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06/03/2019

Qu'est-ce que le national-anarchisme ?

La lecture attentive du texte de présentation suivant vous permettra de découvrir et de comprendre ce qu'est le national-anarchisme.

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Le national-anarchisme est une idée méta-anarchiste
et méta-nationaliste qui transcende l'anarchisme comme le nationalisme conventionnels.


 

Pourquoi méta ?
Méta est un préfixe qui provient du grec μετά (meta), et signifiant après, au-delà de. Il exprime donc, tout à la fois, la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà.


Le national-anarchisme transcende l'anarchisme conventionnel, puisque contrairement aux diverses écoles gauchistes se réclamant de l'anarchisme, il ne rejette pas les idées de nations et de frontières, et ne se veut ni apatride, ni "citoyen du monde". Une nation, selon les nationaux-anarchistes, est un groupe humain dont les membres s'associent de façon libre et volontaire selon différents critères qu'ils estiment  pertinents, lesquels peuvent être d'ordre biologique, culturel ou autres. L'idée de nation est donc ici clairement distincte et séparée de celle d'Etat, celui-ci ne constituant qu'une abstraction politique, juridique et  administrative sans lien concret avec la nation ou patrie organique. Cette conception de la nation en tant que collectivité naturelle d'êtres humains librement associés n'a toutefois rien d'une invention récente. Elle a en effet été développée de longue date au sein même des milieux anarchistes, sur la base des groupes affinitaires (ou groupes d'affinités), comme du droit inaliénable pour chaque peuple de s'autodéterminer et de préserver son identité.


Le national-anarchisme transcende le nationalisme conventionnel, puisqu'il s'oppose au centralisme étatique uniformisant , et qu'il tend vers un fédéralisme intégral, interne comme externe. D'une part, un fédéralisme interne qui, en favorisant le localisme et par le biais du principe de subsidiarité, assure une autonomie substantielle à chaque composante spécifique (région, province etc) de la nation. D'autre part, un fédéralisme externe permettant à la nation de s'insérer dans un ensemble fédéral voire confédéral plus vaste, en s'associant librement à d'autres nations sur des bases affinitaires (d'ordre ethnique, civilisationnel, culturel ou autre). Le national-anarchisme rejette le centralisme du nationalisme conventionnel qui prône l'unité forcée à l'échelon national , souvent sur la base de mythes fondateurs fallacieux, tout comme il rejette  le mondialisme qui n'est que l'aboutissement, à l'échelon mondial, de cette même logique de l'unité forcée.

La logique coercitive de l'unité forcée et du centralisme étatique mène inévitablement à l'assimilation, à l'uniformisation ou au « nettoyage ethnique », lesquels ne sont jamais que trois formes d'ethnocide. Elle constitue donc la négation de la diversité bio-culturelle humaine. Les nationaux-anarchistes soutiennent par conséquent l'ethnopluralisme (ou ethno-différentialisme), bien qu'ils ne considèrent pas tous le facteur biologique comme primordial et déterminant.

Les nationaux-anarchistes ne s'accordent pas nécessairement entre eux sur ce que doit être la méthode d'organisation idéale d'un groupe humain. En la matière, chaque communauté, chaque nation reste entièrement libre d'adopter le système politique qui lui semble le plus approprié. Certains nationaux-anarchistes se réclament des principes de la démocratie directe (d'inspiration athénienne, helvétique ou autre) ou de l'autogestion en matière d'organisation de la production et de l'économie, tandis que d'autres auront d'autres références, préfèreront suivre d'autres voies, voire expérimenter de nouvelles formules totalement inédites. C'est pourquoi le national-anarchisme, en sus d'être un «méta-anarchisme», se veut aussi un courant pragmatique et protéiforme, dont les applications concrètes peuvent se décliner de façons très diverses.



En complément des deux idées-forces mentionnées au début du présent texte, il est néanmoins possible d'identifier deux autres orientations essentielles qui font plus ou moins consensus au sein de la mouvance.

La première de ces orientations est commune à l'ensemble des anarchistes dignes de ce nom, puisqu'elle réside dans le refus du principe hiérarchique, et tout particulièrement dans le rejet des hiérarchies imposées par une autorité elle-même imposée, sur la base de critères plus ou moins subjectifs et arbitraires. L'anarchiste authentique ne pourra éventuellement reconnaître comme légitime que l'autorité choisie, fondée sur des compétences ou des connaissances  faisant objectivement autorité dans un domaine spécifique, et n'acceptera de se conformer à une quelconque discipline que dans la mesure du libre consentement. Pour paraphraser Robert Dun, qui avait su exprimer ce principe élémentaire en une formule concise, l'anarchiste [est un] homme d'ordre social consenti, respectueux des autres, mais qui refuse toute loi ne correspondant pas à sa loi intérieure et à sa raison.


La seconde de ces orientations réside dans le refus du dogme libéral-libertaire de la liberté absolue. Les termes d'anarchiste et de libertaire sont souvent perçus à tort comme synonymes, alors qu'il conviendrait pourtant de les distinguer. Les libéraux, dans les domaine économique comme sociétal, ont en commun avec les libertaires d'ériger la liberté en véritable dogme. Dogme de la liberté absolue d' "entreprendre" (donc de réaliser des profits de façon illimitée) pour les uns, dogme de la liberté absolue d'agir en tous lieux comme bon leur semble pour les autres, dogme d'une liberté absolue de circulation des biens comme des personnes pour tous. En conséquence de quoi libertaires et libéraux se rejoignent objectivement dans leurs velléités d'abolir les frontières et d'annihiler les identités et souverainetés nationales, perçues comme autant d'obstacles à l'exercice de ces prétendues "libertés". A contre-courant de ce dogme libéral-libertaire, le national-anarchiste est partisan, sans la moindre réserve ni aucun complexe, de restreindre la liberté de l'autre de lui causer du tort. La liberté n'est pas centrale à l'anarchisme, et l'anarchisme est antithétique avec la liberté absolue : la loi du plus fort n'est jamais qu'une hiérarchie de la force.

L'idéologie gauchiste dite "libertaire" n'est que l'aboutissement d'une confusion opérée entre le socialisme et la gauche, via le libéralisme. Lesdits "libertaires",  qui se prétendent anarchistes -alors qu'ils ne sont bien souvent que des marxistes qui s'ignorent- , ceux qui relèvent de ce que l'on appelle communément "l'extrême-gauche", ont dévié de l'anarchisme originel tel que prôné par Proudhon ou Bakounine, en incorporant dans leur pensée des poncifs libéraux. Par exemple, en prônant la polygamie, l'hypersexualisation et l'aberrante "théorie du genre", lesquels ne sont autres que des dogmes idéologiques inhérents au libéralisme sociétal.


La liberté, ce n'est pas le droit de faire tout et n'importe quoi de manière illimitée et inconditionnelle. La liberté réelle, authentique, réside dans la possibilité de refuser et d'exclure ce qui nous est nuisible, contraire à nos intérêts et/ou à notre philosophie de vie. Certains crieront dès lors à la discrimination. Les nationaux-anarchistes leur rétorqueront en toute sérénité que le droit à ladite discrimination devrait précisément figurer au premier plan des droits humains les plus fondamentaux, puisque discriminer, c'est choisir. En conséquence de quoi nous revendiquons ce droit élémentaire, au nom du principe non moins élémentaire de la liberté de choix.



CONCLUSION


Notre conviction est que toutes les nations, tous les peuples et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'autodéterminer.

Par conséquent, les nationaux-anarchistes ont pour but la création de communautés nationales décentralisées, au fonctionnement reposant sur l'association libre et volontaire d'individus se regroupant sur la base de leurs affinités organiques (ethno-culturelles, linguistiques), philosophiques et/ou spirituelles. Ils affirment avec force le principe de souveraineté nationale et populaire, en vertu duquel des individus librement associés en nations peuvent occuper leur propre territoire précisément délimité, et y vivre conformément à leurs propres choix, coutumes et principes. Ces espaces peuvent ainsi être régis de façon très différente les uns des autres, offrant à chacun un vaste éventail de possibilités en fonction de ses choix et aspirations, ainsi qu'une alternative véritable à la dictature de la majorité improprement nommée «démocratie» au sein des Etats-Nations contemporains. De surcroit, ces nations ou communautés autonomes peuvent éventuellement choisir de s'associer entre elles sur des bases affinitaires et se fédérer, pouvant même aller jusqu'à s'associer plus largement sous la forme de confédérations (fédérations de fédérations), respectant et préservant l'autonomie de chaque composante. Il s'agit là d'une alternative véritable à tous les dogmes centralistes de «droite» comme de «gauche». Une alternative qui respecte à la fois la liberté de l'individu, la liberté des collectivités volontaires d'individus, et la grande diversité du genre humain, richesse inestimable qu'il convient de préserver de toute uniformisation d'essence totalitaire.



