire, en le minant de l'intérieur. Le christianisme, implanté à Rome à partir du IIème siècle, est une secte d'importation proche-orientale, issue d'une hérésie du judaïsme. Elle ne cache pas sa franche hostilité à l'empire païen et à ses institutions. Persécutée pendant un temps, non pas du fait de ses conceptions religieuses, mais en tant que groupe séditieux représentant un danger pour l'ordre public, la secte chrétienne contribuera néanmoins à diffuser chez les classes les plus modestes de la population un messianisme "révélé" aux forts accents universalistes. Elle exercera progressivement une influence intellectuelle et politique telle qu'elle finira par gagner les cercles de pouvoir, et même par  s'imposer à partir de 380, date de l'adoption officielle du christianisme en tant que religion d'Etat. Dès lors, le monde ne se concevait plus comme une opposition entre "civilisés" et "barbares", mais entre chrétiens et "païens", ouvrant la porte à un universalisme qui allait in fine mener Rome à sa perte. Après avoir lui-même pratiqué le colonialisme culturel à outrance, l'empire se voyait à son tour colonisé moralement et spirituellement par une secte professant une doctrine monothéiste étrangère à sa tradition religieuse. Le bouleversement fut si profond qu'aujourd'hui encore, la quasi-totalité des nations d'Europe reste marquée par cette acculturation initiale.

[4] : L'expansion de l'Empire romain s'est fondée sur l'intégration de plus en plus poussée des étrangers.  Ceux-ci, d'origines diverses, sont souvent pétris de romanité, les uns par choix, les autres par nécessité ou calcul. Ils accéderont rapidement à tous les postes administratifs, y compris dans l'armée, de plus en plus coûteuse et composite. De plus en plus d'éléments allogènes intègreront les légions romaines, et en occuperont les plus hauts grades. A la fin du IIème siècle, déjà, pas moins de la moitié des sénateurs et des chevaliers est issue de notables "barbares" romanisés. De la fin du IIIème siècle jusqu'à la chute de Rome, en 476, les recrues d'origine étrangère finiront par représenter la moitié des effectifs de l'armée romaine. Une armée qui pèse de plus en plus lourd sur les finances de l'empire, qui doivent supporter le paiement de soldes conséquentes afin d'assurer la loyauté d'unités entières, toujours promptes à se mutiner, voire à faire sécession. 

[5] : En l'an 212 de l'ère chrétienne, l'empereur Caracalla, par un édit, accorde systématiquement la citoyenneté romaine à tout habitant libre de l'Empire romain. Une décision lourde de conséquences qui, sous couvert d'intégration et même d'assimilation, fonctionnera comme une véritable pompe aspirante, contribuera fortement à la désagrégation de l'identité romaine originelle, et finira par annihiler l'autorité et la puissance de Rome en intégrant de plus en plus d'éléments étrangers, jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir politique et militaire.
Dans la quasi-totalité des pays de l'Union Européenne, c'est le "droit du sol" qui prévaut. Un dogme juridique qui octroie automatiquement la nationalité d'un pays à quiconque nait sur son sol, ce qui revient à dire qu'un cheval est une vache s'il est né dans une étable, pour reprendre un bon mot. Au nom de ce sacro-saint principe droits-de-l'hommiste, les "nationalités" de papier se multiplient, sans même parler des phénomènes d'octroi de doubles nationalités, de "régularisations" en catimini de contingents de clandestins qualifiés par la novlangue de bois de "sans-papiers", ni de la submersion inédite que subissent à l'heure actuelle les frontières du Vieux Continent, sous la pression colossale d'un flot ininterrompu de prétendus "migrants", venus qui de Syrie ou d'Irak, qui du Pakistan, ou de divers pays d'Afrique subsaharienne.

[6] : L'an 370 marque pour l'Empire romain le début d'une vaste crise migratoire, qui ne fera que s'amplifier et le fragiliser jusqu'à sa chute . Les Goths, poussés par les Huns qui envahissent leurs territoires, se ruent en masse sur les frontières de l'empire, afin de s'y réfugier. Littéralement submergées par cet afflux subit, les autorités romaines, prises au dépourvu, peinent à l'endiguer. Devant le fait accompli, l'empereur Valens se résigne bon gré mal à "accueillir" cette vague de "réfugiés", songeant néanmoins à utiliser ces Goths contre les Perses. Leurs armes leur sont donc laissées à cet effet. En 376, ils sont des dizaines de milliers, peut-être une centaine de milliers, nombre considérable pour l'époque, qui se pressent aux portes de l'empire. Une fois de plus, ce dernier cède. Mais ces "réfugiés" Goths pourtant romanisés en apparence, devenus nombreux, ne tardent pas à se soulever contre l'autorité impériale. En 378, ils infligent une cuisante défaite militaire aux légions romaines à Andrinople, en Turquie actuelle.  C'est ainsi que dès 382, les Goths, s'imposant de plus en plus, obtenaient de l'empire un traité reconnaissant et garantissant leur autonomie. Le ver était dans le fruit, et cette capitulation romaine face à ce qu'il faut bien nommer une invasion migratoire allait par la suite fonctionner comme une véritable pompe aspirante, incitant toujours et encore plus de groupes de populations barbares à se ruer sur le juteux gâteau romain. Le limes ne suffit plus à contenir l'élément étranger à l'extérieur des frontières, et le caractère cosmopolite de l'institution impériale ne peut que s'en accroître. Le processus de dissolution étant enclenché, l'empire ne sera dès lors plus jamais le même, et ne s'en relèvera finalement pas.