Hans Cany


 

07/12/2015

L'ABSTENTIONNISME, PREMIER PARTI DE FRANCE

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Voici la réalité de l'opinion publique et des comportements électoraux en Hexagonie. Notez la proportion des abstentionnistes et des non-inscrits. De quoi inspirer un peu d'humilité aux politicards qui prétendent nous gouverner, et de quoi relativiser très fortement la fausse "démocratie" dite "représentative", parlementaire et indirecte... Cette prétendue "démocratie" n'en est absolument pas une. Elle constitue même tout le contraire de la Démocratie réelle, c'est-à-dire directe et participative. L'idée progresse de plus en plus, et de moins en moins nombreux sont les citoyens et les citoyennes qui se laissent abuser par cette imposture qu'il convient de nommer comme ce qu'elle est : une oligarchie.

Hans CANY

 

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16:36 Publié dans Politique | Tags : démocratie directe, national-anarchisme, anarchisme | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | |

04/12/2015

ELECTIONS : Voter pour le "moindre mal", c'est perpétuer la servitude volontaire

hans cany,national-anarchisme,démocratie directe

Le bétail électoral des "bons citoyens", le populo-girouette, pousse les hauts cris face aux diverses exactions du pouvoir en place, et, disons-le d'emblée, il a parfaitement raison de le faire. Serait-ce donc là le signe d'une certaine prise de conscience du caractère fondamentalement abject et criminel du Système établi, quels que soient les hiérarques placés à sa tête ?... Hélas, que nenni ! L'esprit primaire de l'électeur moyen ne remet nullement en question la bêtise crasse dont il a su faire preuve pour la énième fois en se déplaçant aux urnes, lors des précédentes escroqueries électorales. Et tout ceci se reproduira. Encore une fois, l'électeur -animal grégaire et conformiste s'il en est- saisira la prochaine occasion de se choisir de nouveaux maîtres, feignant de croire dur comme fer à l'avènement d'une "autre politique", tout comme le religieux s'en remet à la venue d' un "messie" providentiel ou à l'intervention divine... La RELIGION des urnes bat son plein, et de tous bords, les représentants de ce culte infâme peuvent se frotter les mains.

A coup sûr, si la droite sortait victorieuse de la prochaine échéance, nous serions témoins, dans un avenir plus ou moins proche, d'un certain "réveil" des "mouvements sociaux", voire peut-être même d'un énième et naïf "mouvement étudiant". Le tout serait bien entendu orchestré par des forces "de gauche" (sic) et d'extrême-gauche qui n'auraient comme véritables objectifs que leurs propres intérêts de contrôle et de pouvoir, en profitant de l'affligeante crédulité des masses. Et l'ensemble de cette grotesque mascarade s'éteindra bien entendu comme feu de paille dès le prochain changement hiérarchique, sans jamais s'attaquer aux fondements du Système... Quelle sinistre farce ! Grâce à la bétise, au conformisme, et au réformisme corporatiste de cet amas de larves égoïstes, les exploiteurs et les tyrans de toutes tendances peuvent dormir tranquilles, forts de l'image "respectable" de "démocrates" élus au suffrage universel qui leur a été ainsi offerte sur un plateau !...

Ceci dit, on sent poindre un vent de contestation. Enfin !
Elles sont de plus en plus nombreuses -et c'est tant mieux-, les voix qui s'élèvent ça et là contre le système établi et contre les élections sur lesquelles il prétend s'appuyer. Mais le gros souci, c'est que même parmi les gens qui dénoncent la pseudo "démocratie" parlementaire indirecte - dite "représentative" - comme la falsification qu'elle est, beaucoup continuent malgré tout de participer au cirque électoral, par réaction et/ou conditionnement. Ils choisissent par dépit de voter pour le "moins pire", pour le "moindre mal" faute de mieux. Or, c'est un non-sens total, puisque c'est précisément leurs votes qui perpétuent indéfiniment l'imposture...

Voter pour un quelconque "représentant" de quelque bord que ce soit, c'est abdiquer, renoncer à la souveraineté populaire en distribuant des chèques en blanc à des "élus" potentiels. Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande électorale, l'abstention sert à quelque chose : c'est le plus puissant moyen de contestation, et l'abstention est comptabilisée, contrairement aux votes blancs et nuls. Plus le pourcentage d'abstention est important, moins l'élection d'un quelconque parti ou quidam est légitime, c'est mathématique. Et moins il y a de participants qui cautionnent l'imposture, plus cette dernière est remise en question, et plus il y a moyen de faire entendre des propositions alternatives, pour une VRAIE démocratie, directe et participative.


Leur prétendue "alternance" n'est qu'un leurre, et le plus pernicieux des pièges. Elle donne l'illusion du contrôle populaire et du libre choix, alors que dans les faits il n'en est rien. Les fondements du Système resteront inchangés, quels que soient les imposteurs de drauche ou de goite qui seront "élus". Au nom d'une dictature de la majorité des voix exprimées sur la minorité, qui plus est. Toutes relatives que puissent être la différence entre les deux, ou même la participation au processus électoral. Réveillez-vous. Vous croyez naïvement vivre en "démocratie", alors qu'il ne s'agit au mieux que de démocrature, la plus subtile des dictatures qui se dissimule derrière un faux nez "démocratique" !

L'imposture de ce système est exposée de façon concise dans l'extrait de texte suivant :

"La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature. Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les « battus », cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes dictatoriaux."

 

De temps à autres, certaines et certains, parmi nous, succombent aux sirènes de l'électoralisme en essayant de nous convaincre du bien fondé de voter pour tel parti ou tel candidat -généralement pour contrer tel autre-, voire même de l'opportunité pour notre mouvance de nous constituer en parti politique et de présenter notre candidature lors de consultations électorales.
Je ne saurais trop les renvoyer  à cette citation, entre autres :

"Le parti est la dictature contemporaine. Il est "l'appareil de gouvernement" de la dictature d'une fraction sur l'ensemble. Il est de nos jours le dernier en date des appareils dictatoriaux. Et comme le parti n'est pas un individu, il reflète une démocratie apparente en forgeant des assemblées ou des commissions, sans compter la propagande à laquelle se livrent ses membres. Le parti n'est nullement un appareil démocratique, parce qu'il se compose des gens qui ont les mêmes intérêts... ou les mêmes vues... ou la même culture... ou font partie d'une même région... ou ont la même idéologie... et qui se regroupent en un parti pour assurer leurs intérêts ou imposer leurs vues, ou étendre le pouvoir de leur doctrine à la société toute entière. L'objectif d'un parti est de parvenir au pouvoir au nom de l'exécution de son propre programme. Il n'est pas démocratiquement admissible qu'un parti gouverne le peuple tout entier car celui-ci est constitué d'intérêts, d'opinions, de tempéraments, d'idéologies ou d'origines différents."

 

C'est pourquoi il n'y a pas - et il ne doit pas y avoir - de parti politique jouant le jeu "démocratique" du Système tout  en prétendant en combattre les fondements. Ce que certain(e)s, malheureusement, ont encore du mal à comprendre... De telles élections s'inscrivent dans le cadre de la fausse "démocratie" indirecte et parlementaire, avec dictature d'une prétendue "majorité" à la clé. Or, notre propos, c'est précisément tout l'inverse : la vraie démocratie, c'est à dire DIRECTE et participative, sans prétendus "représentants", sans substituts au pouvoir du peuple, et donc sans partis. Car qui dit parti dit partie, et confiscation de la souveraineté populaire au profit exclusif d'une caste, quelle que soit cette dernière. La démocratie directe constitue un principe fondamental du national-anarchisme.

 

Au sujet de cette démocratie directe que nous prônons, la citation suivante résume bien de quelle façon le peuple a été détourné de son idée même par l'oligarchie régnante :

"La démocratie directe, quand elle est mise en pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelle que soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d' « appareils de gouvernement » successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti."

A vous, à nous tous de redonner son sens initial et véritable au mot Démocratie, et de ne plus cautionner sa grossière contrefaçon en nous rendant aux urnes pour nommer de quelconques oligarques.

En guise de conclusion, vous vous demanderez sans doute de qui sont les citations qui émaillent cet article, et d'où elles sont extraites. Il était important de vous en laisser apprécier la pertinence sans préjugés. Mais le moment est venu de dévoiler le nom de leur auteur : Mouammar Kadhafi. Tous ces passages sont extraits  du Livre Vert, et plus précisément de sa première partie, consacré à la question démocratique. Pour en savoir plus, vous pourrez accéder à l'intégralité de cette première partie en cliquant ici : Le Livre vert, Première partie.

Hans CANY

 

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22:38 Publié dans Politique | Tags : hans cany, national-anarchisme, démocratie directe | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |

03/12/2015

ELECTIONS : Notre consigne de vote ? Le BOYCOTT !

 

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"Si tu ne votes pas, ne te plains pas", nous disent parfois certains, convaincus de la justesse et de la logique imparables de leur bon mot. Nous serions pourtant tentés de leur répliquer, de façon tout aussi catégorique : "Si tu votes pour des escrocs, des imposteurs et des charlatans, alors ne viens pas te plaindre ensuite d'être entubé à qui mieux-mieux" !...

Voter pour un quelconque "représentant" de quelque bord que ce soit, c'est abdiquer, renoncer à la souveraineté populaire en distribuant des chèques en blanc à des "élus" potentiels. Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande électorale, l'abstention sert à quelque chose : c'est le plus puissant moyen de contestation, et l'abstention est comptabilisée, contrairement aux votes blancs et nuls.

Plus le pourcentage d'abstention est important, moins l'élection d'un quelconque parti ou quidam est légitime, c'est mathématique. Et moins il y a de participants qui cautionnent l'imposture, plus cette dernière est remise en question, et plus il y a moyen de faire entendre des propositions alternatives, pour une VRAIE démocratie, directe et participative. Le système actuel, qui usurpe de façon éhontée l'appellation de "démocratie", est en réalité tout le contraire de la Démocratie véritable. Il s'agit tout simplement d'une oligarchie.

 Ce que le Système craint le plus, ce n'est pas le vote pour untel ou untel -même pour des "extrêmes" ou de pseudo "rebelles" institutionnalisés-, mais c'est bel et bien l'ABSTENTION... Car l'abstention consciente et "militante", le boycott total, signifie à terme la mort de ce système de dupes, et l'avènement potentiel d'autre chose. Tant qu'il restera assez de naïfs pour jouer le jeu, ne serait-ce que celui du "moindre mal", on ne sera pas près de voir avancer le schmilblick.

Ne vous laissez plus berner, refusez de vous faire confisquer votre souveraineté, refusez de plébisciter untel ou untel sous prétexte de "moindre mal", alors que le ou la candidat(e) en question n'incarne nullement vos aspirations profondes et réelles, et qu'une fois élu(e), vous ne pourrez plus exercer le moindre contrôle sur ses agissements ni sur ceux de ses acolytes.

Ceux qui vous disent qu'en ne votant pas, vous laisseriez les autres choisir et décider à votre place vous mentent, ou au mieux se trompent. Ils ne font qu'entretenir l'illusion du libre choix et donc de la légitimité de ce système fallacieux. Ne les écoutez pas, cessez de vous faire avoir. Comme le dit fort judicieusement l'adage, si les élections pouvaient réellement changer les choses, elles seraient purement et simplement interdites, et ce depuis longtemps. Ne l'oubliez jamais.

La seule solution qui soit réellement efficiente , c'est l'objection de conscience permanente et généralisée, et donc le boycott, l'abstention consciente et révolutionnaire. Au contraire, contestez. Refusez de jouer le jeu. Informez vous, instruisez vous, découvrez des alternatives radicales, et faites-les connaître autour de vous. Le vrai changement, ce ne sont pas eux, ni leurs soi-disants rivaux dans la course à la gamelle. Le vrai changement, c'est vous, c'est nous. Car nous sommes le Peuple.

 

Concernant la prochaine mascarade électorale et la fausse alternance qu'elle prétend vous proposer, nous autres, les nationaux-anarchistes authentiques, ne pouvons mieux faire que de vous recommander de toujours garder à l'esprit cette brillante formule de Michel Audiard : Cocu pour cocu, je préfère ne pas être consentant. Alors, je ne vote pas.

D'ailleurs, un homme ou une femme libre ne vote pas. Désigner ses maîtres, c'est le propre des esclaves.

Hans CANY

 

 

TOUTE "REPRESENTATION" POLITIQUE EST UNE IMPOSTURE !

PAS DE SUBSTITUT AU POUVOIR DU PEUPLE !

PAS DE DEMOCRATIE REELLE EN DEHORS DE LA DEMOCRATIE DIRECTE ET PARTICIPATIVE !

PAS DE DEMOCRATIE SANS CONGRES POPULAIRES ET COMITES POPULAIRES !

EXIGEONS DES CONGRES POPULAIRES PARTOUT !

 

hans cany,national-anarchisme,démocratie directe

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04/07/2015

Notre fédéralisme va bien au-delà du principe de subsidiarité

 

Le fédéralisme intégral dont nous autres, nationaux-anarchistes, nous nous réclamons, se projette plus loin que le fameux principe de  subsidiarité  auquel se réfèrent  les uns comme les autres.

Pour résumer la problématique  en peu de mots, disons simplement que le principe de subsidiarité consiste en une certaine "décentralisation", en ceci qu'il entend permettre aux localités de décider et d'appliquer ce qu'il est "possible de faire" localement.

En clair, la subsidiarité se borne donc à la délégation d'une partie des pouvoirs du centre vers la périphérie, sans remettre en question le moins du monde la prédominance de ce pouvoir central. A contrario, le fédéralisme intégral auquel nous nous référons implique une réelle autonomie des collectivités locales, et une authentique émancipation des individus-citoyens. Il n'entend pas juste déléguer une partie des prérogatives du centre suzerain vers une périphérie vassale, mais bel  et bien affranchir ladite périphérie  de la tutelle du centre, en  lui donnant des prérogatives réelles et qui ne se limitent pas à des questions d'ordre plus ou moins secondaire.

En somme, la subsidiarité, même si elle peut éventuellement être perçue comme une étape, une avancée dans un sens positif, ne saurait en aucune manière être un but en soi. L'objectif réel, à ne jamais perdre de vue, étant l'autonomie substantielle, via le principe fédératif, et dans un cadre fédéral, voire confédéral.


La préface au "Principe fédératif" de Proudhon, dont je reproduis le texte plus bas, développe cette distinction essentielle qu'il convient d'opérer entre simple subsidiarité -accommodable à plus ou moins toutes les sauces- et fédéralisme authentique.

Hans CANY


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Préface au "Principe fédératif" de Pierre-Joseph PROUDHON
(Editions ROMILLAT)

 

Du PRINCIPE FÉDÉRATIF au PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ


Fédéraliste, anarchiste, utopiste : il n'en faut pas plus pour vous déconsidérer à tout jamais auprès des gens sérieux. Jugez-en par vous-mêmes en tentant l'expérience suivante: au cours d'une réunion entre amis, proposez de débaptiser la République Française, et de la renommer République Fédérale de France. Le résultat est garanti.
On vous menacera des pires catastrophes, on vous annoncera la fin de la France, on dénoncera sa germanisation accélérée ou son américanisation inéluctable... Comme si l'adoption d'une Constitution fédérale nous promettait le démembrement du territoire national, l'indépendance des bretons, des corses, des basques et pourquoi pas le retour de Nice et de la Savoie à quelque Padanie indépendante !

Proudhon notait déjà: « Le peuple français se démoralise, faute d'une idée. L’intelligence de l'époque et de la situation lui manque : il n'a conservé que l'orgueil d'une initiative dont le principe et le but lui échappent. Aucun des systèmes politiques qu'il a essayés n'a pleinement répondu à son attente, et il n'en imagine pas d'autre.»

Qu'opposerait-il à cette démoralisation?

 

PRINCIPE FÉDÉRATIF versus PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ


Si l'on s'avise à chercher à quels éléments théoriques se réfèrent aujourd'hui les partis politiques français se revendiquant de l'idée fédéraliste - malicieux, Proudhon, à qui on ne fait pas facilement prendre des vessie pour des lanternes, souligne à ce propos « que de fois le moyen-âge ,n'a-t-il pas vu les Gibelins se faire Guelfes, et les Guelfes se changer en Gibelin! » -, on trouvera que tous mettent en avant le principe de subsidiarité.

On ne sait pas toujours que ce principe ressort de la doctrine sociale de l’Église catholique. Que dit l’Église ? Qu'un dirigeant ne doit pas faire ce que ses subordonnés ont la capacité et le pouvoir de réaliser eux-mêmes. Elle condamne non seulement l'abus de pouvoir, mais dénonce cette action comme péché dont le dirigeant se rend coupable. Transposé au plan politique, la Région ne doit pas faire ce que peut faire la Commune, et l’État ce que peux faire la Région. Encore que l'on sache mal ici, lorsqu'il y a faute, quelle est la sanction.

Peu de références dans les discours à la théorie fédérative.

L'idée de Fédération semble donc en France définitivement corrompue d'anarchie. C'est la Gaule avant César, la Fronde, la Gironde et la Commune acharnées à la perte de la Nation. Parler de Proudhon ne fait dès lors que mettre le feu aux poudres. Et pourtant...

Revenons un instant au principe de subsidiarité. S'opposant à toutes les formes de collectivisme, l’Église catholique, qui se qualifie ici d'«experte en humanité», stipule à ce sujet que « ni l’État ni aucune société ne doivent jamais se substituer à l'initiative et à la responsabilité des personnes et des communautés intermédiaires au niveau où elles peuvent agir, ni détruire l'espace nécessaire à leur liberté.»   ( Congrégation pour la doctrine de la foi, Instruction sur la liberté chrétienne et la libération, septembre 1984).