[7] : A mesure que la crise majeure qu'il traverse s'éternise et s'amplifie, l'Empire romain, surtout à partir de la fin du IVème siècle, se voit contraint de renoncer à son autorité sur un nombre sans cesse croissant d'enclaves , contrôlées sur son territoire par des groupes barbares divers et variés. Au Vème siècle, la situation économique et militaire devient si critique que ce sont des provinces et des colonies entières dont il doit se retirer, faute de moyens militaires suffisants pour en assurer le contrôle. C'est ainsi que nombre de territoires de l'Empire romain, tantôt conquis par les armes, tantôt abandonnés par nécessité, tombent aux mains des envahisseurs, et  l'affaiblissent toujours davantage.


[8] : Les Skires étaient un peuple germanique originaire des rivages de la mer Baltique.

[9] : "La race est la nation, et la nation est la race" par Troy Southgate, novembre 2015. Texte en ligne : http://national-anarchisme.hautetfort.com/archive/2015/12...

[10] : "Camarade, ne te trompe pas d'ennemi" par Robert Dun, In "L'HOMME LIBRE, fils de la Terre" , Juin 1995. Texte en ligne : http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2015/11/24/cama...






 

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25/10/2015

LE MYTHE DE L'HEXAGONE : un livre essentiel contre le jacobinisme

Peu importe que l'on juge favorablement ou défavorablement les engagements et les prises de positions de cette figure historique du mouvement breton que fut Olier Mordrel; figure historique tout aussi controversée que "maudite" et "sulfureuse", dès lors qu'elle est vue à travers le prisme du politiquement correct et du parti pris  idéologique. Là ne se situe pas la question.

"LE MYTHE DE l'HEXAGONE", paru en 1981 chez l'éditeur Jean Picollec, constitue un ouvrage de référence fondamental, au propos d'une valeur intemporelle, et que je ne saurais trop vous conseiller de lire, de relire, de faire lire, de découvrir ou de redécouvrir. Comme son titre l'indique, Mordrel y démonte point par point, sous la forme d'un magistral rappel historique concernant chacune de ses régions,  le mythe du prétendu "Hexagone", ce mythe tenace sur lequel prétendent s'appuyer les diverses chapelles du nationalisme français, et auquel s'accrochent plus largement tous les adeptes de la croyance jacobine en une prétendue nation "une-et-indivisible".

Ainsi que le rappelle l'auteur avec brio, celle-ci ne constitue en aucune manière une nation digne de ce nom, puisqu'elle est en réalité composé d'au moins vingt nations très différentes -qualifiées de façon dévalorisante de "régions"-, annexées sous la contrainte au prix d'une acculturation intensive et d'une confiscation de leurs prérogatives légitimes, sur fond de centralisme administratif aux relents impérialistes, voire colonialistes.

Du reste, ces annexions ne remontent bien souvent pas à la nuit des temps, contrairement à une croyance trop largement répandue. Ce n'est en effet qu'en 1532 qu'un traité d'union a été conclu entre la France et la Bretagne, cette dernière étant restée autonome jusqu'en 1789, date de la suppression de son autonomie et de son annexion pure et simple. Ce n'est qu'avec le traité des Pyrénées, en 1659, que le "Nord-Pas de Calais" fut en grande partie annexé par la France, la conquête militaire ayant été parachevée vingt ans plus tard, en 1679. Ce n'est que depuis 1769 que la Corse a été annexée par la France. Quant au Comté de Nice et à la Savoie, ils n'ont pour leur part été annexés qu'en...1860 ! Etc etc. Les exemples sont légion, et en réalité, peu nombreuses sont les régions qui sont "françaises" de très longue date.

Ce constat vient nous rappeler l'importance capitale de la seule alternative permettant de respecter réellement l'autonomie, l'identité et la diversité des peuples et des nations réels : celle d'un fédéralisme intégral, interne comme externe, non seulement à l'échelle des actuels Etats-Nations, mais aussi, beaucoup plus largement, à l'échelle continentale tout entière.

"LE MYTHE DE L'HEXAGONE" d'Olier Mordrel est malheureusement épuisé depuis longtemps, et n'a hélas  encore fait l'objet d'aucune réédition à ce jour. Chose infiniment déplorable, eu égard à la grande qualité de l'ouvrage, ainsi qu'à la portée du message qu'il délivre. Espérons vivement qu'un éditeur prendra prochainement l'excellente initiative de remédier à ce très regrettable état de fait. En attendant, vous pourrez toujours, moyennant quelques efforts de recherche et un peu de chance, faire l'acquisition de l'objet à prix variables chez les bouquinistes, via Internet ou ailleurs.

Pour conclure cette rapide présentation, rien de mieux que de reproduire ici cette fort pertinente citation de Pierre-Joseph PROUDHON, qui conserve aujourd'hui toute sa valeur : « La nation française actuelle se compose d’au moins vingt nations distinctes, et dont le caractère observé dans le peuple et chez les paysans est encore fortement tranché… Le Français est un être de convention, il n’existe pas… Une nation si grande ne tient qu’à l’aide de la force. L’armée permanente sert surtout à cela. Ôtez cet appui à l’administration et à la police centrales, la France tombe dans le fédéralisme. Les attractions locales l’emportent » .

Hans CANY

 


"LE MYTHE DE L'HEXAGONE" est à présent lisible en ligne ici (format PDF) :
https://docs.google.com/file/d/0B7USO7GnDdyLSHNiLVEtQ0g1N...

 

Mythe_hexagone.jpg

 

Quatrième de couverture :

 
Tout au cours de l'Histoire, il apparait toujours deux Frances, face à face, qui se haïssent au point souvent de s'entretuer. Rien de tel dans les autres pays européens : ils ont tous connu des conflits internes, mais pas ce perpétuel antagonisme.
Le spectacle de la France, par ailleurs, proclame la même absence d'unité, qu'il s'agisse des appartenances historiques de la moitié de ses provinces, des orientations géographiques de ses diverses parties, des cultures populaires qu'on y rencontre, des types humains...
Par contre, le système et les institutions politiques que Paris a imposés aux peuples que réunit l'Hexagone depuis les débuts de la monarchie, loin d'exprimer sa diversité fondamentale, sont les plus unifiés du monde et, même quand il est question de décentralisation, l'Etat fait un tabou de son "une-et-indivisibilité" !
C'est cette conclusion choquante dont Olier Mordrel -l'homme qui a derrière lui soixante ans de lutte pour les libertés bretonnes- découvre les origines et les causes. En arrachant à l'ombre et au silence les réalités vivantes que comprime l'Hexagone, en faisant justice des légendes apologétiques qui prétendent justifier le tabou, il jette sur la France une lumière qui en découvre la vraie nature, et autorise l'espoir d'une renaissance que paralysent aujourd'hui les idées stéréotypées et sclérosées.
Il faut reléguer aux archives le mythe de l'Hexagone et rendre la parole à la diversité, synonyme de vie et de liberté.
Ce livre traite du problème et de l'histoire de toutes les contrées de l'Hexagone : de la Flandre à la Guyenne, de la Corse à la Normandie, de la Franche-Comté au Pays Basque, de la Bourgogne au Languedoc, de l'Alsace à la Bretagne, de la Savoie au Pays Toulousain.
 

13/08/2015

Fascisme étatique, réalité actuelle

 L'origine du fascisme, né en Italie, est liée à une psychose qui atteint la quasi totalité des politiciens aspirant au pouvoir. Mussolini n'est pas une exception. Les volte-face des politiciens et, en particulier, de ceux qui se réclament du "socialisme", ne peuvent plus se compter.

C'est ainsi que, depuis 1920, toutes les atteintes aux libertés furent qualifiées de fascisme.

En évoquant cela, il est inutile d'expliquer que les méthodes fascistes sont, surtout depuis la fin de la seconde guerre mondiale, employées précisément par ceux qui se targuent de combattre le fascisme. Les méthodes fascistes s'inscrivent automatiquement comme l'élément normal dans le maintien du système hiérarchique et l'inévitable processus du pouvoir étatique. En France, il ne faut pas oublier que c'est en achetant le Parti Socialiste que l'homme décoré de la Francisque sous le n°2202 en prêtant serment à Pétain est devenu le chef (duce ?) de l'Etat.

Aujourd'hui en France, les méthodes fascistes se sont, certes, affinées, sans pour cela en être moins dangereuses.

De la loi Pleven de 1972 à la loi Gayssot de 1990, les atteintes à la liberté d'expression avancent à pas de géant. Aujourd'hui, le pouvoir a institué une idéologie officielle, et malheur à qui s'écarte du chemin. On va même jusqu'à rééditer des livres en escamotant les passages qui ne plaisent pas aux inquisiteurs. C'est le cas pour le "Dictionnaire philosophique" de Voltaire, où vingt-quatre pages parlant de la religion juive ont disparu, censurée par une diaspora religieuse qui écrase le monde.
On s'en prend aussi à beaucoup d'autres livres, dont ceux de Céline par exemple.
J'ai entendu, l'autre jour, un petit con qui présentait un jeu à la télé. Parlant de Céline, il envoya cette éructation : "Céline, plutôt facho...!". En fait de facho, pauvre mec, tu devrais te regarder dans une glace, toi et tous les censeurs de la TV !

Combien sont-ils, en France, ceux qui sont poursuivis pour délit d'opinion ? Ce n'est pas du fascisme, ça ?!?...

Eh oui ! J'ai lutté aux côtés des camarades italiens contre le fascisme de Mussolini, aux côtés des camarades espagnols contre le fascisme de Franco, dans la Résistance contre le fascisme de l'occupant hitlérien, et aujourd'hui contre le fascisme hiérarchico-religieux qui affame le monde.

Eh oui ! L'anarchie est contre toutes les lois, et particulièrement contre cette loi infâme dite "loi Gayssot", résurgence du fascisme qui bafoue le combat de tous les résistants.

Aujourd'hui, des dizaines d'individus de toutes couleurs politiques sont poursuivis, condamnés, emprisonnés, simplement pour ce qu'ils ont dit ou écrit. Et ça se passe en France, là où les lâches ont peur du débat public.

C'est ça, le fascisme !
C'est cela que nous combattrons toujours.


Raymond BEAULATON
(in "L'Anarchie" n°206, janvier 1994)

anarchisme, antifas

12:57 Publié dans Histoire, Politique | Tags : anarchisme, antifas | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

30/06/2015

Alain de Benoist : « La repentance n'a strictement rien à faire en politique »

 

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Peu de temps avant son décès, François Mitterrand avait eu ces mots définitifs vis-à-vis d’un Jean-Pierre Elkabbach éberlué : « La France n’a pas à s’excuser. » Il parlait des fameuses « heures les plus sombres de notre histoire ». Aujourd’hui, la mode est à la « repentance ». Qu’est-ce que cela signifie ?

Réduite à sa plus simple expression, la repentance peut se résumer ainsi : des gens s’excusent de méfaits qu’ils n’ont pas commis pour complaire à d’autres qui ne les ont pas subis. Ceux qui se repentent n’ont commis aucun tort, ceux qui reçoivent la demande de pardon n’en ont subi aucun. Tout cela est donc parfaitement ridicule. La repentance consiste, en fait, à faire un choix sélectif dans notre histoire, et à n’en retenir que certaines périodes, toujours les mêmes (esclavage, colonisation, etc.), considérées comme « sombres » au regard des idées actuelles pour s’en repentir officiellement. Une très imaginaire culpabilité collective héréditaire s’ajoute à cet anachronisme majeur qui consiste à « rétrojecter » dans le passé des jugements de valeurs qui n’appartiennent qu’à notre époque. Le passé étant réduit au « devoir de mémoire », le présent devient flottant, autoréférentiel, existentiellement vide.