On ne peux qu'approuver, reconnaitre le chemin parcouru depuis Vatican II, juger favorablement l'éloignement des théories ultra-montaines qui étaient encore celle de l’Église au siècle dernier - même si l'oubli semble venir un peu vite laver le passé anti-humaniste des anciens «expert en humanité» ...

Certes. Mais refuser que l’État ou la société ne s'immiscent indûment dans la sphère privée, c'est encore admettre l’assujettissement de l'homme à un pouvoir qui lui est extérieur. C'est préjuger d'une organisation verticale hiérarchisée de la société où, si l'on dénonce comme péché l'abus de pouvoir, on encourage la subordination des citoyens. Le peuple souverain se voit reconnu son droit de déléguer librement et démocratiquement son pouvoir aux élus et à l’État ; il leur doit en retour une tranquille obéissance.

Rien de tel chez Proudhon.

Ce n'est pas à l’État ou un monarque qui délègue son pouvoir de haut en bas à chaque étage de la hiérarchie sociale, mais à l'inverse un échange contractuel, où l'on se délègue de souveraineté que si s'avère indispensable à l’exécution d'un projet commun.

Il veut l'homme libre. Il écarte sans hésiter la discipline coercitive. Pas de "lendemains qui chantent" ou d'impératifs religieux auxquels asservir l'individu.

 

LE CONTRAT


L'idée de contrat est pour lui l'idée dominante de la politique. Seul le contrat peut équilibrer l'Autorité et la Liberté, qui pour l’État en désordre et ruine, pour les citoyens en oppression et misère.

Le contrat social par excellence est le contrat de fédération « dont l'essence est de réserver toujours plus aux citoyens qu'à l’État, aux autorités municipales et provinciales plus qu'à l'autorité centrale.»

C'est par contrat - on voudrait pouvoir écrire, de puissance à puissance - que s'organisent les délégations des citoyens entre eux, d'eux à la commune et à la région, de la région à la fédération.

Contrats révisables, soumis au contrôle permanent des parties, et bien sûr dénoncés dès lors qu'il y aurait rupture des termes contractuels.

Ainsi « les contractants se réservent toujours une part de souveraineté et d'action plus grande que celle qu'ils abandonnent. Juste le contraire de ce qui a lieu dans les anciens systèmes, monarchiques, démocratiques et constitutionnels, où, par la force des situations et l'entrainement des principes, des particuliers et les groupes sont censés abdiquer entre les mains d'une autorité imposée ou élue leur souveraineté tout entière, et obtiennent moins de droits, conservent moins de garantie et d'initiative, qu'il ne leur incombe de charges et de devoirs.»

 

Rien non plus qui puisse donner prise à la bureaucratisation :

« Dans une société libre, le rôle de l’État ou Gouvernement est par excellence un rôle de législation, d’institution, de création, d'inauguration, d’installation ; - c'est le moins possible, un rôle d’exécutif, par lequel on désigne un des aspects de la puissance souveraine qui a singulièrement contribué à fausser les idées. L’État n'est pas un entrepreneur de services publics, ce qui serait l'assimiler aux industriels qui se chargent à forfait des travaux de la cité. L’État, soit qu'il édicte, soit qu'il agisse ou surveille, est le générateur et le directeur suprême du mouvement ; si parfois il met la main à la manœuvre, c'est à titre de première manifestation, pour donner l'impulsion et poser un exemple. La création opérée, l’installation ou l'inauguration faite, l’État se retire, abandonnant aux autorités locales et aux citoyens l’exécution du nouveau service. »

 

10/06/2015

Le National-Anarchisme : ni un gauchisme, ni un nationalisme étatique

Une brève présentation du national-anarchisme, qui souligne le fait que ce dernier n'est ni un énième avatar du gauchisme libéral-libertaire, ni une forme plus ou moins travestie de nationalisme classique.

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Le national-anarchisme est une idée méta-anarchiste qui affirme qu'il ne doit pas y avoir de hiérarchie entre les nations. Une nation, selon les nationaux-anarchistes, est un groupe humain qui s'associe de façon libre et volontaire selon différents critères qu'ils estiment être pertinents. Ceux-ci peuvent être d'ordre biologique, culturel ou autres. De ceci découle un soutien à tous les autonomismes, au localisme, à la désunion, et à une promotion de la coopération entre les groupes humains. Il s'oppose au nationalisme qui prône l'unité selon un mythe fondateur palingénétique, et au mondialisme qui n'est que l'aboutissement de la logique de l'unité.

La logique de l'unité mène inévitablement à l'assimilation ou au « nettoyage ethnique », qui ne sont jamais que deux formes de génocide. C'est donc la négation de la diversité bio-culturelle humaine. Les nationaux-anarchistes soutiennent par conséquent l'ethnopluralisme, bien qu'ils ne considèrent pas tous le facteur biologique comme important. Les nationaux-anarchistes ne sont pas forcément d'accord entre eux non plus sur ce que doit être la méthode d'organisation idéale d'un groupe humain. C'est pourquoi le national-anarchisme est un «méta-anarchisme».


Pour ma part, être anarchiste, c'est être contre la hiérarchie, et donc pour l'égalité politique, matérialisable par la démocratie directe, d'inspiration athénienne, par exemple. Ce n'est pas être pour la liberté absolue : c'est le libéralisme qui prône cela. Je suis — sans réserve aucune — partisan de restreindre la liberté de l'autre de me causer du tort. La liberté n'est donc pas centrale à l'anarchisme, et l'anarchisme est antithétique avec la liberté absolue : la loi du plus fort est une hiérarchie de la force.

Cela dit, l'anarchie a pour effet secondaire de permettre une plus grande liberté d'organisation des sociétés humaines que la hiérarchie. Je ne suis donc pas personnellement « libertaire ». Lesdits « libertaires » sont le résultat de la confusion entre le socialisme et la gauche, via le libéralisme et suite à l'affaire Dreyfus. Ces  « libertaires »,  qui se prétendent anarchistes (mais qui sont souvent des marxistes qui s'ignorent), ceux qui constituent ce que l'on appelle communément « l'extrême-gauche », ont dévié de l'anarchisme tel que prôné par Proudhon ou Bakounine, en incorporant dans leur pensée des poncifs libéraux. Par exemple, en prônant la polygamie et l'hypersexualisation, lesquels ne sont autres que des dogmes idéologiques inhérents au libéralisme sociétal.

Rejeter le libéralisme ne signifie pas pour autant légitimer la pensée réactionnaire de l'idéalisation et du retour au passé, ou le nationalisme tel qu'on l'entend généralement (les idées de droite).


Les autres personnes impliquées dans le courant national-anarchiste ont peut être une vision un peu différente de la mienne. Mais telle est, en tout cas, ma propre conception de la chose.

Voilà, j'espère, une petite explication concise qui permettra de comprendre mieux ce qu'est le national-anarchisme.

KNUT

 

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16/03/2015

Mouseland: Un petit dessin animé qui illustre l'escroquerie de l'élection et des gouvernements élus

A l'intention de tous ceux et toutes celles qui s'avèrent manifestement un peu durs à la comprenette, voici un petit dessin animé qui vous aidera peut-être à mieux saisir, sur un mode ludique, certaines choses essentielles qui semblent vous avoir échappé.
Du moins, j'ose espérer que cela vous aidera...


A REGARDER ABSOLUMENT.
Merci de votre attention.

SI LES ELECTIONS POUVAIENT REELLEMENT CHANGER LES CHOSES, ELLES SERAIENT INTERDITES !
(Et ce, depuis longtemps...)

démocratie directe

 

 

 

 

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26/05/2014

Le grand vainqueur des élections, c'est le parti de l'abstention

Voici la réalité de l'opinion publique et des comportements électoraux en Hexagonie. Notez la proportion des abstentionnistes et des non-inscrits. De quoi inspirer un peu d'humilité aux politicards qui prétendent nous gouverner, et de quoi relativiser très fortement la fausse "démocratie" dite "représentative", parlementaire et indirecte... Cette prétendue "démocratie" n'en est absolument pas une. Elle constitue même tout le contraire de la Démocratie réelle, c'est-à-dire directe et participative. L'idée progresse de plus en plus, et de moins en moins nombreux sont les citoyens et les citoyennes qui se laissent abuser par cette imposture qu'il convient de nommer comme ce qu'elle est : une oligarchie.

Hans CANY

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21/03/2014

INTERVIEW : Hans CANY et le national-anarchisme

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Entretien exclusif avec Hans CANY, animateur de l' Alliance Nationale-Anarchiste, le 15 mars 2014.



 Propos recueillis par Betty Monde


Bonjour, Hans CANY. Vous êtes donc un des fondateurs d'origine du courant national-anarchiste ?