Mais le procédé n’est évidemment pas innocent. D’un côté, il s’agit de convaincre nos compatriotes qu’en se retournant sur leur passé, ils ne découvriront que de l’horreur. Corollaires : l’identité est forcément douteuse, le nouveau est forcément meilleur. De l’autre, à une époque où le statut de victime s’avère extrêmement rentable, il s’agit d’assurer aux descendants de victimes présumées divers avantages, qui vont de la bonne conscience à la supériorité morale en passant par les « lois mémorielles » et les réparations financières. L’enjeu de ces invocations du passé se situe donc dans le présent : les « heures sombres » sont alléguées ou instrumentalisées pour légitimer ou délégitimer des opinions actuelles. Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale, déclarait ainsi récemment qu’« accueillir les immigrés est une sorte de réparation pour les dommages que nous avons accomplis pendant des années […] Nous devons l’hospitalité aux migrants pour ce que nous avons fait dans le passé dans leur pays. » Le problème de l’immigration est ainsi traité sous l’angle de l’expiation. Ce qui permet à des groupes de pression minoritaires d’exciper de leur qualité de victimes par procuration pour s’ériger en justiciers du présent.


Le pape Jean-Paul II, en son temps, a lui aussi fait repentance pour certains crimes commis par l’Église au cours de son histoire. On peut dire à sa décharge que le catholicisme est une religion qui exige que ses fidèles confessent régulièrement leurs péchés…

Ce qui est sûr en tout cas, c’est que la dialectique du péché, de la repentance, de l’expiation, de la réparation, de la téchouva et du pardon appartient au langage religieux. Elle n’a donc strictement rien à faire en politique. La collectivisation du repentir ne doit en revanche pas nous faire oublier que la civilisation européenne est la seule à ce jour qui se soit mise en question jusqu’à intérioriser sa propre critique. Comme le disait Jean-François Mattéi, « la raison n’a pas à demander pardon pour répondre à ses critiques car elle comparaît toujours devant son propre tribunal ».


N’y a-t-il pas un risque, pour ceux qui refusent la repentance, de tomber dans l’excès inverse, c’est-à-dire de nier purement et simplement l’existence de zones d’ombre dans notre histoire ?

C’est en effet un risque symétrique. Tous les pays du monde ont eu leurs heures sombres et leurs périodes lumineuses. Dans un État normal, on apprend aux jeunes à être fiers de leur pays en leur inculquant le souvenir de ce que celui-ci a fait de plus grand. Cela ne signifie pas que le reste n’a pas d’existence, mais que l’on a conscience que l’estime de soi commence par l’estime de ce dont on a hérité et qui contribue à nous définir. Il n’y a sans doute pas à être fier de l’esclavage, mais il n’y a pas non plus à être fier du sac de Béziers, de la Saint-Barthélemy, des dragonnades, du génocide vendéen ou de la répression de la Commune. Toute la question est de savoir si l’on veut ou non inculquer aux Français la fierté d’eux-mêmes plutôt que la honte ou le doute de soi.

Quant au reste, il est inutile, et même nuisible, d’entretenir ad aeternam les guerres civiles. L’Histoire est un tout, et l’on ne va pas loin en égrenant comme des perles de chapelet l’inusable séquence Clovis-Charles Martel-Jeanne d’Arc en croyant ainsi répliquer ainsi à ceux pour qui l’Histoire de France commence en 1789. Le passé n’est pas un patrimoine « muséifié » ni une essence immuable, mais une substance narrative complexe dont le récit, sans cesse revisité, permet à un peuple de se raconter sa propre histoire. Vouloir d’un côté identifier l’« anti-France », s’en tenir de l’autre à « la France, pays des droits de l’homme », c’est pareillement mutiler notre histoire. Marc Bloch disait très justement qu’être vraiment Français, c’est être capable de vibrer au souvenir du sacre de Reims aussi bien qu’à celui de la Fête de la Fédération. C’était aussi l’avis de Charles Péguy – et c’est le mien.


Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

Source : http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/repentance-na-stri...

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06/06/2015

6 juin 1944 : ATTENTION ! Un occupant peut en cacher un autre...

Si un Européen d'aujourd'hui avait la curiosité d'ouvrir un manuel d'histoire américain, il aurait la surprise d'y constater que le fameux événement survenu sur les plages de Normandie le 6 juin 1944 n'y est pas désigné sous le nom de "débarquement", ni même comme le coup d'envoi d'une prétendue "libération" du continent, mais bel et bien sous le nom fort explicite d' "INVASION".

Reconnaissons à l'historiographie US le mérite, sur ce point précis, d'appeler les choses par leur nom, sans tourner autour du pot ni chercher à travestir la réalité.

En effet, il est absolument nécessaire de bien comprendre que ce n'est nullement par philanthropie, ni par attachement passionné à la prétendue "démocratie" (sic) face à la "barbarie nazie" (re-sic), que les hordes alliées anglo-saxonnes, et notamment états-uniennes, se sont ruées ce jour-là sur les côtes du Vieux continent.

Il s'agissait bel et bien, en effet, d'une invasion pure et simple, dont l'objectif avoué plus ou moins ouvertement était une véritable vassalisation, pour ne pas dire colonisation de nos contrées. Colonisation qui débuta bien entendu par une occupation militaire en bonne et due forme, laquelle se poursuit aujourd'hui encore, puisque certains pays d'Europe, privés de souveraineté véritable, hébergent toujours sur leur sol, bon gré mal gré, des bases militaires US. Occupation militaire qui se poursuit aussi, de façon indirecte mais tout aussi effective, par le biais de l'OTAN, alliance militaire supervisée par les USA, et à laquelle sont inféodés de nombreux pays d'Europe, ainsi privés de facto de leur souveraineté en matière de politique étrangère et de relations diplomatiques internationales.