HC : Oui, j'ai contribué au lancement de cette mouvance à partir de la fin des années 1990 e.v., simultanément avec Troy Southgate au Royaume Uni, et Peter Töpfer en Allemagne. Töpfer est aujourd'hui hors course, car il s'est réorienté dans d'autres domaines. Troy Southgate et moi-même sommes aujourd'hui deux des trois fondateurs encore en piste.


Associer le national à l'anarchisme, n'est-ce pas quelque peu paradoxal ? Certains parlent d'oxymore...

HC : Ceux qui dénient le national-anarchisme sur cette base font totalement fausse route. L'idée nationale est bel et bien présente chez de grandes références de l'anarchisme, de Proudhon à Bakounine, en passant par Gustav Landauer ou même Nestor Makhno. Ceux qui font l'impasse sur cette réalité, soit ignorent les faits, dans le meilleur des cas, soient feignent de les ignorer, car cela heurte trop leurs dogmes idéologiques. Des anarchistes bakouninistes américains, au début des années 1990 e.v., sans encore utiliser le terme, étaient en quelque sorte des précurseurs, des proto-NA. Il faut bien comprendre que les nationaux-anarchistes ne sont en aucun cas des nationalistes, dans le sens où il rejettent totalement l'Etat-Nation. La nation n'est pas l'Etat. Une nation réelle, pour les nationaux-anarchistes, c'est fondé sur l'ancestralité et les particularismes culturels, ainsi et surtout que sur l'association libre et volontaire des peuples et des individus qui les composent. Ils peuvent choisir de se constituer en nations non-étatiques, sur la base d'affinités, que celles-ci soient d'ordre ethno-linguistique, philosophique, religieux, ou de quelque autre nature. De là vient notre fédéralisme intégral, interne comme externe. Le conditionnement idéologique gauchistoïde a fait de tels ravages en s'imposant partout que les mots "nation", "frontière", "souveraineté", "patrie" sont vilipendés, et voués aux gémonies par les chiens de garde du dogme. Leur viendrait-il à l'idée de s'en prendre aux Amérindiens, sous prétexte qu'ils se définissent en nation cheyenne, nation navajo, nation hopi, nation apache, nation mohicane, nation sioux etc ?? Et qu'attendent-ils donc pour remettre en question le nom de leur Confédération Nationale du Travail, tant que nous y sommes ??... Allons, soyons sérieux. L'idée nationale et l'idée anarchiste n'ont rien d'incompatible, et le national-anarchisme est loin d'être un oxymore, n'en déplaise aux endoctrinés de service.
La meilleure preuve en est que nous sommes là.



Vous parlez de bakouninistes américains. Qui étaient-ils ?


HC : Il s'agissait du Raven's Banner Collective, basé en Floride, et avec les membres duquel j'ai beaucoup correspondu et échangé, entre le début et le milieu des années 1990 e.v. Ceux-ci, avec aussi la publication britannique Alternative Green de feu Richard Hunt, m'ont beaucoup influencé, et c'est surtout à partir des idées qu'il développaient que j'ai commencé à élaborer ce qui allait devenir aujourd'hui ma propre vision du national-anarchisme. Le Raven's Banner Collective prônait l'autodétermination des peuples, les souverainetés nationales, les groupes d'affinités, l'anti-impérialisme, la démocratie directe, l'écologisme radical, l'autogestion. Alternative Green développait de son côté un écologisme radical, anarchiste, et enraciné. Tout ceci a beaucoup contribué à établir les fondations du mouvement national-anarchiste tel qu'il se présente actuellement.


Où vous situez-vous, au sein de la grande famille libertaire ?


HC : Je ne me hasarderais pas à qualifier cela de grande famille, à proprement parler. Certes, il y a les tenants de l'approche gauchiste de l'anarchisme qui font plus ou moins front contre les prétendus "confusionnistes" que nous sommes. Mais les confusionnistes ce sont eux, puisqu'ils cherchent par tous les moyens à faire taire tout ce qui sort des clous de leurs dogmes idéologiques, et qu'ils dissimulent au public l'existence d'une autre approche de l'anarchisme. Ni de gauche ni de droite, celle-ci. En outre, ils sont eux-mêmes morcelés en de multiples chapelles rivales qui s'entredéchirent. Ceci dit, ces gens ont raison de dire que nous ne sommes pas du même monde, et encore moins de la même famille... Nous n'avons que peu en commun. Les nationaux-anarchistes n'ont aucune velléité de s'infiltrer chez eux, qu'ils soient tranquilles. Et qu'ils laissent donc en paix leurs dissidents, au lieu de chercher à persécuter le premier brin d'herbe qui dépasse. De toute façon, le national-anarchisme, celui que je conçois, ne se situe ni à droite, ni à gauche du Système. Il se situe en dehors et en face. J'ajoute enfin que nous répugnons de plus  en plus à nous qualifier de "libertaires". Le mot libertaire est souvent utilisé comme synonyme d'anarchiste, mais c'est un tort. Les libertaires font un véritable dogme  de la liberté sans entraves, ce qui  est la porte ouverte à toutes les dérives, y compris libérales. Les anarchistes, eux, refusent certes l'état et l'autorité hiérarchique, mais restent conscients de la nécessité de certains garde-fous.


Les nationaux-anarchistes sont parfois décrits comme racistes, crypto-fascistes voire néonazis. Comment vous justifiez-vous, par rapport à tout cela ?

HC : Tout d'abord, il est pour le moins aberrant de devoir sans cesse se justifier face aux accusations calomnieuses de quelques excités fanatisés. Je suis totalement opposé à la haine raciale, au racisme. Ce n'est pas parce qu'on s'oppose à l'immigration massive, arme du Capital comme le disait Marx, ni parce qu'on s'oppose à l'idéologie du métissage généralisé, qui vise à transformer tous les peuples en consommateurs-clones indiférenciés, que l'on fait profession de racisme. Ces allégations sont d'une rare stupidité, et constituent un travestissement de la vérité qu'il faut dénoncer sans relâche. Les nationaux-anarchistes entendent préserver la diversité du genre humain, richesse irremplaçable qui disparaîtrait à tout jamais en cas de grand mélange généralisé et incontrôlé. Si nous controns l'idéologie dominante du métissage, c'est parce que cette tendance constitue un danger pour cette diversité. Mais le libre choix doit être laissé à chacun. A aucun moment il ne nous viendrait à l'idée de rejeter une personne métisse, d'origines mêlées, ou en couple dit mixte. En la matière, nous exposons, nous proposons, mais nous n'imposons rien. En outre, nous avons des camarades de toutes origines et de toutes ethnies, et parfois de remarquables amis. L'internationalisme consiste à mon sens en une solidarité internationale entre tous les peuples en lutte pour leur émancipation, et non en une espèce de mondialisme négateur de toutes frontières et de toutes identités nationales.
Concernant les sempiternelles accusations de néonazisme et de crypto-fascisme, qui valent chacune un bon point Godwin, on démonte sans problème toute leur ineptie en pointant deux points fondamentaux. Tout d'abord, le fascisme repose sur le culte de la hiérarchie, de l'autorité et de l'Etat. Le national-anarchisme combat la hiérarchie, est anti-autoritaire et anti-étatique. Et enfin, le nazisme n'ayant été rien d'autre qu'une variété raciste et racialiste du fascisme, le national-anarchisme, qui n'est pas raciste mais ethno-différentialiste, ne peut davantage être qualifié de nazi que de crypto-fasciste. Tout ceci n'est pourtant pas bien sorcier à capter. Après, bien sûr, les pires aveugles sont toujours ceux qui se refusent à voir...


Que répondez-vous à ceux qui assimilent votre antisionisme à de l'antisémitisme ?

HC : Il faut en finir une bonne fois pour toutes avec ce terrorisme intellectuel qui consiste à assimiler systématiquement toute opposition au sionisme à de l'antisémitisme. Ceci est une vaste escroquerie. Le sionisme, c'est le nationalisme juif pro-israélien. L'antisionisme se place donc en opposition au sionisme sur le plan politique. L'antijudaïsme, lui, concerne la religion. Et l'antisémitisme -terme impropre puisque les Arabes sont eux aussi sémites- est la haine et le rejet du juif d'un point de vue "racial". Il n'y a donc objectivement aucun lien entre opposition politique à une doctrine et à une entité, opposition religieuse, et racisme.
Il y a même de nombreux juifs antisionistes, et ceux-ci ne sont pas les moins radicaux. Ceux qui prétendent le contraire mentent, et le savent très bien au fond d'eux-mêmes. Les nationaux-anarchistes ne sont pas antisémites. Ils se réfèrent même, entre autres, à Gustav Landauer, anarchiste juif allemand assassiné en 1919 par les forces réactionnaires. Les mensonges, les calomnies et la diffamation doivent cesser.



Certains vous reprochent aussi votre soutien à Kadhafi et à son oeuvre...