De même, il est absolument nécessaire de bien saisir le fait que les armées anglo-saxonnes, perçues et présentées de façon fallacieuse comme "libératrices", ne considéraient nullement la France comme un pays allié qu'il s'agissait de libérer, mais bel et bien comme une nation ENNEMIE et vaincue, dans lequel il convenait  de se comporter comme en territoire conquis. De là les exactions en tous genres commises dans le cadre de cette prétendue "libération", allant des crimes de guerre que furent les bombardements de terreur des populations civiles, ayant carrément rayé de la carte de nombreuses métropoles hexagonales, jusqu'aux viols de masse et au pillages en règle commis notamment par les troupes US, en passant par les tortures, les procès truqués,  les exécutions sommaires, les assassinats commis en toute impunité par des "résistants" de la dernière heure, et même l'imposition d'une monnaie d'occupation sans la moindre valeur réelle.

Le Général de Gaulle lui-même, que l'on pourra difficilement suspecter d'intelligence avec l' "Ennemi", ne s'y était d'ailleurs pas trompé, lui qui refusa toujours tout net de participer à la mascarade des commémorations du 6 juin. En bute à l'hostilité avouée des Roosevelt, Churchill, Eisenhower et autres Truman, il a su déceler très tôt les intentions réelles de ces tristes sires qui, selon ses propres termes, ont traité la France "comme un paillasson". Sans la fermeté et la vigilance du Général, dont la détermination sans faille aura au moins permis de limiter les dégâts, il y a fort à parier que la colonisation anglo-saxonne de la France, pourtant déjà conséquente, aurait atteint un stade que l'on peine à imaginer...

Néanmoins, pour le plus grand malheur des peuples de l'Hexagone, le colonialisme US a pris racines durablement sur notre sol. Si ses manifestations les plus flagrantes, comme l'occupation militaire, y ont depuis longtemps disparu, la trahison des efforts du Général par tous ses successeurs, à force de capitulations et de renoncements graduels, n'aura jamais fait que parachever la perte de souveraineté de l'Etat-Nation français. La colonisation américaine de l'Europe en général, et de la France en particulier, a aujourd'hui pris des formes d'autant plus pernicieuses qu'elles se révèlent plus subtiles, au point qu'elles ne sont que peu visibles pour les moins clairvoyants et les moins avertis d'entre nous.

Il y a en premier lieu cette vassalisation militaire qui perdure sous la forme de l'OTAN, véritable Organisation TERRORISTE de l'Atlantique Nord qui porte régulièrement la mort et la destruction aux quatre coins du globe, et dont l'alibi de départ, celui d'une réponse à la menace que représentait censément le Pacte de Varsovie, a pourtant disparu corps et âme depuis belle lurette. Et il y a aussi, par-dessus tout, ce poison mortel, ce véritable cancer de l'Europe contemporaine que représente de nos jours l'impérialisme culturel, économique  et politique des Etats-Unis d'Amérique.


Refusons en bloc de nous associer à la commémoration de l'arrivée sur notre sol des véritables ennemis de l'Europe. Refusons de commémorer ce qui fut perçu -à tort- comme une "libération" par certains, au moment même où ce tragique évènement fut perçu comme un véritable cataclysme et comme le début d'un interminable cauchemar pour des dizaines, des centaines de millions de nos compatriotes européens.

La vérité crue est que le 6 juin 1944, l'Europe, notre chère Europe, n'a nullement été "libérée" : elle a tout simplement changé d'Occupant, et nous sommes toujours, depuis lors, sous sa botte.
A présent que la "menace" soviétique a disparu, à quoi peuvent bien encore servir l'OTAN, et les dizaines de milliers de soldats yankees qui sont toujours présents sur le sol de l'Europe ? Au nom de quoi les politiques économiques, culturelles et diplomatiques de nos pays  sont-elles toujours inféodées aux intérêts états-uniens ?...  Le temps de l'Occupation est fini ! Hors d'Europe, l'Oncle Sam. Aujourd'hui, nous ne voulons plus subir sa tyrannie, ni sa tutelle. Contre l'Occupant, contre l'oppresseur : Résistance ! Résistance et rébellion tous azimuts !

Hans CANY

 

hans cany,anti-impérialisme

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12/02/2015

Liberté d'expression en France : Vincent Reynouard condamné à 2 ans fermes pour révisionnisme !

En ce mercredi 11 février 2015, le tribunal de Coutances vient donc de prononcer le verdict de deux ans de prison ferme (!!) à l'encontre de Vincent Reynouard, pour "délit" de révisionnisme, ou "négationnisme" (sic), comme le disent les détracteurs du révisionnisme historique. 

Deux ans, en vertu de l'ignoble loi scélérate et liberticide dite "Loi Fabius-Gayssot". Eh oui, c'est bien en France, "patrie des Droits de l'Homme" et de la sacro-sainte liberté d'expression, que l'on emprisonne aujourd'hui des gens en raison de leurs opinions, de leurs écrits, de leurs travaux. 

Deux ans !! La condamnation est si lourde que même le procureur, qui endosse pourtant le rôle d'accusateur public, a jugé cette peine excessive. C'est donc lui qui a interjeté appel...  C'est dire.

Ah qu'elle est jolie, la "liberté d'expression" en Hexagonie...
Alors, tous les Charlie/charlots : où êtes-vous donc, à présent ???
Tas de vils hypocrites !

Je vous invite à présent à visionner la vidéo déjà réalisée par mon vieil ami Vincent, suite à cette décision de "Justice" digne de l'ère des procès staliniens. Rien à ajouter.

Hans CANY

hans cany,

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15/08/2013

Les jours de la semaine, un héritage europaïen

Avez-vous déjà noté les étonnantes similitudes et correspondances symboliques entre les noms que portent les jours de la semaine dans les différentes langues européennes ?...

Au-delà des évidentes parentés entre les langues de souche germanique (comme par exemple l'anglais et l'allemand), force est de constater, à quelques exceptions près, leurs remarquables concordances sur le plan symbolique, non seulement de par les noms des planètes auxquelles chaque jour fait référence, mais également et surtout de par les divinités et leurs attributions qui y sont associées.

Pour ne prendre qu'un exemple très simple, examinons de plus près les correspondances de ces noms entre trois langues européennes bien connues, le français, l'anglais, et l'allemand :



Français : Lundi ("Jour de la Lune")

Anglais : Monday ("Jour de la Lune")

Allemand : Montag ("Jour de la Lune")



Français : Mardi ("Jour de Mars", dieu de la guerre)

Anglais : Tuesday ("Jour de Tyr", dieu de la guerre)

Allemand : Dienstag  (« jour de Thincsus »), dieu de la guerre)



Français : Mercredi ("Jour de Mercure")

Anglais : Wednesday (Wodan's Day, "Jour de Wodan" ==>correspondance Mercure-Lug-Wodan/Odin)

Allemand : Mittwoch ("Milieu de la semaine" ==> sans correspondance)



Français : Jeudi ("Jour de Jupiter", dieu de la foudre)

Anglais : Thursday ("Jour de Thor", dieu de la foudre)

Allemand : Donnerstag ("Jour de Donar/Thor", dieu de la foudre)



Français : Vendredi ("Jour de Venus", déesse de l'amour)

Anglais : Friday ("Jour de Freya", déesse de l'amour)

Allemand : Freitag ("Jour de Freya", déesse de l'amour)



Français : Samedi ("Jour de Saturne")

Anglais : Saturday ("Jour de Saturne")

Allemand : Samstag ("Jour de Saturne")



Français : Dimanche ("Dominus Dies", interprétation chrétienne tardive où le Dieu biblique remplace le Dieu Soleil)

Anglais : Sunday ("Jour du Soleil")

Allemand : Sonntag ("Jour du Soleil")




Loin d'être le fruit de coïncidences liées aux hasards de l'évolution linguistique, ce fait en apparence anodin ne l'est pas du tout, puisqu'il illustre non seulement la pérennité des symboles mythologiques païens jusqu'à l'époque actuelle , mais aussi et surtout les étroites affinités spirituelles et culturelles ayant persisté de tous temps entre les divers peuples apparentés à l'indo-européanisme (quelles que soient les branches auxquelles se rattachent leurs langues respectives : germaniques, latines, celtiques, etc).

Le patrimoine spirituel et culturel de tous les peuples européens constitue bel et bien un creuset civilisationnel commun. Et c'est à nous, Européen(ne)s modernes, dépositaires de ces traditions ancestrales, qu'il incombe de retrouver la trace d'une mémoire trop longtemps occultée. Car, pour paraphraser Nietzsche, l'avenir appartient aux peuples qui auront la plus longue mémoire...

 

Hans CANY

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Le "berceau de l'Humanité" est-il vraiment l'Afrique ?...

C'est devenu un véritable lieu commun, une "évidence" régulièrement reprise par tout un chacun dès lors qu'une discussion se rapporte peu ou prou à ce sujet : l'homme moderne serait venu d'Afrique, et nous serions tous des "descendants d'Africains", le continent noir étant la matrice originelle de l'ensemble du genre humain.

Pour ma part, je ne crois pas au "berceau" unique de l'espèce humaine. Ils ont été multiples, comme tendent à le démontrer de plus en plus les dernières découvertes paléontologiques. Que l'on soit tous issus d'une variété particulière de singes anthropoïdes qui se serait dispersée aux quatre coins du monde, ce n'est ma foi pas impossible, quoique ça reste à démontrer. Après tout, ces singes anthropoïdes peuvent tout aussi bien être apparus dans des foyers différents de façon plus ou moins simultanée. Dans tous les cas, ceci dit, ce n'est alors pas une affaire de race mais d'espèce commune. Cette histoire de berceau unique en Afrique orientale n'est somme toute qu'une hypothèse. Elle ne doit pas être prise comme une vérité incontestable, qui ne serait jamais susceptible d'être déboulonnée. Elle ne repose que sur quelques restes d'hominidés. En outre, les hominidés en question ne sont pas des humains proprement dits, du genre Homo, mais des singes anthropoïdes tels que l'australopithèque "Lucy", par exemple. Nuance...

Des découvertes récentes d'ossements fabuleusement anciens en Asie (centrale et orientale) démontrent en tout cas que l'apparition de l'Homme dans ces contrées s'est produite bien avant ce qu'on admettait jusqu'alors sur la base de la théorie "out of Africa". De quoi remettre en question bien des "certitudes" (ou dogmes ?)...Le plus ancien homme moderne (Homo sapiens, donc) d'Europe découvert à ce jour en Crimée, en 2011, est daté de 32000 ans. Ce n'est probablement pas le plus ancien Européen, on trouvera sans doute plus ancien. Quant à l'Asie du Sud-Est (Laos), on y a découvert en 2012 des restes d'Homme moderne datés de...63000 ans. Plus fort encore, l'Homme de Zhirendong, dont les restes datés de 100 000 ans ont été exhumés dans le sud de la Chine, est incontestablement un homme moderne. Lorsqu'on songe au fait que, selon la théorie du "Out of Africa", l'Homme moderne, Homo Sapiens Sapiens, serait sorti d'Afrique pour coloniser le monde voici 70 000 à 90 000 ans, le paradoxe -pour ne pas dire l'impossibilité manifeste- saute aux yeux.  Il est évident, compte tenu de ces éléments nouveaux, que l'Europe comme l'Asie ont été peuplées d'Homo Sapiens bien avant la date admise jusque là. Et ceci n'est probablement qu'un début, nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises...