HC : La grande majorité de ceux qui croient imbécilement m'asséner un élément à charge en pointant cela sont généralement de grands ignorants, qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Là encore, plus de 40 ans de propagande médiatique visant à diaboliser Kadhafi et "son régime" ont fait de sérieux ravages. Surtout sur les esprit faibles et les plus manipulables. J'en ai même vu qui en sont encore à confondre Kadhafi avec l'islamisme, alors que ce sont précisément les rats islamistes d'Al Qaïda et assimilés, soutenus par les criminels impérialistes de l'OTAN, qui ont tué la Jamahiriya libyenne ! Un comble !! Sans commentaires... Qu'ils passent outre leurs consternants préjugés, et qu'ils se donnent donc la peine de découvrir ce que sont vraiment les principes de la Troisième Théorie Universelle, du Socialisme vert. Ils auront ainsi la surprise de voir que tout repose sur la Démocratie directe, le socialisme non-marxiste, l'anti-impérialisme, l'abolition du salariat, la gratuité de nombreuses choses, le progressime sociétal etc. Tout ceci est parfaitement exposé dans le Livre vert de Mouammar Kadhafi, que je conseille très vivement. S'il y avait un pays dont le système se rapprochait le plus du socialisme libertaire, c'était bien la Jamahiriya libyenne. Du reste, Mouammar Kadhafi lui-même a plusieurs fois cité Proudhon, Bakounine et Kropotkine parmi ses propres influences. Ce n'est pas pour rien, et le Livre vert s'en ressent. Que l'on cesse donc de gober les mensonges des criminels impérialistes de 2011. Honte à ceux qui les ont approuvés ou qui sont restés indifférents.


Vous vous manifestez aussi dans les domaines de l'Ecologie profonde et de la défense des animaux. Ce combat est-il pour vous secondaire, par rapport à vos autres objectifs ?

HC : Pas du tout, tout est complémentaire. Pour les nationaux-anarchistes, la libération humaine, la libération animale et la libération de la Terre forment un tout indissociable. Ainsi que le proclamaient les camarades du Raven's Banner Collective en 1992 e.v., la conscience écologique, une conscience qui nous dit "Earth First !" -Terre d'abord- , doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires de la société. Il en va de même pour la cause de nos frères animaux. Pour paraphraser Bakounine, je dirais que je ne deviens vraiment libre qu'avec la liberté des autres. L'industrie de la viande, l'élevage, la vivisection, la chasse, la pêche, la corrida, les cirques et les zoos menacent l'animal, être sensible, au même titre que la pollution, l'urbanisation outrancière et la surexploitation avide de leurs ressources menacent l'environnement et la Terre Mère. De surcroit, la monstrueuse exploitation des animaux a un impact catastrophique sur le plan environnemental et sanitaire, et donc aussi sur les humains. Tout est lié.


On vous classifie comme régionalistes, aussi.

HC : Ce terme de régionalisme est impropre. Il renvoie à la notion de "région", de "province" dépendante d'un état central. Nous ne sommes pas non plus forcément indépendantistes, lorsque cela suppose l'instauration d'un nouvel Etat-Nation. Le terme le plus approprié concernant les nationaux-anarchistes est celui d'autonomistes. Autonomisme bien plus radical que le désuet régionalisme, mais sans l'étatisme qui démange certains nationalistes indépendantistes. La doctrine nationale-anarchiste prône l'éclatement des Etats-Nations actuels, pour en faire de multiples régions autonomes, fédérées entre elles par affinités, et pouvant se regrouper au sein de grandes confédérations, ou fédérations de fédérations, à l'échelle d'un Etat actuel voire même continentale, par exemple. Et même ces régions autonomes fédérées pourraient être amenées à se doter elles-mêmes de structures fédérales, à tous niveaux. Ceci pour garantir une autonomie maximale à tout un chacun.
C'est en cela que nous sommes des fédéralistes intégraux, car partisans du fédéralisme externe et interne. D'où notre soutien global à beaucoup de luttes de libération nationale et sociale, non seulement au sein du prétendu Hexagone, mais aussi dans le monde entier.


Vous allez voter, aux prochaines élections ?

HC : Jamais de la vie, que les dieux m'en préservent ! Je ne signerai pas de chèque en blanc à des escrocs qui cherchent juste à être califes à la place du calife, et qui usurpent la souveraineté populaire en se drapant pudiquement sous les plis d'une fausse "démocratie".
La démocratie, la vraie, n'a strictement rien à voir avec cette sinistre mascarade des élections et de la fausse alternance. Ce système a trop vécu, et a suffisamment abusé les masses. Son temps est fini, comme doit se terminer l'ère des gouvernements et des Etats-Nations. Place à une démocratie réelle, par les peuples et pour les peuples.


Vous prônez la démocratie directe ?

HC : Oui, tout à fait. La pseudo-"démocratie" parlementaire indirecte, dite "représentative", n'est qu'une grossière falsification de la Démocratie authentique, mot qui a été complètement dépouillé de sa signification originelle. Le régime actuel n'est en aucun cas une démocratie. On pourrait même dire que c'en est tout l'inverse. Il s'agit en réalité d'une oligarchie, dans laquelle seul un petit nombre exerce le pouvoir et maintient son contrôle. Les nationaux-anarchistes prônent la Démocratie directe, réelle, avec contôle populaire et révocation éventuelle des mandatés. De nombreuses pistes sont à étudier et à retenir dans ce sens. Il y a déjà la première des trois parties du Livre vert de Mouammar Kadhafi, qui est consacrée à cette question de la démocratie directe et de son organisation, ce qui est fait avec brio. On pourra aussi se référer avec profit à la démocratie athénienne, aux exemples suisse et vénézuélien, à des expériences historiques diverses, telles que la Commune de Budapest en 1956, les anarchistes de Catalogne durant la guerre civile espagnole, l'expérience des makhnovistes en Ukraine etc. Et on peut aussi se tourner vers les initiatives citoyennes en ce sens qui fleurissent un peu partout en Hexagonie et en Europe depuis quelques années. On pensera, par exemple et entre autres, à la mouvance pour une démocratie réelle qui gravite autour d'Etienne Chouard.


Quelle est la position nationale-anarchiste par rapport au révisionnisme historique ?

HC : Cette question reste à la libre appréciation de chacun, les opinions sur le sujet pouvant être diverses et variées, en fonction des individus. L'Alliance Nationale-Anarchiste n'a en tout cas pas vocation à s'engager dans le militantisme pour la cause des historiens révisionnistes et de leurs travaux. Néanmoins, elle prend clairement position pour la liberté de recherche, d'expression et de publication/diffusion pour les révisionnistes, et pour l'ouverture de libres débats publics. Elle appelle de ses voeux l'abrogation de la loi scélérate et liberticide dite loi Fabius-Gayssot.


Vous impliquez-vous dans des actions dites de terrain ? Prônez-vous l'action violente ?

HC : A titre personnel, pas du tout. Les milices supplétives du Système, ces idiots utiles de l'ordre bourgeois que sont les gauchistes et autres "antifas", ont trop profondément gangréné les mouvements sociaux et militants dans leur ensemble pour qu'il soit opportun de se faire de quelconques illusions à ce niveau. Du moins, dans l'état actuel des choses. De toute façon, je doute de la compétence et du degré de conscience politique de la classe ouvrière, et je ne crois pas aux vertus de la révolution violente. En bon proudhonien qui se respecte, j'aspire à une révolution "en douceur", au moyen de réformes radicales et graduelles. Et avant toute chose, c'est la révolution des esprits qui doit tout d'abord porter ses fruits. Nous condamnons fermement les violences et les dégradations commises par des hordes gauchistes et "antifas" décérébrées, récemment.


Merci pour cet entretien. Pour terminer, quel est l'état actuel de la mouvance nationale-anarchiste ? Vos attentes sont-elles satisfaites ?

HC: La section anglophone, le National-Anarchist Movement (N-A.M.) animée par Troy Southgate, est à ce jour la section la plus développée et qui a le plus vaste impact à l'échelon mondial. L'Alliance Nationale-Anarchiste enregistre une progression de plus en plus nette de son audience, à mesure que s'effondrent les murs du mensonge et de la calomnie. Des sections existent aux USA, en Espagne, en Catalogne, en Italie, au Portugal, en Pologne, en Russie, en Hongrie, au Canada, au Brésil, en Australie...et j'en oublie sans doute. Le courant national-anarchiste est en pleine expansion internationale, actuellement. Notre message est finalement passé et bien passé. Nos adversaires et nos ennemis de tous bords devront dorénavant -et de plus en plus- compter avec cette force d'avenir que nous incarnons.

 

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20/03/2014

VIDEO : Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ?

Voici la toute première vidéo nationale-anarchiste francophone de présentation.
A diffuser et partager massivement.

Sur Youtube :

 

Sur Dailymotion :


Qu'est-ce que le NATIONAL-ANARCHISME ? par Farkasember

 

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23/10/2013

Voter, c'est abdiquer !

 

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L’ignominie de l’heure présente est telle qu’aucun candidat n’ose défendre cette Société. Les politiciens bourgeoisants, réactionnaires ou ralliés, masques ou faux-nez républicains, vous crient qu’en votant pour eux ça marchera mieux, ça marchera bien. Ceux qui vous ont déjà tout pris vous demandent encore quelque chose : Donnez vos voix, citoyens ! Les mendigots, les candidats, les tire-laine, les soutire-voix, ont tous un moyen spécial de faire et refaire le Bien public. Écoutez les braves ouvriers, les médicastres du parti : ils veulent conquérir les pouvoirs… afin de les mieux supprimer. D’autres invoquent la Révolution, et ceux-là se trompent en vous trompant. Ce ne seront jamais des électeurs qui feront la Révolution. Le suffrage universel est créé précisément pour empêcher l’action virile. Charlot s’amuse à voter…

Et puis quand même quelque incident jetterait des hommes dans la rue, quand bien même, par un coup de force, une minorité ferait acte, qu’attendre ensuite et qu’espérer de la foule que nous voyons grouiller — la foule lâche et sans pensée. Allez ! allez, gens de la foule ! Allez, électeurs ! aux urnes… Et ne vous plaignez plus. C’est assez. N’essayez pas d’apitoyer sur le sort que vous vous êtes fait. N’insultez pas, après coup, les Maîtres que vous vous donnez. Ces Maîtres vous valent, s’ils vous volent. Ils valent, sans doute, davantage ; ils valent vingt-cinq francs par jour, sans compter les petits profits. Et c’est très bien : L’Électeur n’est qu’un Candidat raté.

Au peuple du bas de laine, petite épargne, petite espérance, petits commerçants rapaces, lourd populo domestiqué, il faut Parlement médiocre qui monnaie et qui synthétise toute la vilenie nationale. Votez, électeurs ! Votez ! Le Parlement émane de vous. Une chose est parce qu’elle doit être, parce qu’elle ne peut pas être autrement. Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement — retournez à vos députés…"

 

(Zo D'Axa, in "La Feuille", 1898)

 

 

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19/08/2013

MANIFESTE VERT & NOIR : pour un écologisme radical et enraciné

 

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 À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres conformistes de l’establishment politicard, et adoptent la vision du monde anthropocentrique (centrée sur l’être humain) de la “civilisation” industrielle et marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce type de “civilisation” sont anti-écologiques, spécistes, et liberticides.



Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature, ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain).


Par opposition à l’écologisme “humaniste”, qui n’engendre qu’un simple “environnementalisme” politiquement correct et mollasson, nous nous affirmons en tant que défenseurs d’une conception “naturaliste” de l’Ecologie: l’ ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu sous le nom d’ ECOLOGIE PROFONDE.

Considérant en outre que le combat écologiste va de pair avec le combat pour la libération sociale/nationale des individus et des collectivités d’individus, nous n’hésitons pas à pousser notre raisonnement jusqu’à ses conclusions logiques, et nous nous posons donc comme partisans d’un idéal écologiste libertaire, identitaire et fédéral : celui que nous prônons dans le cadre du NATIONAL-ANARCHISME.

Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique ainsi que sur le plan métaphysique. Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, la Terre-Mère, que nous ressentirons profondément les connexions existant entre elle et nous. La planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce grand “Tout”. Que nous soyons athées, agnostiques ou néopaïens/panthéistes, la défense de notre Terre devient de ce fait une véritable “guerre sacrée”, et nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion avec Mère Nature, sous les diverses formes que celle-ci peut revêtir.

Les nationaux-anarchistes rejettent tout compromis réducteur, en refusant de se situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” indirecte parlementaire et bourgeoise qu’ils combattent de toutes leurs forces. Ainsi,  ils ne se positionnent ni “à gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais EN-DEHORS ET EN FACE. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme “humanitariste” ni des dogmatismes “rouges”, “roses”, “bleus”, ou “bruns”. Elle doit simplement se parer d’un vert profond, et savoir s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.

Les fondements idéologiques et les principaux axes de lutte des nationaux-anarchistes verts & noirs reposent sur :

-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)

-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies renouvelables et alternatives, du recyclage, etc… (ECOLOGIE PRATIQUE )

-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales, politiques, et économiques à ce système honni: solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes d’échanges et de production, etc (ECOLOGIE SOCIALE, SOCIALISME LIBERTAIRE, SUBVERSION VERTE, ET ANTI-PLOUTOCRATIE)

-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES LOCALES ET FÉDÉRALISME)

-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples, communautés et groupes affinitaires, culturels ou ethniques, ainsi que la défense de leur droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur identité, leur diversité, et leurs particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux animaux (ECOLOGIE HUMAINE, LIBERATION NATIONALE, ANTI-IMPÉRIALISME, et SOLIDARITE INTERNATIONALE)

-Le rejet de toute logique anthropocentrée et nataliste, et la reconnaissance du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière (ECOLOGIE HUMAINE ET NEO-MALTHUSIANISME)

-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité spéciste, et pour la défense tous azimuts de nos frères animaux (LIBÉRATION ANIMALE, DEFENSE DES ANIMAUX, ANTI-SPECISME)

-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la liberté d’expression. Nous nous opposons résolument au hold-up idéologique et à l'accaparement de l'écologisme comme de l'anarchisme par les "antifas" et autres gauchistoïdes formatés de tous poils (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)

Notre projet de société, anti-autoritaire, en rupture totale avec le principe centraliste et oppressif de l’”Etat-Nation”, s’articule autour du concept libérateur des “groupes d’affinités”. Il vise à créer de petites collectivités d’individus librement associés, des petites villes, des villages et des régions autonomes regroupés en fédérations, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en assureraient la coordination. Ces diverses composantes s’administreraient elles-mêmes à travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.

Totalement libres et indépendants de toute structure hiérarchisée comme de tout parti politique, les nationaux-anarchistes verts & noirs entendent simplement oeuvrer à la diffusion et au développement des idéaux précités, par les moyens que chaque individu jugera appropriés à sa propre personnalité et à ses capacités.

Nous autres, nationaux-anarchistes, nous affirmons comme résolument écologistes, animalistes, enracinés, autonomistes, fédéralistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, et totalement indépendants des conventions véhiculées par les divers lobbies institutionnels et “bien-pensants”, de droite comme de gauche, et que ceux-ci se veuillent autoritaires ou non. Nous autres, nationaux-anarchistes, de toutes origines sociales et ethniques comme de toutes nationalités, entendons simplement lutter pour la défense de la VIE, du FUTUR DE LA PLANETE, de NOTRE FUTUR, de nos IDENTITES, et de la LIBERTE !


Hans CANY 

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15/08/2013

CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL : un point de vue anarchiste

 

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Une déclaration fort pertinente des anarchistes bakouninistes américains du RAVEN'S BANNER COLLECTIVE, avec qui j'ai entretenu une correspondance suivie dans la première moitié des années 1990.
(Les passages du texte en caractères gras ont été surlignés par moi-même)

H.C.




Colloque de "Third Way", Londres, le 21 juin 1992

Message du "RAVEN'S BANNER COLLECTIVE", Floride, USA




Tout d'abord, le Raven's Banner Collective remercie le magazine "Third Way" d'avoir eu l'ouverture d'esprit d'inviter des anarchistes à participer à sa conférence internationale. Nous tenons à préciser que nous ne parlons pas au nom de tous les anarchistes, bien qu'un grand nombre d'entre eux acceptent nos vues. Mais aujourd'hui, nous ne parlerons qu'en notre propre nom.

Notre analyse nous pousse à décrire le Nouvel Ordre Mondial (NOM) comme un mécanisme inventé par la classe dirigeante américaine, qui agit de concert avec les classes dirigeantes des autres pays capitalistes, pour asseoir le règne du Capital sur le monde. Nous désignons le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale et le groupe de Bilderberg comme des entreprises qui participent directement à ce projet impérialiste.

Nous percevons le Capital comme la perversion, l'aliénation et l'instrumentalisation des forces productrices et créatrices de l'humanité. Dans la société capitaliste, le travail et l'ingéniosité des êtres humains, bases de la liberté humaine, sont transformés en forces exploitantes, corruptrices et asservissantes qui subjuguent les êtres humains.

Le capitalisme technocratique s'avère encore plus destructeur des valeurs humaines. Comme l'a souligné le sociologue critique français Guy Debord, dans un système basé sur la production de commodités, la société se mue en une immense accumulation de spectacles, dans lesquels les relations sociales sont médiatisées par le biais d'images entièrement fabriquées, artificielles, et tout ce qui, jadis, était vécu immédiatement, est devenu représentation.