L'hypothèse "Out of Africa" ne change rien, de toute façon. Quand bien même il s'avèrerait exact que l'ancêtre commun des diverses variantes de l'espèce humaine serait apparu en Afrique, en Patagonie méridionale ou à Vladivostok, la chose ne revêt pas la moindre importance si on la considère du strict point de vue de l'évolution, laquelle n'est autre qu'un processus dynamique de différentiation. La génétique démontre que nous avons tous, à un moment où à un autre de notre histoire évolutive, eu une origine commune à toutes les variantes de l'espèce humaine. Tout comme elle démontre aussi que nous avons tous une origine commune avec toutes les autres formes de vie existant ou ayant existé sur notre planète, si l'on veut remonter plus loin encore. Il n'en demeure pas moins que c'est bel et bien le processus de différentiation, via l'évolution, qui est à l'origine des variations, tant au sein des espèces (races, ethnies) qu'entre les espèces elles-mêmes. Le dogme de l'origine africaine de l'Homme moderne, tel qu'il est martelé par les tenants du scientifiquement et politiquement correct, revêt en réalité une dimension racialiste et suprémaciste, puisqu'en postulant que nous serions tous des "descendants d'Africains", on sous-entend dès lors que les Africains subsahéliens n'auraient que peu ou pas évolué. Ils seraient donc fondamentalement des arriérés, des retardés n'ayant pratiquement pas connu d'évolution depuis les origines, contrairement au reste de l'Humanité... La vérité est tout simplement que non, les Africains ne sont pas nos "parents" : ils sont juste nos "cousins". D'autant plus qu'il n'existe pas qu'un seul type de population africaine subsaharienne, mais bien au contraire une multitude d'ethnies distinctes.

La vérité est aussi que la théorie du prétendu "Out of Africa" n'est qu'une fable, abondamment relayée par les tenants du politiquement correct. Ils en ont fait un véritable dogme, pour des raisons d'ordre idéologique.

En guise d'appendice, je vous invite à prendre connaissance des articles  ci-dessous reproduits, et qui montrent en quoi les récentes découvertes paléontologiques effectuées en Europe et en Asie bouleversent littéralement les "certitudes" et les datations officiellement retenues jusqu'à une date récente.

 

Hans CANY



 

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Découverte des plus anciens Hommes modernes du Sud-Est de l'Europe

 

Publié le mercredi 12 octobre 2011 · Mis à jour le lundi 25 février 2013

 

Avec Stéphane Péan, préhistorien, Muséum national d’Histoire naturelle, et Sandrine Prat, CNRS

 

 

Le Salon noir, France Culture, le mercredi de 14h30 à 15h  Par Vincent Charpentier Émission du 31 août 2011Des restes humains découverts en Crimée (Ukraine) viennent d’être datés de 32 000 ans par une équipe de chercheurs européens. Parures en ivoire de mammouth, coquillages perforés, outils, antilopes saïga, renards et lièvres sont présents dans cet abri sous roche de Buran-Kaya, mais surtout, morceaux de crâne, dents, vertèbre, phalanges humaines, appartenant à 5 individus (un enfant, deux adolescents et deux adultes). Ceux-ci auraient été victimes d’un cannibalisme rituel, du moins envisagent aujourd’hui les chercheurs. Quoiqu’il en soit, ses découvertes sont les plus anciens témoignages directs de la présence de notre espèce, l’Homme moderne -Homo sapiens- au sud-est de l'Europe. Ils attestent l'hypothèse d'une colonisation du continent, par les premiers Hommes modernes.

 

 

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Les racines de l'homme sont-elles vraiment africaines ?

 

Sciences et Avenir – Numéro de décembre 2010 (p 27)

 

 

Des scientifiques chinois et américains viennent de dater les restes de l’homme de Zhirendong dans le sud de la Chine : ils auraient au moins 100 000 ans. Cette datation repousse la date de la présence des hommes modernes en Chine de près de 60 000 ans.

Elle bouscule aussi le scénario de “l’Out of Africa“, selon lequel nos ancêtres Homo sapiens sapiens seraient sortis d’Afrique il y a environ 70 000 à 90 000 ans pour conquérir peu à peu le monde. L’homo sapiens archaïque de Zhirendong étant antérieur, il ne pourrait pas en être issu. De quoi remettre en question l’origine exclusivement africaine de l’homme moderne.

 

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15:44 Publié dans Politique, Science | Tags : races et ethnies, hans cany, identité & racines | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

L'antiracisme sans races, ça va être compliqué !...

 

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Entretien avec Alain De Benoist, 
réalisé par Nicolas Gauthier


Le mot « race » vient d’être officiellement supprimé des documents officiels. En finir avec le mot pour éradiquer les maux : n’est-on pas une fois encore en pleine pensée magique ? D’ailleurs, s’il n’y a pas de races, comment peut-il y avoir du racisme ? Et de l’antiracisme, au passage ?

Alain de Benoist : Rassurez-vous. Si elle affirme en effet ne plus reconnaître « l’existence d’aucune prétendue race », la République française déclare toujours qu’elle « condamne le racisme ». En fait, ce qui va être plus difficile à justifier, c’est la condamnation pour « incitation à la haine raciale », c’est-à-dire pour incitation à la haine de quelque chose qui n’existe pas. Il va aussi être plus difficile de justifier l’apologie du métissage, qui désigne désormais un mélange d’entités imaginaires, voire la promotion de la « diversité », puisqu’« il n’y a pas de diversité des races » (François Hollande, 12 mars 2012). Enfin, comme les gens s’entêtent à voir et reconnaître des « races » autour d’eux, il va falloir les persuader qu’ils sont victimes d’une illusion d’optique. Tous mes vœux à ceux qui voudront se charger de cette tâche !