Quand le "Nouvel ordre Mondial" en actes a été pris d'une fureur destructrice, a basculé dans l'horreur en perpétrant son attaque génocidaire contre le peuple irakien, tout en poursuivant son exploitation maximale du tiers monde par l'intermédiaire du FMI, de la Banque mondiale et des firmes transnationales, il a dépassé en brutalité l'inhumanité intrinsèque du capitalisme conventionnel.

Nous condamnons le pillage des peuples du monde par le Capital.Nous rejetons la déshumanisation et le caractère répressif de l'actuelle société du spectacle, qui réduit l'individu à un pion anonyme perdu dans une mégamachine urbaine et industrielle, et limite les aspirations et les besoins humains au style de vie consumériste.

En tant que socialistes libertaires, nous pensons que le pouvoir du Capital international ne pourra être brisé que par la puissance de la classe ouvrière internationale, non dans le but d'instaurer une nouvelle structure de domination, comme voudraient le faire bon nombre de marxistes, mais dans le but d'abolir toutes les institutions de pouvoir en tant que telles.

L'élimination du Capital et l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'oeuvre de la classe ouvrière seule. Aucun parti d'avant-garde, aucun Etat autoritaire ne peut nous conduire par procuration vers la libération.

Les travailleurs peuvent se réapproprier leur humanité et recevoir la valeur réelle de leur travail en s'organisant sur la base de principes fédéralistes, et en agissant directement pour imposer l'autogestion, la propriété collective et la production de biens à usage social.

L'organisation dans l'esprit de l'initiative personnelle et de la responsabilité individuelle, telle est la clé de la victoire des opprimés sur l'oppression capitaliste. Le rôle du révolutionnaire, dans ce processus, est d'éclairer les masses et de les inciter à se "gouverner" elles-mêmes, tout en insistant sur les avantages de la coopération volontaire.

Les travailleurs du monde entier doivent de ce fait mobiliser leurs énergies et s'associer en collectifs, en communes, en syndicats, en coopératives, en congrès populaires, en communautés et en milices, pour former des fédérations aux échelons locaux, régionaux, nationaux et internationaux, et s'auto-administrer au moyen d'une démocratie directe et décentralisée.

Dans l'histoire, nous avons de tels exemples mis en place par des forces révolutionnaires : Commune de Paris, mouvement de Makhno en Ukraine, les principes voulus par la révolte de Kronstadt, la révolution espagnole, et l'insurrection hongroise de 1956.

Nous croyons que tous les peuples, toutes les nations et les cultures, tous les groupes ethniques ont le droit absolu de se préserver tels qu'ils sont et de s'auto-déterminer. Non seulement le NOM projette de détruire toutes les indépendances nationales et populaires, mais le Capital lui-même s'emploie sans interruption à éroder l'identité et la diversité des cultures, des nations et des peuples, afin d'imposer une monoculture globale basée sur le négoce. Il faut lutter de toutes nos forces contre cette homogénéisation de l'humanité.

Mais nous insistons aussi sur le fait que le renforcement de l'Etat-Nation n'est pas une solution pour résister aux déprédations du NOM. Car tout Etat-Nation tend à devenir un NOM en miniature. En tant qu'entité politique, l'Etat-Nation s'est imposé, généralement, aux dépens des faits ethniques et régionaux. L'Etat-Nation a toujours tendance à imposer sa propre variante de l'uniformité aux autres. Sur le plan intérieur, en organisant l'oppression autoritaire de la population en général, et des minorités en particulier. Sur le plan extérieur, en préparant des guerres d'agression, ou en pratiquant l'impérialisme et le colonialisme.


Mille ans d'histoire confirment notre vision contestataire de l'Etat-Nation, et démontrent que cette forme de structure politique a failli, et n'a pas accordé la liberté, la paix, la justice et la prospérité aux peuples.
L'Etat-Nation, tout comme le capitalisme, est obsolète.

L'Etat-Nation n'est pas synonyme de "nation", terme qui, dans son acception originelle et littérale, désigne la collectivité historique, unique en son genre, dans laquelle nait un individu, une personne.

Le besoin légitime des peuples de maintenir leur ethnicité, leur identité nationale et leur indépendance, ne sera jamais satisfait par l'Etat-Nation, porté par cette idéologie malveillante qu'est le nationalisme, mais sera au contraire satisfait par l'organisation des nationalités en fédérations, en régions et en communautés autonomes, fondées sur les principes que nous venons de décrire, à savoir ceux du socialisme libertaire.


Ce que nous venons de dire ne relève pas seulement d'un changement de terminologie : l'Etat, en tant que structure détentrice d'un pouvoir qui émane du haut et se répartit vers le bas, doit être remplacé par des corps autonomes et fédérés qui diffuseront le pouvoir "latéralement", permettant aux décisions de se construire à la base, au niveau des racines, pour s'affiner et grimper vers le haut.

Pour terminer, nous affirmons avec force que la conscience écologique -une conscience qui nous dit "Earth first !", la Terre d'abord, doit être présente au coeur de toutes les transformations révolutionnaires.

Ce que nous venons d'affirmer ici est forcément bref et général. Nous espérons que celles et ceux qui auront trouvé nos affirmations et nos remarques pertinentes feront l'effort d'approfondir leurs intuitions, en explorant les classiques de l'anarchisme, et en lisant les publications de la presse anarchiste.

Nous comprenons parfaitement que nos propositions peuvent sembler utopiques. Néanmoins, nous croyons que l'histoire et les aspirations naturelles de l'homme se situent de notre côté. Les véritables utopistes sont ceux qui cherchent à "réformer" d'une manière ou d'une autre ce monstre insatiable qu'est l'impérialisme capitaliste, ou, pire encore, à le remplacer par de nouvelles horreurs de type étatiste. Mais le rythme inouï des changements qui ont remué ce siècle, tant sur le plan technologique que sur le plan politique, démontre que les impossibilités d'hier peuvent parfaitement devenir les réalités d'aujourd'hui.

Nous, militants du Raven's Banner Collective, continuerons à travailler et à lutter pour nos objectifs libertaires. Et nous demeurons inspirés par ce slogan plein de sève, si souvent écrit à la hâte sur les murs de Paris lors de la révolte des étudiants et des ouvriers en mai 68 : "Soyons réalistes, demandons l'impossible !".


Raven's Banner Collective


L'anarchie ? C'est l'ORDRE !

"L'anarchie, c'est l'ordre moins le pouvoir."

"Quoique très ami de l'ordre, je suis anarchiste"

Pierre-Joseph PROUDHON

 

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Petit rappel didactique à l'adresse de celles et de ceux qui emploient le mot "anarchie" comme synonyme de "désordre"...



 

L' ANARCHIE, QU'EST-CE QUE C'EST ? CELA SE RAPPORTE-T-IL AU CHAOS, A LA VIOLENCE ET A LA CONFUSION ?

ANARCHIE
: Absence de gouvernement. Refus et rejet de toute hiérarchie. Reniement, mépris de l'autorité et de l'envahissement basés sur la force et la coercition. Condition d'une société régulée par l'acceptation volontaire et l'entraide plutôt que par l'autorité et la contrainte.

ANARCHISME : La philosophie d'un nouvel ordre social basé sur une liberté non-restreinte par des lois créées par l'homme. Théorie selon laquelle toute forme de gouvernement repose sur la violence, et est par conséquent tout aussi erronée que néfaste et inutile. L'anarchisme implique l'adhésion aux principes fondamentaux de la démocratie directe, de l'autogestion, et de l'autodétermination.

ANARCHISTE : Un(e) adepte de l'anarchisme. Celui ou celle qui s'oppose à toute forme d'autorité envahissante et coercitive, à toute forme d'Etat-Nation, à toute forme de hiérarchie. Un partisan de l'Anarchie, ou absence de gouvernement, en tant qu'idéal de liberté politique et d'harmonie sociale. Quiconque nie l'autorité et la combat est anarchiste.


Donc, l'Anarchie implique-t-elle "le chaos", "la confusion", "la violence", ou "la loi du plus fort" ?... Certainement pas, bien au contraire ! La HIERARCHIE, c'est le DESORDRE dans la contrainte. L'ANARCHIE, c'est l'ORDRE dans la Liberté. L'ANARCHIE EST LA PLUS HAUTE EXPRESSION DE L'ORDRE ! Le chaos, par contre, peut être un moyen comme un autre, pour les anarchistes, de saboter la « Machine » afin de mieux parvenir à leurs fins. Les anarchistes, "nationaux" ou non, pensent tout simplement que la meilleure forme de gouvernement, c'est sa suppression. Cette conviction profonde se base sur un imparable constat. A de rarissimes exceptions près, lorsqu'ils exercent une quelconque autorité sur autrui, les gens honnêtes se révèlent tout aussi incapables que les gens malhonnêtes se révèlent nuisibles. Montesquieu n'avait certainement pas tort lorsqu'il affirmait, déjà, que « le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument » !

Hans CANY