Cela dit, vous n’avez pas tort de parler de pensée magique, puisqu’on confond les mots et les choses. On pourrait aussi parler de démonologie, dans la mesure où il s’agit d’énoncer des formules rituelles et des mantras pour exorciser les “pensées mauvaises”. Mais on ne peut qu’être frappé également de la concomitance entre l’affirmation de la non-existence des races et l’offensive de l’idéologie du genre, qui raisonne à partir de prémisses identiques. La race serait comme le sexe une « construction sociale » sans réalité substantielle. D’où une même stratégie, typiquement orwellienne, de substitution lexicale : « population » au lieu de « race », « genre » au lieu de « sexe », « parent » au lieu de « père » et « mère ». L’idée sous-jacente est que lutter contre le racisme implique de nier l’existence des races, tout comme lutter contre le sexisme conduirait à nier l’existence des sexes. La réalité est évidemment qu’on peut accorder aux hommes et aux femmes les mêmes droits sans exiger d’eux qu’ils deviennent androgynes. Et qu’on n’assurera pas l’égalité par la négation de la diversité, ou par sa réduction à la mêmeté.

Que disent d’ailleurs les scientifiques de cette notion pour le moins controversée ? Y a-t-il unanimité sur le sujet ?

Alain de Benoist : L’étude des races a beaucoup évolué depuis l’approche typologique du XIXe siècle. Dans son livre paru au Seuil en 2008, L’humanité au pluriel, Bertrand Jordan souligne que l’analyse de l’ADN permet de définir des groupes d’ascendance au sein de l’espèce humaine, que « les différences génétiques entre groupes humains existent » et qu’elles « sont ancrées dans l’histoire déjà longue de l’humanité ». Le fait est que depuis le premier séquençage du génome humain (2001), les travaux se multiplient sur les marqueurs génétiques qui identifient des appartenances de groupes. La diversité humaine n’est donc pas seulement individuelle, mais aussi collective, la prise en compte de ces pools génétiques permettant de retracer la phylogénie des populations humaines. Ce n’est évidemment pas qu’une affaire de peau, puisqu’en médecine légale on peut aussi bien identifier l’appartenance ethnique par l’examen du squelette ou celui de l’ADN. Comme l’écrivaient Nancy Huston et Michel Raymond dans Le Monde du 17 mai dernier, dire que l’espèce humaine s’est diversifiée au cours de l’évolution en populations qui possèdent des marqueurs génétique distincts est une simple constatation, qui n’implique aucun jugement de valeur. À partir de là, certains chercheurs tiennent à conserver le mot « race », d’autres non, ce qui n’a finalement pas une grande importance : le « débat sur les races » est finalement plus affaire de sémantique que de biologie moléculaire ou de génétique des populations. Vous noterez au passage qu’en 2008, Barack Obama a publié un livre intitulé De la race en Amérique. Et que les statistiques ethniques sont d’usage courant aux États-Unis.


C’est ce qui a permis de savoir que Barack Obama n’a dû son élection qu’aux “minorités”…

Alain de Benoist : N’exagérons rien. Dans les seize élections présidentielles qui ont eu lieu aux États-Unis entre 1952 et 2012, un seul démocrate, Lyndon B. Johnson en 1964, a recueilli une majorité de votes chez les Blancs. Quant à Obama, il a séduit plus de Blancs que nombre de ses prédécesseurs démocrates. Neuf candidats démocrates, tous Blancs, ont recueilli un pourcentage de votes de l’électorat blanc inférieur à celui obtenu en 2012 par Obama
(39 %). Jimmy Carter, par exemple, n’avait recueilli que 33 % des votes de cet électorat en 1980.


Vous-même, qui avez écrit deux livres pour condamner le racisme (Contra el racismo et Europe, tiers monde, même combat), pouvez-vous résumer votre pensée sur la question ?

Alain de Benoist : Vaste sujet ! Le Dictionnaire historique et critique du racisme qui vient de paraître aux PUF, sous la direction de Pierre-André Taguieff, ne compte pas loin de 2000 pages… Disons pour faire bref qu’il est essentiel de bien distinguer les théories d’un côté (dont l’étude relève de l’histoire des idées), et de l’autre les comportements (dont l’étude relève de la sociologie). Les théories racistes sont celles qui, soit postulent une inégalité entre les races, soit considèrent l’appartenance de race comme facteur essentiel de l’histoire des hommes, ce qui implique la toute-puissance du déterminisme racial. Il n’y a plus grand monde aujourd’hui pour souscrire à ce genre de théories. Au sens des comportements, le “racisme” est une attitude de méfiance ou d’hostilité irraisonnée, souvent instinctive et spontanée, envers ceux qui appartiennent (ou qu’on croit appartenir) à une autre race. Cette méfiance ou cette hostilité n’a évidemment pas besoin d’être “théorisée” pour se manifester. Ce n’est qu’une forme parmi d’autres d’altérophobie ou d’hétérophobie, c’est-à-dire d’allergie à l’Autre-que-nous.

J’y ajouterai une troisième forme de racisme. C’est celle qui consiste à déclarer les différences inexistantes, superficielles ou sans importance. On ne stigmatise plus l’Autre, on dit seulement que cet Autre n’existe pas, qu’il n’est en définitive que le Même. Ce racisme-là se pare souvent du masque de “l’antiracisme”. Plus pervers, il n’en est aussi que plus dangereux.


Source : Boulevard Voltaire

15:31 Publié dans Anthropologie & Paléontologie, Politique, Science | Tags : alain de benoist, races et ethnies | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Facebook | | |